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HĂ© bien oui! Encore dans les bleuets! Hihi. Il m'en reste encore, mais la provision baisse tout doucement. J'ai continuĂ© Ă  chercher de nouvelles idĂ©es pour les utiliser, et suis tombĂ©e sur ceci qui me plaisait beaucoup. J'ai voulu donner Ă  ce pain gĂąteau des saveurs d'Ă©rable. Je me disais que ce serait un plus, et je ne me suis pas trompĂ©e. Ce l'est vraiment. Vous n'avez pas nĂ©cessairement de sucre d'Ă©rable, mais l'extrait d'Ă©rable est plus accessible, et donnera un peu de ce goĂ»t recherchĂ©, si vous le souhaitez bien entendu. Le pain est hyper moelleux, et trĂšs tendre. Le yogourt y est certainement pour beaucoup, mais le zucchini aussi Ă  mon idĂ©e. CĂŽtĂ© goĂ»t, ce sont les bleuets et l'Ă©rable qui sont dominants et qui font que ce pain gĂąteau est si - 1/3 tasse 80 ml d’huile vĂ©gĂ©tale canola - ÂŒ tasse 64 g de crĂšme sure ou yogourt grec nature 0% - œ tasse 90 g de cassonade - ÂŒ tasse 50 g de sucre sucre d’érable pour moi - 1 Ɠuf - 1 c. thĂ© 5 ml de vanille extrait d’érable pour moi - 1 1/8 tasse 157 g de farine - œ c. thĂ© 2,5 ml de bicarbonate de soude - œ c. thĂ© 2,5 ml de poudre Ă  pĂąte levure chimique - 1 c. thĂ© 5 ml de sel mis œ c. Ă  thĂ©/2,5 ml - 1 tasse 180 g de zucchinis, rĂąpĂ© et dĂ©gorgĂ© de son eau la quantitĂ© a Ă©tĂ© pesĂ©e avant que le zucchini soit dĂ©gorgĂ© - 1 œ tasse 210 g de bleuets - Yogourt grec, zeste de lime et sucre d’érable pour garniture pas mis PrĂ©paration1. PrĂ©chauffer le four Ă  350 ˚F 180 ˚C. 2. Huiler un moule Ă  pain j’avais un moule 5 x9 po/13 x23 cm.3. Dans un gros bol, mĂ©langer l’huile, le yogourt, la cassonade, le sucre d’érable, l’Ɠuf et la vanille extrait d'Ă©rable. Mettre de cĂŽtĂ©. 4. Dans un autre bol, mĂ©langer la farine, le bicarbonate de soude, la poudre Ă  pĂąte et le sel et mĂ©langer. 5. Ajouter le mĂ©lange d’ingrĂ©dients sec au mĂ©lange humide. 6. Bien mĂ©langer sans trop brasser. 7. Ajouter le zucchini prĂ©alablement bien pressĂ© pour retirer un maximum d’eau. Bien mĂ©langer. Ajouter les bleuets et mĂ©langer dĂ©licatement. 8. DĂ©poser dans le moule et cuire pendant 50-60 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent en ressorte propre. 9. Servir seul ou en garnissant de yogourt grec nature, de zeste de lime et de sucre d’érable. Pas faitSource dĂ©clinaison d'une recette de 5 cinq fourchettes
1kg de maĂŻs grain . 1,04 kg de blĂ©. Riche en Ă©nergie, en sec : distribuer aplati, en humide Ă  65 % MS et moins : broyer Ă  la rĂ©colte et ensiler, en humide Ă  70 % MS : stocker entier et inerter (absence d’air : big-bags,), indice de consommation amĂ©liorĂ© . 1 kg de betteraves fourragĂšres. 0,15 kg de blĂ©. AppĂ©tent, riche en Ă©nergie, 3 Ă  4 kg de MS/j en
GASPACHO AUX ASPERGES ET CITRON VERT Quand j'ai prĂ©parĂ© ce gaspacho que je vous prĂ©sente aujourd'hui, je me suis demandĂ©e dans quoi je pouvais bien le prĂ©senter. Et puis, j'ai pensĂ© Ă  mes tasses de fantaisie, et plein de souvenirs sont revenus en ma mĂ©moire. Ma sƓur et moi avions hĂ©ritĂ© de quelques unes de ces tasses de ma mĂšre quand elle a cassĂ© maison. Les personnes de plus de 60 ans ont probablement eu une maman qui en possĂ©dait quelques unes dans son vaisselier, ou armoire. Elles Ă©taient toutes disparates. C'Ă©tait une tradition Ă  l'Ă©poque on offrait une tasse aux fiançailles ou en cadeau de mariage, Ma mĂšre s'Ă©tant mariĂ©e en 1956 en avait une petite collection. Elle les sortait dans les grandes occasions, souvent dans le temps des fĂȘtes. Enfant, je me rappelle que ma mĂšre avait servi dans ces tasses un consommĂ© aux adultes convives lors d'un repas de NoĂ«l. Dans les yeux de la petite fille que j'Ă©tais, ces tasses Ă©taient trĂšs belles. Elles le sont encore aujourd'hui pour moi parce qu'elles Ă©voquent de beaux souvenirs. J'en en reçu quatre, deux sont parmi mes prĂ©fĂ©rĂ©es de la collection de maman, dont celle des photos de ma publication. La tasse et la soucoupe ont de la dorure tout le tour. De l'or imaginez-vous donc! On buvait avec le ptit doigt en l'air hihi. Pour maman, elles Ă©taient prĂ©cieuses. Et puis, en servant ce gaspacho aux asperges dans ces tasses, je rends un peu hommage Ă  ma petite maman disparue depuis maintenant deux ans, mais aussi Ă  mon papa qui adorait les asperges. Je dois tenir de lui certainement hihi. Papa cultivait d'ailleurs les asperges, et bien d'autres lĂ©gumes. Il aurait apprĂ©ciĂ© grandement cette soupe froide et trĂšs rafraĂźchissante qui m'a Ă©tĂ© inspirĂ©e par celle-ci. J'ai voulu donner un peu de piquant Ă  ce gaspacho. J'y ai Ă©tĂ© parcimonieusement mais si vous avez un seuil de tolĂ©rance plus Ă©levĂ©, vous pouvez mettre davantage de tabasco vert. Si vous prĂ©fĂ©rez utiliser un piment jalapeno, libre Ă  vous. Dans mon cas, j'ai utilisĂ© ce que j'avais sous la main. Et pour puncher le tout, un peu de jus de lime. Encore lĂ , allez-y Ă  votre goĂ»t. Je m'en suis tenue Ă  une cuillĂšre Ă  soupe, mais vous pouvez en mettre un peu plus si vous aimez beaucoup. GoĂ»tez et ajustez tout simplement! Certaines recettes de potage, soupe aux asperges filtrent le mĂ©lange au tamis aprĂšs. Je n'ai pas jugĂ© nĂ©cessaire de le faire. Il n'y avait aucun filament dans le gaspacho et la texture Ă©tait trĂšs agrĂ©able en bouche. Vous servirez trĂšs froid durant les chaudes journĂ©es estivales. Du bonheur! IngrĂ©dients 4 portions - 1 lb 454 g d’asperges, parĂ©es - 1 c. Ă  soupe 15 ml d’huile d’olive - 1 c. Ă  soupe 15 g de beurre - 1 oignon hachĂ© - 1 tasse 80 g de poireaux hachĂ©s - 2 gousses d’ail, hachĂ©es finement - 2 œ tasse 625 ml de bouillon de lĂ©gumes maison ou du commerce - 1 pomme de terre moyenne pelĂ©e et coupĂ©e en cubes - œ c. Ă  thĂ© 3 ml de cerfeuil sĂ©chĂ© - œ-1 c. Ă  thĂ© 3-5 ml/selon votre tolĂ©rance de sauce Tabasco au jalapeno - 1 c. Ă  soupe 15 ml ou + Ă  votre goĂ»t de jus de lime - œ tasse 125 ml de mĂ©lange laitier 5% - Sel et poivre - Ciboulette ciselĂ©e au goĂ»t garniture PrĂ©paration 1. Couper en tronçons les asperges. Mettre de cĂŽtĂ© les tĂȘtes. 2. Dans une petite casserole, faire bouillir un peu d’eau. Saler. Ajouter les tĂȘtes d’asperges et faire cuire 3 minutes. Retirer du feu et rafraĂźchir rapidement. RĂ©server. 3. Dans une casserole verser l’huile d’olive. Ajouter le beurre et faire fondre. Ajouter l’oignon et le poireau et faire cuire Ă  feu moyen doux quelques minutes pour les ramollir. Ajouter l’ail et les tronçons d’asperges. Bien mĂ©langer et poursuivre la cuisson une minute. 4. Verser le bouillon de lĂ©gumes. Ajouter le cerfeuil sĂ©chĂ©, le tabasco au jalapeno, la pomme de terre en cubes. Saler et poivrer. Porter Ă  Ă©bullition, baisser le feu et laisser mijoter 10-12 minutes. 5. Passer le mĂ©lange au bras mĂ©langeur ou au robot culinaire. Vous pouvez filtrer aprĂšs si vous le souhaitez je n’ai pas jugĂ© bon de le faire. 6. Ajouter le jus de lime et bien mĂ©langer. 7. Verser le mĂ©lange laitier et mĂ©langer. 8. Rectifier l’assaisonnement si nĂ©cessaire et rĂ©frigĂ©rer la prĂ©paration. 9. Servir garni de pointes d’asperge et de ciboulette. Rendement le rendement total est de 4 tasses 1 L calculer ±1 tasse/250 ml pour une portion Source grandement inspirĂ©e par Le Journal des Femmes IMPRIMER LA RECETTE POULET NAPPÉ DE SAUCE AUX CHAMPIGNONS À LA DIJONNAISE Cette belle combinaison d'ingrĂ©dients de cette recette dĂ©nichĂ©e ici me parlait beaucoup. J'avais fait en mars une recette un peu semblable, mais cette derniĂšre diffĂšre sur quelques Ă©lĂ©ments. Et puis, la recette est trĂšs simple d'exĂ©cution. Quand j'ai vu qu'on utilisait des champignons en boĂźte; j'avoue ne pas avoir trĂšs bien compris. Des champignons frais seraient bien meilleurs, et c'est ce que j'ai fait. J'ai fait saisir avant de commencer. J'ai aussi doublĂ© la quantitĂ© de bouillon afin d'avoir un peu plus de sauce. J'ai un type sauce Ă  la maison. Le rĂ©sultat est dĂ©licieux et bien goĂ»teux. IngrĂ©dients - 4 poitrines environ 1 lb/500 g de poulet, dĂ©sossĂ©es et sans peau - ÂŒ tasse 60 g de farine tout usage - œ c. Ă  thĂ© ml de sel - ÂŒ c. Ă  thĂ© 1 ml de poivre - 3 c. Ă  soupe 45 ml d'huile d'olive ou de canola - œ tasse 125 ml de bouillon de poulet mis un peu plus que le double - œ tasse 125 ml de champignons tranchĂ©s en conserve, Ă©gouttĂ©s mis 1 barquette 227 g de champignons frais Ă©mincĂ©s - 1 ou 2 c. Ă  thĂ© de 5 Ă  10 ml de moutarde de Dijon - Thym frais hachĂ©, si dĂ©sirĂ© mis une pincĂ©e de thym sĂ©chĂ© PrĂ©paration 1. Placer chaque poitrine de poulet, cĂŽtĂ© lisse en dessous, entre des feuilles de pellicule plastique ou de papier cirĂ©. Attendrir dĂ©licatement avec le cĂŽtĂ© plat d'un maillet Ă  viande ou un rouleau Ă  pĂątisserie jusqu'Ă  ce qu'elles aient environ de ÂŒ po 6 mm d'Ă©paisseur. 2. Dans un plat peu profond, mĂ©langer la farine, le sel et le poivre. 3. Dans une poĂȘle Ă  revĂȘtement antiadhĂ©sif de 12 po 30 cm, faire chauffer 2 c. Ă  soupe 30 ml d'huile Ă  feu mi-Ă©levĂ©. Enrober complĂštement le poulet avec le mĂ©lange de farine. Faire cuire le poulet dans l'huile de 6 Ă  8 minutes, en le retournant une fois, jusqu'Ă  ce que la chair ne soit plus rosĂ©e au centre. DĂ©poser les poitrines sur un plat de service et couvrir pour garder au chaud. 4. Faire chauffer la derniĂšre cuillĂšre Ă  soupe d’huile dans la poĂȘle et saisir Ă  feu mi-Ă©levĂ© les champignons. 5. Verser le bouillon dans la poĂȘle. Amener Ă  Ă©bullition. Incorporer la moutarde et la pincĂ©e de thym sĂ©chĂ©. Cuire de 2 Ă  3 minutes, en remuant frĂ©quemment, jusqu'Ă  ce que le tout Ă©paississe lĂ©gĂšrement. 6. Napper le poulet de sauce Ă  l'aide d'une cuillĂšre. Parsemer de thym. Source Vivre dĂ©licieusement IMPRIMER LA RECETTE PETITS PAINS MOELLEUX Je les trouvais bien mignons ces petits pains dĂ©nichĂ©s ici. La maniĂšre de procĂ©der Ă©tait diffĂ©rente de ce que j'ai dĂ©jĂ  fait, mais cela reprĂ©sentait un beau dĂ©fi. Dans le plat oĂč ils ont cuit, ils ont l'air de brioches. Ils ne sont pas parfaits, et j'ai obtenu un peu plus que prĂ©vu ce dont je ne me plains pas, et mĂȘme en ayant pesĂ© chacun, mais coudonc! Hihi. Ces petits pains sont tout moelleux malgrĂ© le fait que j'ai mis un peu de farine de blĂ©. J'adore. Sont vraiment excellents et ils se congĂšlent trĂšs bien. - 1 œ tasse 375 ml d'eau tiĂšde - 1 c. Ă  soupe 12 g de levure instantanĂ©e - 2 c. Ă  soupe 25 g de sucre - 2 c. Ă  soupe 30 g de beurre ramolli - 1 c. Ă  thĂ© 5 ml de sel - ±4 tasses 560 g de farine tout usage j’ai mis 1 tasse 140 g de farine de blĂ© entier, et le reste de farine blanche tout usage non blanchie/ pour la 4 Ăšme tasse mis 3 fois x ÂŒ tasse 35 g + 2 c. Ă  soupe 17 g lors du pĂ©trissage, je n’ai donc pas atteint le 4 tasses - 3 c. Ă  soupe 45 g de beurre fondu, pour badigeonner le dessus des pains - Gros sel marin, pour saupoudrer le dessus des pains PrĂ©paration 1. Dans un grand bol ou le bol d'un batteur sur socle, dissoudre la levure et le sucre dans l'eau tiĂšde et laisser reposer pendant cinq minutes, ou jusqu'Ă  consistance mousseuse. 2. Ajouter le beurre, le sel et 3 tasses 420 g de farine et mĂ©langer jusqu'Ă  homogĂ©nĂ©itĂ©. 3. Ajouter de la farine supplĂ©mentaire, ÂŒ tasse 35 g Ă  la fois, jusqu'Ă  ce que la pĂąte se dĂ©tache des cĂŽtĂ©s du bol et ne soit que lĂ©gĂšrement collante au toucher attention Ă  ne pas ajouter trop de farine!. 4. PĂ©trir 3 Ă  5 minutes, jusqu'Ă  consistance lisse. Couvrir et laisser lever 20 minutes. J’ai mis au four couvert d'un linge, lumiĂšre du four allumĂ©e et tasse d’eau bouillante Ă  cĂŽtĂ©. Boule aprĂšs le pĂ©trissage et avant la levĂ©e Boule aprĂšs la premiĂšre levĂ©e 5. Tapisser un moule 9 x 13 po 23 x 33 cm de papier parchemin ou vaporiser d'enduit Ă  cuisson. 6. Retirer la pĂąte du bol Ă  mĂ©langer et mettre la pĂąte sur une surface farinĂ©e. Diviser en deux longs pĂątons de proportion Ă  peu prĂšs Ă©gale. 7. Diviser chaque pĂąton en 10 portions de taille Ă©gale au total 20, mais j’en ai obtenu 21. Former une boule avec chaque portion, et disposer en rangĂ©e dans le moule prĂ©parĂ©. Petites boules avant la deuxiĂšme levĂ©e 8. PrĂ©chauffer le four Ă  400 °F 200 °C. 9. Pendant ce temps, badigeonner de beurre fondu chaque boule de pain. 10. Saupoudrer de sel de mer et laisser lever 15 Ă  20 minutes supplĂ©mentaires. J'ai couvert d'un linge sec Petites boules aprĂšs la deuxiĂšme levĂ©e 11. Cuire au four de 13 Ă  15 minutes ou jusqu'Ă  ce qu'ils soient dorĂ©s. Retirer du four et badigeonner de beurre Ă  nouveau. 12. Laissez refroidir lĂ©gĂšrement avant de servir et de dĂ©guster. Source Little Red Hen IMPRIMER LA RECETTE ASPERGES À LA GRECQUE C'est en cuisinant mes asperges Ă  l'italienne la semaine derniĂšre que je me suis dit qu'il serait facile d'en faire une version Ă  la grecque. L'origan de mon jardin pousse allĂšgrement. J'avais au frigo de la feta et du citron. C'Ă©tait dĂ©cidĂ©! Je ferais. C'est aprĂšs avoir dĂ©gustĂ© que je me suis dit qu'il aurait Ă©tĂ© intĂ©ressant d'ajouter quelques fines laniĂšres d'oignon rouge. Je vous le suggĂšre, mais ce n'est pas essentiel. Ces asperges du QuĂ©bec cuisinĂ©es un peu Ă  la grecque sont exquises. DĂ©solĂ©e pour les photos! Elles ne sont pas gĂ©niales. IngrĂ©dients pour 4-6 portions - 2 bottes d’asperges, parĂ©es - Ÿ tasse 108 g de feta Ă©miettĂ© - 1 grosse gousse d’ail au presse-ail - Le jus d’1 citron - Huile d’olive au goĂ»t - Persil hachĂ© au goĂ»t, hachĂ© - Origan frais au goĂ»t, hachĂ© - Ciboulette ciselĂ©e au goĂ»t - Poivre du moulin au goĂ»t Suggestion pas fait, y ai pensĂ© aprĂšs de fines laniĂšres d’oignons rouges, au goĂ»t facultatif PrĂ©paration 1. Peler une gousse d’ail et la passer au presse-ail. Disposer dans un petit bol. 2. Faire cuire les asperges dans une eau bouillante salĂ©e durant4-5 minutes. ArrĂȘter la cuisson en les plongeant dans une eau glacĂ©e et laisser refroidir. Bien Ă©goutter. 3. Disposer les asperges dans un plat. Arroser gĂ©nĂ©reusement d'huile d'olive. 4. MĂ©langer ensemble le jus de citron et l’ail et verser sur les asperges. 5. Ajouter la feta Ă©miettĂ©e, le persil et l’origan et l’oignon rouge si dĂ©sirĂ©. 6. Poivrer gĂ©nĂ©reusement et bien mĂ©langer le tout. 7. Couvrir et rĂ©server au frais au moins 1 heure. 8. Au moment de servir, garnir chaque portion de ciboulette ciselĂ©e. Source grandement inspirĂ©e par une recette de SĂ©golĂšne Jonquoy sur Femme actuelle IMPRIMER LA RECETTE SALADE DE GOBERGE ET DE CƒURS DE PALMIER Je pense bien vous l'avoir dĂ©jĂ  dit, j'ai un conjoint qui aime beaucoup manger de la salade, et il apprĂ©cie particuliĂšrement celles que je prĂ©pare qui contiennent de la goberge surimi hihi . J'en fais donc pratiquement Ă  toutes les semaines, et j'aime Ă  varier. J'ai Ă©tĂ© inspirĂ©e par celle-ci pour cette derniĂšre. J'y ai ajoutĂ© des poivrons grillĂ©s, mon lĂ©gume bonbon et fait quelques autres ajouts et changements pour mettre la salade Ă  ma main. Cette salade est bien Ă  mon goĂ»t. Elle est dĂ©licieuse. IngrĂ©dients pour 3-4 portions Sauce - 2 c. Ă  soupe 30 ml de mayonnaise - 2 c. Ă  soupe 30 ml de yogourt nature de type grec 0% - œ c. Ă  soupe ml de jus de citron - Quelques gouttes de lait - Sel et poivre - Épices Ă  salade au goĂ»t Salade - 1 paquet de lb/ 227 g de goberge Ă  saveur de crabe surimi, hachĂ© - œ tasse 83 g de maĂŻs en grains - 1 boĂźte 398 ml de cƓurs de palmier, Ă©gouttĂ©s et coupĂ©s en rondelles - 2 poivrons rouges moyens grillĂ©s, hachĂ©s - 1 branche de cĂ©leri hachĂ© - 1 Ă©chalote sĂšche hachĂ©e finement - 1 c. Ă  soupe 15 ml de ciboulette ciselĂ©e PrĂ©paration Sauce 1. Dans un saladier, fouetter la mayonnaise avec le yogourt, et le jus de citron. Saler et poivrer et ajouter au goĂ»t des Ă©pices Ă  salade. Éclaircir le tout en ajoutant quelques gouttes de lait. Salade 2. Ajouter la goberge, le maĂŻs, les cƓurs de palmier, les poivrons, le cĂ©leri, l’échalote et la ciboulette. Saler et poivrer. Bien mĂ©langer. 3. Si dĂ©sirĂ©, servir sur un lit de laitue facultatif Source dĂ©clinaison d’une recette de 5 ingrĂ©dients 15 minutes IMPRIMER LA RECETTE PAIN AMISH Je poursuis mes expĂ©riences boulangĂšres en ce moment hihi. J'ai trouvĂ© chez Nathalie ce pain qu'elle a mis Ă  sa main. Au lieu de sucre ou de cassonade, elle a utilisĂ© du sirop d'Ă©rable pour son pain. J'adorais cette idĂ©e d’utiliser ce sucre naturel bien de chez nous. J'ai fait un mĂ©lange de farine comme je le fais depuis quelque temps, et j'ai ajoutĂ© une petite quantitĂ© de son d'avoine. Le pain n'en serait que plus nutritif. Je m'inquiĂ©tais par contre Ă  savoir si cela pouvait rendre le pain plus massif. Mes apprĂ©hensions sont vite tombĂ©es hihi. Ce pain est vraiment trĂšs bon. Une belle mie bien aĂ©rĂ©! Les rĂŽtis sont croustillantes Ă  l'extĂ©rieur et tendres Ă  l'intĂ©rieur. Je n'ai pas vraiment dĂ©tectĂ© le goĂ»t d'Ă©rable mais ce n'est pas grave. Je dirais que jusqu'Ă  maintenant, c'est un de mes pains prĂ©fĂ©rĂ©s. IngrĂ©dients pour 1 pain - 1 tasse 250 ml d'eau tiĂšde - 2 c. Ă  soupe 30 ml de sirop d’érable - 1 sachet 2 ÂŒ c. Ă  thĂ©/8 g de levure rapide - Ÿ c. Ă  thĂ© 4 ml de sel - 2 c. Ă  soupe 30 ml d’huile d’olive - 3 tasses 413 g de farine tout usage j’ai fait un mĂ©lange de farine tout usage 2 tasses/270 g + farine de blĂ© entier Ÿ tasse/103 g + son d’avoine ÂŒ tasse/30 g PrĂ©paration 1. Dans un bol moyen, mĂ©langer ensemble les farines, le son d’avoine et le sel. 2. Dans un grand bol, verser l’eau tiĂšde. Ajouter la levure, le sirop d’érable et l’huile. Faire lever 5 minutes. 3. Ajouter le mĂ©lange de farine et mĂ©langer. 4. PĂ©trir pendant 10 minutes. 5. Mettre dans bol et couvrir d’un linge propre. Disposer dans un lieu chaud et humide four Ă©teint lumiĂšre allumĂ©e + tasse d’eau chaude Ă  cĂŽtĂ©. 6. Faire lever durant 1 heure. La pĂąte devrait doubler de volume. 7. DĂ©gonfler la pĂąte, et former le pain et le disposer dans le moule prĂ©alablement huilĂ© lĂ©gĂšrement 9 x 5 po /23 x 13 cm. Laisser lever environ 40 minutes couverts d'un linge propre toujours au four Ă©teint lumiĂšre allumĂ©e et tasse d’eau chaude. 8. PrĂ©chauffer le four Ă  350 °F 180 °C et cuire 30 minutes. Source dĂ©clinaison DĂ©linquances et saveurs » IMPRIMER LA RECETTE Tableaude conversion du poids spĂ©cifique du maĂŻs TĂ©lĂ©charger le tableau de conversion du poids spĂ©cifique du maĂŻs. Tableau de conversion du poids spĂ©cifique du maĂŻs (PDF, 51 Ko) Convertir en kilogrammes par hectolitre le poids obtenu en utilisant la mesure d’un demi-litre Sous les feux de l’actualitĂ©, les sources d’énergie renouvelables EnR ne sont pas toutes Ă©gales. Bien qu’occupant la premiĂšre place dans le bilan Ă©nergĂ©tique mondial, la biomasse n’est pas la plus Ă©tudiĂ©e. Ce qui suit est donc d’une grande importance pour qui veut comprendre ce que sont les sources d’énergie biosourcĂ©es, ou bioĂ©nergies, et quels en sont les dĂ©veloppements possibles. La transition Ă©cologique qui s’impose aujourd’hui Ă  toutes les sociĂ©tĂ©s, surtout industrialisĂ©es, nĂ©cessite un recours croissant aux sources d’énergie renouvelables EnR. Parmi elles, aux cĂŽtĂ©s des nouvelles techniques pour produire de l’électricitĂ©, la biomasse, historiquement utilisĂ©e depuis les dĂ©buts de l’humanitĂ©, occupe une place majeure. Mais qu’est-ce que la biomasse ? Issue principalement de l’agriculture, de l’élevage, des forĂȘts et de la mer, elle est relativement mĂ©connue sous cette appellatio gĂ©nĂ©rique car chacun de ces domaines procure des ressources finales trĂšs diffĂ©rentes les unes des autres, des produits alimentaires aux matĂ©riaux les plus variĂ©s et aux sources d’énergie utilisĂ©es pour l’éclairage, la cuisson, et surtout les combustibles destinĂ©s au chauffage. Pour bien comprendre la place prise et Ă  prendre par les produits de la biomasse dans un bilan Ă©nergĂ©tique Lire Le bilan Ă©nergĂ©tique, il est indispensable de remonter Ă  la dĂ©finition de la biomasse, Ă  ses propriĂ©tĂ©s Ă©nergĂ©tiques, Ă  son cycle de valorisation et aux diverses formes de sa contribution Ă  la satisfaction des besoins Ă©nergĂ©tiques Lire Les besoins d’énergie. 1. Qu’est-ce que la biomasse ? La biomasse, au cƓur du monde vivant, donc substrat essentiel de la biosphĂšre, est produite par les ĂȘtres que sont les plantes, les animaux, les insectes et les micro-organismes, principalement au cours de leur croissance. Elle a pour caractĂ©ristique fondamentale dĂȘtre constituĂ©e de matiĂšre organique, vĂ©gĂ©tale ou animale, ou tout au moins d’origine vĂ©gĂ©tale ou animale comme le sont les sĂ©diments fossiles aujourd’hui inertes hydrocarbures, ou n’étant plus vivants mais cependant habitĂ©s par des micro-organismes actifs, ce qui caractĂ©rise les rĂ©sidus, dĂ©chets, et autres matiĂšres fermentescibles qui, sous l’action de certaines bactĂ©ries, sont alors dĂ©nommĂ©es biodĂ©gradables[1]. La caractĂ©ristique chimique essentielle de la biomasse est d’ĂȘtre construite Ă  partir de molĂ©cules carbonĂ©es, structurĂ©es selon d’innombrables formules, presque toujours de type polymĂšres, appartenant Ă  des familles trĂšs connues de la chimie organique polysaccharides, ou lipides, par exemple. Dans ces assemblages de composants se trouvent gĂ©nĂ©ralement incorporĂ©s en faible quantitĂ© des Ă©lĂ©ments minĂ©raux, qu’on retrouve notamment dans les cendres des produits brĂ»lĂ©s. DĂ©finition lĂ©gale Depuis les assises du Grenelle de l’environnement septembre-novembre 2007 et la loi de programmation n°2009- 967, la biomasse est dĂ©finie lĂ©galement en France comme la fraction biodĂ©gradable des produits, dĂ©chets, et rĂ©sidus provenant de l’agriculture, y compris les substances vĂ©gĂ©tales et animales issues de la terre et de la mer, de la sylviculture et des industries connexes, ainsi que la fraction biodĂ©gradable des dĂ©chets industriels et mĂ©nagers » Figure 1. Cette dĂ©finition a Ă©tĂ© inspirĂ©e par celle prĂ©cĂ©demment retenue de la Directive 2001-77-CE du Parlement europĂ©en et entĂ©rinĂ©e par le Conseil du 27 septembre 2001, en vue de prĂ©ciser la nature des sources d’énergie renouvelables destinĂ©es Ă  la production de l’électricitĂ©. Il s’agit donc d’un rĂ©fĂ©rentiel de la rĂ©glementation intĂ©rieure europĂ©enne. Pour que la ressource biomasse » soit caractĂ©risĂ©e matiĂšre renouvelable, on suppose que la plante repousse aprĂšs avoir Ă©tĂ© prĂ©levĂ©e », ce qui implique que son stock soit gĂ©rĂ© de façon durable sans dĂ©croĂźtre avec le temps, sa quantitĂ© de carbone incorporĂ©e demeurant ainsi stable. Les ressources constitutives de la biomasse D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les ressources de la biomasse accessibles sur notre planĂšte, issues de grands domaines de production, peuvent ĂȘtre classĂ©es de la maniĂšre suivante les produits issus de l’agriculture blĂ©, maĂŻs, pommes de terre, betterave, canne Ă  sucre, colza, tournesol, soja, palme et autres et de l’élevage graisses notamment, tous dĂ©diĂ©s initialement du moins Ă  l’alimentation humaine ou animale auxquels s’ajoutent des plantes dĂ©diĂ©es Ă  la culture Ă©nergĂ©tique, comme le miscanthus gĂ©ant pour le bioĂ©thanol, le switchgrass ou le colza pour le biodiesel ; les co-produits et rĂ©sidus de l’agriculture et de l’élevage pailles, pulpes, drĂšches, tourteaux, fumier de bovins, lisier de porcs, fientes de volailles ; les ressources halieutiques produits animaux de la mer et des zones humides et leurs dĂ©chets, algues et microalgues, ces derniĂšres promises Ă  un grand avenir car trĂšs riches en Ă©nergie ; le bois des forĂȘts qui fournit en majeure partie les ressources de bois-Ă©nergie, utilisĂ©es pour la cuisson des aliments, le chauffage des logements et des collectivitĂ©s que complĂštent aussi les plantations d’arbres Ă  vocation Ă©nergĂ©tique, comme le peuplier, le pin, l’eucalyptus ou les taillis Ă  courte rotation TCR, soit quelques annĂ©es, en saule notamment ; les dĂ©chets naturels du bois et de la sylviculture plaquettes, sciure ainsi que ceux des industries du bois de construction copeaux, sciure et du bois d’emballage cagettes, palettes, tonnellerie, Ă  l’exception de ceux traitĂ©s par des produits chimiques toxiques ; les dĂ©chets issus des industries agro-alimentaires, des habitations et des collectivitĂ©s urbaines, souvent humides ou mĂȘme liquides, parmi lesquels les boues des eaux usĂ©es, les ordures mĂ©nagĂšres et rĂ©sidus organiques des dĂ©chetteries, les rĂ©sidus de la distribution et des cafĂ©s-restaurants ou ceux des espaces verts. 2. Contribution de la biomasse Ă  l’approvisionnement en Ă©nergie La biomasse a Ă©tĂ© utilisĂ©e par les animaux et par les hommes depuis les dĂ©buts de leur prĂ©sence sur terre, pour satisfaire trois grands besoins fondamentaux nourriture, matĂ©riaux, et Ă©nergie, sous diverses formes Lire Consommation mondiale d’énergie avant l’ùre industrielle. Des ressources primaires aux ressources utiles Les ressources sont des produits de la nature, mais ils sont rarement consommables directement les aliments doivent ĂȘtre Ă©pluchĂ©s, broyĂ©s, cuits ; les sources d’énergie captĂ©es et transformĂ©es par des convertisseurs tels que les meules de charbon de bois ou les moulins Ă  eau ou Ă  vent ; les matĂ©riaux bois, laine ou cuir travaillĂ©s Ă  l’aide d’outils. Ces successions de transformation Figure 2 forment des filiĂšres qui vont des ressources primaires, naturellement accessibles, extraites ou cultivĂ©es rayonnement solaire, vent, Ă©nergie hydraulique, gĂ©othermie, Ă©nergie nuclĂ©aire, et Ă©nergie chimique contenue dans les vĂ©gĂ©taux et animaux ; aux produits finaux bĂ»ches, pellets, boues, gaz, carburants, Ă©lectricitĂ© eux mĂȘme transformĂ©s en sources d’énergie utile dĂ©ployĂ©e pour tous usages biologiques mĂ©tabolisme, mĂ©caniques force motrice des machines, des vĂ©hicules, thermiques et chimiques. Ces transformations s’opĂšrent avec des rendements trĂšs variables selon la nature de la ressource, selon son taux d’humiditĂ©, sa densitĂ© Ă©nergĂ©tique et selon les procĂ©dĂ©s de transformation mis en Ɠuvre, mais Ă©videmment avec un rendement de consommation toujours infĂ©rieurs Ă  1 = 100%. D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la valorisation de la biomasse consiste donc Ă  transformer des ressources primaires en vue d’obtenir les produits finaux correspondant aux divers besoins matĂ©riels des consommateurs nourriture, matĂ©riaux, et Ă©nergie, au sein de diffĂ©rentes filiĂšres. Dans le cas de la biomasse-Ă©nergie, l’énergie est Ă©changĂ©e sous de multiples formes, dans son flux de production et en interaction avec son environnement. D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la valorisation de la biomasse consiste donc Ă  transformer des ressources primaires en vue d’obtenir les produits finaux correspondant aux divers besoins matĂ©riels des consommateurs nourriture, matĂ©riaux, et Ă©nergie, au sein de diffĂ©rentes filiĂšres. Dans le cas de la biomasse-Ă©nergie, l’énergie est Ă©changĂ©e sous de multiples formes, dans son flux de production et en interaction avec son environnement. Lire La consommation mondiale d’énergie 1800-2000 dĂ©finitions et mesures, sources, rĂ©sultats. Place de la biomasse parmi les ressources Ă©nergĂ©tiques primaires Tant au niveau mondial qu’à celui de la plupart des pays, surtout peu industrialisĂ©s, la biomasse reste de trĂšs loin la premiĂšre source d’énergie renouvelable dans la consommation des sources primaires d’énergie Figure 3. Hors nourriture, non considĂ©rĂ©e comme produit Ă©nergĂ©tique, elle reprĂ©sente environ 10% de toutes les sources primaires, derriĂšre le pĂ©trole, le charbon et le gaz naturel mais devant le nuclĂ©aire, l’hydroĂ©lectricitĂ© et les autres sources renouvelables. Cette part peut cependant varier considĂ©rablement d’une rĂ©gion du globe Ă  l’autre, en raison des diffĂ©rences de situations gĂ©ographiques, de ressources naturelles et surtout de niveaux de dĂ©veloppement Tableau 1. Tableau 1 Biomasse en % de la consommation d’énergie primaire de diverses rĂ©gions du monde Monde 10,4 Chine 7,1 Pays membres de l’OCDE 5,7 Inde 23,5 Japon 2,5 BrĂ©sil 27,7 Etats-Unis 4,7 Afrique 47,6 Europe 8,2 Afrique sub-saharienne 61,0 Pays non membres de l’OCDE 13,9 Afrique de l’Ouest 74,6 Moyen-Orient 0,1 Afrique du Centre 78,4 Russie 1,1 Afrique de l’Est 84,8 Source IEA, World Energy Outlook 2016 et Africa Energy Outlook 2014. Par rapport aux seules sources renouvelables, la part de la biomasse est presque toujours prĂ©dominante comme dans le cas de la France Figure 4. Comme l’ensemble des sources d’énergie renouvelable qui proviennent Ă  98% du soleil, la biomasse-Ă©nergie provient du rayonnement solaire. La quasi-totalitĂ© des Ă©nergies renouvelables est dĂ©carbonĂ©e il s’agit de la chaleur absorbĂ©e par la terre, les ocĂ©ans, et la biosphĂšre, de l’énergie utilisable indirectement sous forme hydroĂ©lectrique, Ă©olienne, ou marine, et de celle qu’on peut directement utiliser dans des capteurs solaires, thermiques sous forme de chaleur, ou photovoltaĂŻques sous forme d’électricitĂ© Lire Énergie solaire les bases thĂ©oriques pour la comprendre. Une autre part est carbonĂ©e. Il s’agit de la part de l’énergie solaire absorbĂ©e par la biomasse, y compris maritime, et transformĂ©e sous la forme d’une Ă©nergie chimique stockĂ©e. Elle rĂ©side surtout dans les plantes, ainsi que dans les ĂȘtres vivants, marins, vĂ©gĂ©taux et animaux, principalement dans les algues et le plancton. On la trouve en abondance dans le bois, dans les arbustes, les taillis ou l’herbe Lire PhotosynthĂšse et biomasse. Source d’énergie traditionnelle depuis les dĂ©buts de l’humanitĂ©, cette biomasse-Ă©nergie est aujourd’hui massivement consommĂ©e dans les pays du sud Afrique, Asie, pour satisfaire les besoins domestiques de cuisson des aliments et de chauffage des habitations. Le charbon de bois y est notamment encore trĂšs utilisĂ©. Mais des pays avancĂ©s l’utilisent aussi en raison de son abondance naturelle bois des forĂȘts du Canada, ou en plantant des forĂȘts pins, eucalyptus, palmiers Ă  huile, ou par l’exploitation de cultures comme celles de la canne Ă  sucre, source importante de carburant au BrĂ©sil. Les ressources de la biomasse sources d’énergie Les ressources de la biomasse peuvent toutes devenir des sources d’énergie. TrĂšs diversifiĂ©es, la quasi-totalitĂ© d’entre elles peuvent en effet se muer en combustibles, y compris les matiĂšres organiques humides telles que tissus des plantes et animaux abattus, dĂ©jections et eaux usĂ©es, mais parmi toutes ces ressources, c’est la matiĂšre sĂšche qui compte le plus. a/ En premier lieu, on trouve tous les usages Ă©nergĂ©tiques directs, sous forme de combustibles bois de chauffage bĂ»ches et rĂ©sidus naturels des forĂȘts, des taillis et des cultures tels que plaquettes forestiĂšres, paille, drĂšches d’orge, rafles de raisin et de maĂŻs, pulpes de betteraves, coques de tournesol et autres. Il n’est cependant pas souhaitable de brĂ»ler les rĂ©sidus agricoles, riches en matiĂšres organiques, notamment en protĂ©ine. b/ On dispose aussi des produits combustibles dĂ©rivĂ©s du bois, ayant donc subi des transformations artisanales ou industrielles charbon de bois, pellets, sciures, y compris pour les productions de chaleur urbaine, l’électro-gĂ©nĂ©ration. Leur valeur Ă©conomique est certaine. c/ Il existe par ailleurs des plantations de vĂ©gĂ©taux non alimentaires destinĂ©s Ă  la production d’énergie chaleur, Ă©lectricitĂ©, ou Ă©ventuellement Ă  la production de biogaz. On les appelle des cultures Ă©nergĂ©tiques dĂ©diĂ©es. Il s’agit gĂ©nĂ©ralement de plantes Ă  croissance rapide Ă  saules, pins, eucalyptus, miscanthus, switchgrass, sorgho. Ces cultures ne sont encore pas trĂšs dĂ©veloppĂ©es, leur intĂ©rĂȘt Ă©conomique n’étant pas toujours dĂ©montrĂ© Ă  des fins Ă©nergĂ©tiques bien qu’il puisse l’ĂȘtre pour des productions de matiĂšre comme la pĂąte Ă  papier. d/ Les cultures alimentaires, dont on connaĂźt la trĂšs grande diversitĂ©, sont toutes des ressources potentiellement aptes Ă  devenir des marchandises Ă©nergĂ©tiques. Les aliments sont par nature des produits Ă  vocation Ă©nergĂ©tique indispensables Ă  la survie et aux activitĂ©s physiques et intellectuelles de tous les ĂȘtres vivants, humains, animaux, et vĂ©gĂ©taux. La plupart des produits de culture que l’on trouve dans l’agro-industrie peuvent donc ĂȘtre transformĂ©s en produits Ă©nergĂ©tiques, carburants principalement amidon des cĂ©rĂ©ales en bio-Ă©thanol, sucre de la betterave ou de la canne Ă  sucre Ă©galement en bio-Ă©thanol, huile des olĂ©agineux tournesol, colza, soja en biodiesel. On peut aussi cultiver du maĂŻs et d’autres plantes, notamment exotiques, en vue de fabriquer du biogaz, par mĂ©thanisation. Ce gaz peut ĂȘtre consommĂ© dans l’industrie, distribuĂ© dans des rĂ©seaux ou utilisĂ© comme carburant dans des vĂ©hicules. Ces transformations Ă©nergĂ©tiques de produits alimentaires sont aujourd’hui trĂšs dĂ©veloppĂ©es dans certains pays comme les États-Unis maĂŻs, l’Allemagne maĂŻs, ou le BrĂ©sil canne Ă  sucre, mais contestĂ©es dans la mesure oĂč leur culture perturbe Ă©conomiquement les marchĂ©s dont les cours peuvent ĂȘtre faussĂ©s et risque de crĂ©er des pĂ©nuries de nourriture. e/ À vocation ni Ă©nergĂ©tique ni alimentaire, certaines cultures produisent des matiĂšres et des matĂ©riaux utilitaires sous d’innombrables formes plantes Ă  fibres comme le coton, le lin, le chanvre, plantes dĂ©diĂ©es hĂ©vĂ©a, pour le caoutchouc, plantes mĂ©dicinales, plantes Ă  parfum, et mĂȘme plantes a priori alimentaires comme les pommes de terre, mais utilisĂ©es pour des productions de polymĂšres trĂšs divers, notamment pour la fabrication des matiĂšres plastiques et de multiples produits de chimie fine cosmĂ©tiques, solvants, adjuvants, dĂ©tergents, adhĂ©sifs, isolants, colorants et peintures. Les produits de ces cultures ne sont gĂ©nĂ©ralement pas utilisĂ©s Ă  des fins Ă©nergĂ©tiques. f/ Les dĂ©chets de toutes sortes, sont, en revanche, de plus en plus transformĂ©s en matiĂšres Ă©nergĂ©tiques, notamment en vue de produire du biogaz, par fermentation mĂ©thanisation ou par mĂ©thanation. g/ Restent les algues qui sont d’abord un aliment pour de nombreuses populations d’Asie et utilisĂ©es assez abondamment dans le monde occidental spiruline, par exemple, surtout comme ingrĂ©dient pour des usages pharmaceutiques et cosmĂ©tiques. Les micro-algues, aujourd’hui objet de nombreuses Ă©tudes et expĂ©rimentations, notamment par des techniques d’aquaculture, sont connues pour leurs propriĂ©tĂ©s Ă©nergĂ©tiques remarquables, dues Ă  leur contenu trĂšs Ă©levĂ© en matiĂšres olĂ©agineuses. On les considĂšre pour cette raison comme une source potentielle importante de biocarburants biodiesel, mais seulement dans les 15 ou 20 annĂ©es Ă  venir Figure 5. 3. PropriĂ©tĂ©s Ă©nergĂ©tiques de la biomasse D’oĂč provient l’énergie contenue dans la biomasse ? Elle a pour origine la photosynthĂšse, mais elle dĂ©pend ensuite du contenu Ă©nergĂ©tique des diverses ressources de la biomasse, lui-mĂȘme produit des rendements de transformation. PhotosynthĂšse GrĂące aux pigments de la chlorophylle, les vĂ©gĂ©taux Ă©laborent leur biomasse sous l’effet de la photosynthĂšse, processus dans lequel des molĂ©cules organiques glucides, notamment le glucose, monomĂšre du sucre sont Ă©laborĂ©es sous l’action du rayonnement solaire, par absorption de gaz carbonique de l’atmosphĂšre et rĂ©action sur des molĂ©cules d’eau, rejetant en mĂȘme temps de l’oxygĂšne dans l’atmosphĂšre. Énergie lumineuse + 6 CO2 + 6 H2O Ă  C6H12O6 + 6 O2 Cette Ă©nergie d’origine solaire est ainsi convertie et stockĂ©e, en partie, sous forme d’énergie chimique, constituant une rĂ©serve utile pour l’accomplissement des fonctions vitales de la plante, dont sa nutrition et sa respiration. Celle-ci s’exerce en l’absence de lumiĂšre, la nuit, en consommant de l’oxygĂšne et rejetant du gaz carbonique, dans une rĂ©action de combustion analogue Ă  celle de la respiration des animaux et des hommes, qui restitue de la chaleur Lire PhotosynthĂšse et biomasse. Ce cycle complet photosynthĂšse / respiration combustion est neutre du point de vue carbone, le CO2 rejetĂ© dans l’atmosphĂšre au cours de la combustion y ayant Ă©tĂ© prĂ©cĂ©demment absorbĂ© par la plante, dans la photosynthĂšse. Contrairement Ă  ce qui se passe dans la combustion des combustibles fossiles, sur une durĂ©e permettant aux vĂ©gĂ©taux de se rĂ©gĂ©nĂ©rer, il n’y a pas donc d’émission de CO2 dans l’utilisation du bois-Ă©nergie. Selon les espĂšces de plantes considĂ©rĂ©es, la photosynthĂšse Ă©labore diverses molĂ©cules importantes dans le stockage Ă©nergĂ©tique de la plante, notamment le saccharose sucre polymĂšre du glucose, l’amidon polymĂšre encore plus complexe, prĂ©sent surtout dans les cĂ©rĂ©ales, le glycĂ©rol prĂ©sent dans les olĂ©agineux et riche en Ă©nergie et surtout la cellulose, composante majeure du bois et des plantes herbacĂ©es, riches aussi en fibres coton. Dans le bois, cette molĂ©cule est associĂ©e Ă  des hĂ©mi-celluloses et Ă  de la lignine. Les algues et microalgues absorbent et stockent aussi par photosynthĂšse des quantitĂ©s considĂ©rables de carbone, les ocĂ©ans occupant environ 70 % de la surface de notre planĂšte. Sur le plan quantitatif et Ă  l’échelle planĂ©taire, les rĂ©actions de photosynthĂšse absorbent annuellement au moins 100 milliards de tonnes Gt de carbone, stockant ainsi environ 100 milliards de tonnes d’équivalent pĂ©trole Gtep d’énergie dont 59 pour la vĂ©gĂ©tation terrestre, ce qui correspond Ă  8 fois la consommation mondiale d’énergie, de l’ordre de 12 Gtep[2]. L’énergie solaire diffusĂ©e sur la terre ocĂ©ans compris est gigantesque en moyenne environ 0,3 kW par m2, ce qui correspond Ă  3000 kW par hectare ou 300 000 kW par km2. Mais une trĂšs faible partie de cette Ă©nergie est en fait transformĂ©e par photosynthĂšse, soit moins de 1/1000e de la quantitĂ© reçue, en raison de l’effet de nombreux facteurs physiques pertes thermiques et liĂ©es au spectre lumineux notamment, chimiques rĂ©actions auxiliaires, environnementales tempĂ©rature, prĂ©sence d’eau, dispersion et orientation des plantes et des feuilles, entre autres. Bien que, dans les conditions les plus favorables, l’énergie rĂ©cupĂ©rĂ©e par photosynthĂšse puisse atteindre 5 Ă  6 % de l’énergie captĂ©e, elle reprĂ©sente en dĂ©finitive, et en moyenne, nettement moins de 1%. À titre de comparaison, les cellules photovoltaĂŻques offrent des rendements pouvant atteindre environ 20 %. La biomasse est donc une source d’énergie trĂšs abondante mais extrĂȘmement diffuse ! Rendement matiĂšre des plantes et contenu Ă©nergĂ©tique Pour comprendre le rendement Ă©nergĂ©tique de la biomasse, il faut d’abord s’interroger sur les quantitĂ©s de matiĂšre vĂ©gĂ©tale produites par les plantes dans l’espace et dans le temps, donc Ă  leur rendement matiĂšre. Cette quantitĂ© dĂ©pend fortement de la nature du vĂ©gĂ©tal, mais tout autant du climat, de la disponibilitĂ© de l’eau et des nutriments, ainsi que des modes de culture, voire de prĂ©dation. La production brute Pb de biomasse, dans l’agriculture, est Ă©valuĂ©e en kilogrammes ou en tonnes par hectare et par an. La production naturelle de biomasse est trĂšs variable selon les rĂ©gions et les climats. Elle peut atteindre jusqu’à 20 tonnes/hectare t/ha dans les rĂ©gions tropicales. Pour produire du bioĂ©thanol, sur un hectare et par an, on peut obtenir les quantitĂ©s de matiĂšre brute rĂ©coltĂ©es suivantes[3] BlĂ© 7,5 tonnes, soit 4,2 t d’amidon, puis 26 hectolitre hl d’éthanol MaĂŻs 10 tonnes, soit 6,3 t d’amidon, puis 40 hl d’éthanol Betterave 96 t soit 16 t de sucre, puis 96 hl d’éthanol Canne Ă  sucre 90 Ă  110 t, soit 80 Ă  100 t de sucre, puis 90 hl d’éthanol. Mais l’eau occupant une part importante, voire trĂšs importante, de la masse vĂ©gĂ©tale, aussi bien dans les champs et les prairies que dans les forĂȘts, et encore bien plus dans les algues, il est nĂ©cessaire de prĂ©ciser si l’on parle de biomasse naturelle contenant son eau, ou de matiĂšre sĂšche. Cette distinction concerne surtout le bois, qui, coupĂ© fraĂźchement, peut contenir plus de 50 % d’eau. Mais pour bien brĂ»ler il doit en contenir moins de 20 %. Le contenu Ă©nergĂ©tique des combustibles est mesurĂ© par leur pouvoir calorifique, dit supĂ©rieur [PCS] lorsqu’il inclut l’énergie nĂ©cessaire Ă  la vaporisation de l’eau, incontournable au cours de la combustion, et dit infĂ©rieur [PCI] aprĂšs dĂ©duction de cette chaleur latente. Sur ces bases, une tonne de matiĂšre sĂšche a un contenu Ă©nergĂ©tique moyen de 0,45 tep. Une production vĂ©gĂ©tale de 10t/ha/an correspond donc Ă  4,5 tep ; il s’agit lĂ  d’une production dĂ©jĂ  relativement Ă©levĂ©e. Une tonne de bois d’humiditĂ© relative Ă  25 % contient en effet 0,33 tep, ce qui Ă©quivaut tout de mĂȘme Ă  3 833 kWh. A titre de comparaison, une tonne de carburant fossile, essence, fuel domestique, ou gaz naturel, contient de 1 Ă  1,12 tep, donc au moins 3 fois plus d’énergie Lire Les unitĂ©s d’énergie. Rendement Ă©nergĂ©tique La notion de rendement Ă©nergĂ©tique est un concept gĂ©nĂ©ral, utilisĂ© lors des transformations d’une Ă©nergie en une autre forme d’énergie dans une machine, un corps vivant, un processus de production de combustible ou de carburant. Lorsque la fabrication d’un combustible ou d’un carburant, bio ou pas, nĂ©cessite la consommation d’une Ă©nergie extĂ©rieure processus allo-thermique, son rendement est gĂ©nĂ©ralement infĂ©rieur Ă  celui obtenu dans le cas contraire. Mais il faut aussi tenir compte de la nature, renouvelable ou non, de cette Ă©nergie extĂ©rieure. Les professionnels de l’énergie appellent ainsi Indice Ă©nergĂ©tique Ie le rapport entre l’énergie restituĂ©e sous forme de produit final carburant et celle de l’énergie fossile consommĂ©e. Lorsque l’on dispose de vĂ©gĂ©tal destinĂ© Ă  produire de l’énergie, on sait Ă©valuer la quantitĂ© d’énergie par hectare qu’il contient. On connaĂźt ainsi la production brute d’énergie Pb accessible. Elle est calculĂ©e en tep/ha/an. Mais la culture des vĂ©gĂ©taux travail des sols, production des engrais, leur rĂ©colte usages des tracteurs, des machines et surtout les transformations permettant de passer de la ressource primaire au produit final combustibles solides, chaleur, biogaz ou carburants nĂ©cessitent de consommer beaucoup d’énergie, aujourd’hui fossile, selon une quantitĂ© EF. La valeur Ă©nergĂ©tique du produit final en est d’autant rĂ©duite. Celle-ci est Ă©valuĂ©e aussi en tep/ha/an, la production nette Pn = Pb – EF tep/ha/an peut alors ĂȘtre calculĂ©e. Cette fabrication, aprĂšs rĂ©colte, introduit donc des pertes de rendement, dĂ©pendant notamment des procĂ©dĂ©s mis en Ɠuvre. Il en est ainsi, par exemple, de la fabrication biologique de biogaz par mĂ©thanisation, ou fabrication thermochimique de gaz de synthĂšse. On peut alors dĂ©finir un rendement Ă©nergĂ©tique RE = Pn / Pb de ce vĂ©gĂ©tal, exprimĂ© en %. D’un point de vue Ă©conomique, le calcul du rendement Ă©nergĂ©tique, donc le calcul des coĂ»ts, pourrait aussi prendre en compte la valorisation, ou non, des coproduits issus de l’élaboration du produit final, co-produits tels que tourteaux, drĂšches et pulpes de betterave. D’une maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, cette mĂ©thode de calcul inspirĂ©e de l’analyse du cycle de vie ACV donne des rĂ©sultats assez variables, principalement en raison de la prise en compte de la qualitĂ© renouvelable ou non des Ă©nergies grises utilisĂ©es. Du coup, elle peut produire des rĂ©sultats contestĂ©s 42 % en France, 10 % aux États-Unis pour de l’éthanol issu de blĂ©, de maĂŻs, ou de betterave, donc aprĂšs transformation de la molĂ©cule amidon, sucre en biocarburant. On considĂšre cependant qu’en moyenne la valorisation Ă©nergĂ©tique sous forme d’éthanol de ces cĂ©rĂ©ales conduit Ă  obtenir un rendement Ă©nergĂ©tique de 40 %, l’usage des Ă©nergies non renouvelables absorbant donc 60 % de la ressource primaire. 4. Valorisation de la biomasse Les transformations opĂ©rĂ©es en vue de la valorisation de la biomasse apportent une valeur Ă©conomique aux ressources traitĂ©es, mais nĂ©cessitent des consommations de matiĂšre eau, intrants et d’énergie, donc absorbent d’autres ressources utilitaires, qui ont un coĂ»t et des incidences environnementales. Elles s’exercent par ailleurs presque toujours en plusieurs Ă©tapes au cours desquelles la matiĂšre est soit construite soit dĂ©construite. Construction et dĂ©construction de la matiĂšre Cycle en M » ConcrĂštement, on peut illustrer symboliquement et temporellement ce processus par un Cycle en M » dans lequel quatre phases principales se dĂ©roulent successivement, au sein d’un diagramme Temps/entropie » reprĂ©sentatif de l’ordre et du dĂ©sordre » de la matiĂšre Figure 6 une phase de croissance du vĂ©gĂ©tal, naturelle sauvage ou cultivĂ©e agriculture au cours de laquelle la plante se construit et se diffĂ©rencie son ordre y croĂźt, donc son entropie y diminue ; une phase de dĂ©construction sciage du bois, trituration de bulbes, mouture de grains, Ă©laboration de pĂąte Ă  papier ou hydrolyse, par exemple au cours de laquelle son ordre dĂ©croit donc son entropie augmente ; elle fournit alors de la matiĂšre d’Ɠuvre telle que bois, matĂ©riau farine ou glucose ; une phase de construction du produit final tel que meuble, pain, papier ou biocarburant ; une phase de consommation destruction, dans laquelle la matiĂšre du produit est gĂ©nĂ©ralement dĂ©composĂ©e nourriture ou combustion d’un carburant, par exemple, donc Ă  nouveau dĂ©construite. La premiĂšre Ă©tape du M » Ă©tant celle de la crĂ©ation de la ressource croissance du vĂ©gĂ©tal, et la derniĂšre celle de sa consommation, les Ă©tapes 2 et 3 de la valorisation correspondent successivement Ă  une premiĂšre puis une seconde transformation. Pour fabriquer des pellets de bois, on dĂ©construit d’abord les troncs d’arbres par sciage, broyage puis sĂ©chage, et on construit ensuite les granulĂ©s par moulage Ă  haute pression, sans colle ni liant. De mĂȘme, le bioĂ©thanol est fabriquĂ© par broyage et extraction du glucose des betteraves ou de la canne Ă  sucre, suivis d’une fermentation et d’une distillation. Toutes ces opĂ©rations engendrant des rĂ©sidus ou dĂ©chets, lesquels retournent tĂŽt ou tard dans la nature ou sont rĂ©cupĂ©rĂ©s et retraitĂ©s, le M ci-dessus, rebouclĂ©, est donc topologiquement un cycle. La rĂ©cupĂ©ration des dĂ©chets reprĂ©sente par elle-mĂȘme un vaste secteur Ă©conomique, dotĂ© de nombreuses filiĂšres. Elle s’inscrit dans le cadre de l’économie circulaire, inscrite dans la loi sur la transition Ă©nergĂ©tique, mais aussi d’un principe nouveau de la valorisation de la biomasse celui des transformations en cascade Figure 7. Dans ce concept important, les rĂ©sidus ne sont pas considĂ©rĂ©s comme des dĂ©chets mais comme de nouvelles matiĂšres d’Ɠuvre appelĂ©es co-produits, valorisables, dont les transformations crĂ©eront des rĂ©sidus eux mĂȘme susceptibles de devenir valorisables. Par ailleurs, en fin de cascade, les vrais dĂ©chets, considĂ©rĂ©s techniquement comme tels, conservent une valeur Ă©conomique parce qu’ils contiennent gĂ©nĂ©ralement encore de l’énergie noyaux d’olives brĂ»lĂ©s dans des chaudiĂšres d’usine, par exemple. L’économie circulaire est ainsi appelĂ©e Ă  jouer un rĂŽle particuliĂšrement important dans la gestion de l’énergie d’une rĂ©gion ou d’un pays. FiliĂšres de valorisation et systĂšme de production biosourcĂ©e D’un point de vue Ă©conomique, les transformations de construction-dĂ©construction s’opĂšrent au sein de filiĂšres dans lesquelles divers acteurs crĂ©ent ou entretiennent la ressource primaire agriculteurs, sylviculteurs, produisent les agro-ressources industriels, cultivent ou rĂ©coltent les produits de la mer pĂȘcheurs, aquaculteurs, puis Ă©laborent les produits finaux industriels en tous genres. Dans les siĂšcles passĂ©s, ces filiĂšres dites traditionnelles Ă©taient par nature monoflux » parce qu’organisĂ©es autour d’un flux principal de matiĂšre reliant l’agriculteur, le sylviculteur ou le pĂȘcheur au consommateur final. Ainsi en allait-il de la production de bĂ»ches consistant simplement Ă  couper les troncs des arbres, Ă  les dĂ©biter puis Ă  les livrer aux particuliers utilisateurs en vue de leur combustion. Mais la biologie et la chimie sont passĂ©es par lĂ , et une triple vision des vĂ©gĂ©taux a pris le pas sur leur seule perception externe celle de la ressource massive plante Ă  l’état naturel, des cellules et fibres vision histologique et celle de leurs molĂ©cules. De nouvelles propriĂ©tĂ©s porteuses d’importants dĂ©bouchĂ©s Ă©conomiques sont apparues, permettant de multiplier les produits finaux issus d’une mĂȘme ressource. Elles ont permis de dĂ©velopper des filiĂšres arborescentes nouvelles, basĂ©es sur la chimie du vĂ©gĂ©tal et les biotechnologies Figure 8. Une mĂȘme plante, le maĂŻs par exemple, permet Ă  la fois de nourrir des volailles, de fabriquer de la polenta, de produire de l’amidon pour la pharmacie ou les fabriques de papier, du biogaz, de l’alcool industriel ou du bioĂ©thanol incorporĂ© dans l’essence des voitures ! Dans ce cas, l’arborescence des transformations est descendante, sa structure basĂ©e sur une, ou Ă©ventuellement plusieurs, ressources primaires mais sur une seule molĂ©cule plateforme » prĂ©sentant une diversification molĂ©culaire vers de multiples marchĂ©s. À l’inverse, un fabricant de carburants peut aussi produire du biodiesel avec une multitude de vĂ©gĂ©taux olĂ©agineux tournesol, colza, palme, toutes sortes de graisses animales, ou des algues. Dans ce second cas, l’arborescence de la ou des filiĂšres aboutissant Ă  ce carburant est ascendante un seul marchĂ©, mais de multiples ressources primaires. 5. Les produits Ă©nergĂ©tiques finaux et leurs usages Il existe en dĂ©finitive, dans la production d’énergies biosourcĂ©es, une pluralitĂ© de filiĂšres basĂ©es sur les ressources agricoles, forestiĂšres, marines et traitement des dĂ©chets, aboutissant Ă  diverses formes de sources finales d’énergie les biocombustibles solides bois-buches, pellets, charbon de bois, les biogaz, les biocarburants et l’électricitĂ©. Biocombustibles solides le bois-bĂ»ches et les pellets Le bois est principalement utilisĂ© Ă  des fins de chauffage, domestique ou collectif, d’oĂč la dĂ©signation de bois-Ă©nergie. Nombre de ses utilisateurs brĂ»lent des bĂ»ches directement issues des coupes de troncs effectuĂ©es dans les forĂȘts. Elles proviennent d’essences variĂ©es, feuillues ou rĂ©sineuses, dont le PCI dĂ©pend de la densitĂ© de la variĂ©tĂ© et surtout du degrĂ© d’humiditĂ© du bois utilisĂ©. S’il est sec, son pouvoir calorifique est presque identique pour toutes les essences entre 4 et 4,5 kWh/Kg. La combustion complĂšte du bois, disposant initialement d’un pouvoir calorifique supĂ©rieur PCS, nĂ©cessite la vaporisation de l’eau qu’il contient. Celle-ci absorbe une certaine chaleur latente qui diminue d’autant la quantitĂ© de chaleur utile, le pouvoir calorifique rĂ©siduel devenant pouvoir calorifique infĂ©rieur PCI. Un bois rĂ©putĂ© sec dont l’humiditĂ© est de 20% peut ainsi perdre la moitiĂ© de sa chaleur utile s’il est vert. Le processus de combustion du combustible se dĂ©roule en plusieurs Ă©tapes. L’énergie dĂ©gagĂ©e par un appareil de chauffage rempli d’une charge de bois varie en effet en fonction du temps. Ainsi un appareil d’une puissance nominale de 20 kW, par exemple, peut atteindre sur un temps relativement court une puissance de maximale de 50 kW, pour ensuite dĂ©croĂźtre progressivement pendant quelques heures. Le rendement thermique de la combustion dĂ©pend du combustible consommĂ© mais surtout de l’appareil de chauffage utilisĂ©, c’est pourquoi des dispositifs et appareils, inserts ou poĂȘles, de plus en plus performants sont proposĂ©s pour le chauffage domestique. Outre l’emploi de combustibles sous forme de bĂ»ches, les besoins de chauffage sont de plus en plus satisfaits par des matĂ©riaux issus de la premiĂšre ou de la deuxiĂšme transformation des arbres. Ce sont des combustibles d’origine industrielle, constituĂ©s soit de rĂ©sidus, Ă©corces ou copeaux, soit de plaquettes et de granulĂ©s fabriquĂ©s en vue de leur combustion dans des Ă©quipements thermiques individuels ou collectifs tels que les chaufferies au bois. Les granulĂ©s, Ă©galement appelĂ©s pellets, sont des biocombustibles solides se prĂ©sentant sous forme de cylindres, obtenus par compactage de sciure ou de copeaux de bois Figure 9. Leur densitĂ© Ă©nergĂ©tique est Ă©levĂ©e, surtout s’ils sont issus de bois rĂ©sineux. Ils sont vendus en sacs, ou en vrac. Ils sont fabriquĂ©s aujourd’hui par un nombre important de fournisseurs. Leurs principales caractĂ©ristiques sont les suivantes PCI de 4,7 Ă  5,3 kWh/kg 2 kg de pellets Ă©quivalent donc Ă  1 litre de mazout ; densitĂ© Ă©nergĂ©tique quatre fois supĂ©rieures Ă  celle des plaquettes forestiĂšres ; teneur en eau et en poussiĂšre infĂ©rieure Ă  10% ; teneur en cendre infĂ©rieure Ă  5%. Il existe enfin des biocombustibles solides ligneux, qui sont des bois de rebut, tels que les rĂ©sidus d’emballage, palettes et autres supports non souillĂ©s. Ils sont issus d’ateliers et d’usines de la filiĂšre bois, d’établissements de distribution, de commerces ou d’entreprises de transports. Inutilisables Ă  d’autres fins que la fourniture d’énergie, ils sont aptes Ă  ĂȘtre utilisĂ©s dans des chaudiĂšres et Ă©quipements similaires. L’utilisation domestique du bois-bĂ»che dans des cheminĂ©es, des chaudiĂšres et des poĂȘles reprĂ©sente une part trĂšs importante de la consommation de bois-Ă©nergie en France Tableau 2. Environ six millions de foyers, soit prĂšs d’un logement sur quatre, se chauffent de cette maniĂšre. Un renouvellement et une modernisation assez rapides du parc d’appareils conduit cependant ces utilisateurs Ă  recourir aux pellets, ce qui amĂ©liore l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique de leur installation. Une offre de solutions combinĂ©es bois+solaire thermique » pourrait se dĂ©velopper conjointement, pour des particuliers ou des habitants de logements collectifs neufs de taille limitĂ©e Tableau 2. Tableau 2 La biomasse Ă©nergie dans le bilan Ă©nergĂ©tique de la France en 2015 Consommation primaire CE Mtep % de CE Consommation finale CF Mtep % de CF Bois 9,8 3,9 Chauffage individuel 6,5 4,3 Mat. prem. biocarburants 3,1 1,2 Chauffage collectif 2,5 1,7 DĂ©chets menagers 1,0 0,4 Biocarburant 2,5 1,7 RĂ©sidus agr. 0,3 0,1 Biogaz 0,1 0,05 ElectricitĂ© 0,5 0,3 Total 14,2 5,6 12,1 9,05 Source. MinistĂšre Env. Energie. Chiffres-clĂ©s 2016. La production d’électricitĂ© comprend 0,45 Mtep de biogaz et 0,5 Mtep de bois et dĂ©chets dont une partie en cogĂ©nĂ©ration. Les % sont calculĂ©s sur une consommation primaire de 253 Mtep et une consommation finale de 150 Mtep L’emploi de chaudiĂšres dans des chaufferies collectives, fonctionnant souvent avec des plaquettes, associĂ©es Ă  des rĂ©seaux de chaleur chauffage urbain, principalement est une solution nettement plus efficace en termes de rendement. Cette solution est notamment bien adaptĂ©e au chauffage des locaux publics, industriels, ou agricoles dĂ©shydratation du fourrage, chauffage de serres ou d’étables. Combustibles solides le charbon de bois Le charbon de bois est un combustible utilisĂ© Ă  trĂšs grande Ă©chelle dans le monde, depuis de nombreux siĂšcles. Il prĂ©sente l’intĂ©rĂȘt d’offrir un pouvoir calorifique Ă©levĂ© ~8 kWh/kg par rapport Ă  celui du bois ~5 kWh/kg, sous une forme plus aisĂ©e Ă  transporter et Ă  manipuler que celle des bĂ»ches et autres branchages du bois de feu, particuliĂšrement lourd lorsqu’il est encore humide. Sa fabrication traditionnelle est par ailleurs facile Ă  rĂ©aliser, dans des meules implantĂ©es en pleine nature. Leur fonctionnement est basĂ© sur l’exĂ©cution d’une pyrolyse produisant un combustible riche en carbone, et laissant des cendres. On y entasse le bois puis on le recouvre d’un couvercle empĂȘchant sa combustion complĂšte dans l’air libre. On laisse cependant celui-ci pĂ©nĂ©trer partiellement en dessous ; l’opĂ©ration de fabrication dans l’enceinte met en Ɠuvre successivement un sĂ©chage du bois 20° Ă  110°, une prĂ©-carbonisation 110° Ă  270 °, puis une dĂ©composition exothermique dĂ©gageant divers gaz des vapeurs et du goudron 270 ° Ă  400 °, le tout parachevĂ© par un raffinement Ă  haute tempĂ©rature 400 ° Ă  500 °. BrĂ»lĂ© dans un foyer Ă  rendement Ă©levĂ© 25 % pour un poĂȘle ordinaire, notamment, le charbon de bois fournit une Ă©nergie utile de 2 kWh/kg, soit ~ 3 fois plus que celle issue d’une quantitĂ© de bois 5 fois supĂ©rieure Figure 10. À partir d’une mĂȘme quantitĂ© de vĂ©gĂ©tal, le rendement Ă©nergĂ©tique du charbon de bois est donc environ deux fois plus faible que celui du bois, ce qui signifie qu’il faut abattre deux fois plus d’arbres pour obtenir la mĂȘme quantitĂ© de chaleur. Si les forĂȘts exploitĂ©es Ă  cette fin ne sont pas rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©es, la production artisanale du charbon de bois est donc Ă©conomiquement nĂ©gative et territorialement destructrice. Dans divers pays en dĂ©veloppement, notamment en Afrique, en AmĂ©rique latine, et en Asie du Sud-Est, l’usage du charbon de bois, fabriquĂ© et utilisĂ© selon ces techniques, reste cependant trĂšs rĂ©pandu, soit une consommation mondiale d’environ 50 millions de tonnes ! La production de charbon de bois pourrait cependant ĂȘtre rĂ©alisĂ©e en milieu industriel Ă  une Ă©chelle importante, avec un bon rendement et dans des conditions Ă©cologiques convenables sylviculture qui mĂ©nageraient les ressources primaires. Des techniques de torrĂ©faction existent aussi, apportant une amĂ©lioration des capacitĂ©s calorifiques des combustibles obtenus. Il n’est pas superflu enfin de mentionner, parmi les produits Ă©nergĂ©tiques solides porteurs d’avenir, les briquettes combustibles obtenues par agglomĂ©ration de rĂ©sidus vĂ©gĂ©taux, principalement agricoles. Elles peuvent en effet offrir un contenu Ă©nergĂ©tique important mais elles nĂ©cessitent l’emploi d’un liant, et ont un pouvoir calorifique moindre que celui du charbon de bois. Biogaz par mĂ©thanisation ou mĂ©thanation La production d’énergie biosourcĂ©e peut aussi s’appuyer sur la transformation de dĂ©chets de toutes sortes, vĂ©gĂ©taux, animaux et humains ordures mĂ©nagĂšres en biogaz, riche en mĂ©thane, donc en calories, dĂ©nommĂ© gaz renouvelable ou parfois gaz vert. En 2017, il ne reprĂ©sente en France qu’une trĂšs faible part de la consommation de gaz 0,1 %, laquelle pourrait cependant augmenter jusqu’à 30% en 2030. Ce gaz peut ĂȘtre obtenu dans deux types de filiĂšres par voie biologique, via une dĂ©gradation de rĂ©sidus agricoles, de dĂ©jections animales ou humaines Ă  partir de micro-organismes, dans des unitĂ©s de fermentation il s’agit alors d’un processus de mĂ©thanisation ; par voie thermochimique, mettant en Ɠuvre des techniques de pyro-gazĂ©ification, s’appliquant plutĂŽt aux matiĂšres lignocellulosiques du bois ou de ses rĂ©sidus ; ces transformations conduisent Ă  la fabrication de composĂ©s chimiques tels que des gaz de synthĂšse, mĂ©langes d’oxyde de carbone et d’hydrogĂšne, aux dĂ©bouchĂ©s multiples ; le processus utilisĂ©, basĂ© sur une mĂ©thanation, est alors appelĂ© gazĂ©ification. La mĂ©thanisation des matiĂšres organiques, vĂ©gĂ©tales et animales La mĂ©thanisation des vĂ©gĂ©taux et des matiĂšres organiques est un phĂ©nomĂšne de fermentation biologique naturel qui s’effectue en milieu fermĂ©, dit anaĂ©robie. Il se produit spontanĂ©ment lorsque des dĂ©chets organiques humides sont confinĂ©s, par exemple dans un sac ou un conteneur. Du biogaz, composĂ© partiellement de mĂ©thane, est ainsi créé, accompagnĂ© d’une Ă©lĂ©vation de tempĂ©rature. Ce gaz Ă©tant combustible peut procurer de la chaleur, possiblement transformĂ©e en Ă©lectricitĂ© ; il peut aussi ĂȘtre transformĂ© en vue d’obtenir un gaz renouvelable injectable dans un rĂ©seau ou un biocarburant gazeux biomĂ©thane. Cette fermentation de la biomasse est effectuĂ©e dans un digesteur-mĂ©thaniseur », qui produit un mĂ©lange de mĂ©thane et de gaz carbonique, riche en Ă©nergie, ainsi qu’un rĂ©sidu mixte liquide et solide le digestat. Sa phase liquide peut servir d’engrais azotĂ©, sa phase solide d’amendement agricole comme du compost Figure 11. Divers types d’installations de mĂ©thanisation existent, y compris de gros mĂ©thaniseurs industriels certaines grandes fermes Ă©levant des bovins traitent leurs effluents d’élevage sur le site mĂȘme de leur exploitation, ces investissements Ă©tant nettement soutenus par les autoritĂ©s agricoles ; des centres de stockage de dĂ©chets dĂ©charges, tenus lĂ©galement de capter leur biogaz pour Ă©viter leur rejet sans combustion dans l’atmosphĂšre, valorisent ce gaz par combustion dans des chaudiĂšres ou mĂȘme en le transformant en biocarburant ; des sites de traitement d’effluents ou de dĂ©chets urbains boues d’épuration, le plus souvent ou industriels unitĂ©s de production agroalimentaires, usines de pĂąte Ă  papier valorisent aussi cette biomasse par mĂ©thanisation Lire MĂ©thanisation du traitement des eaux usĂ©es Ă  l’injection de biogaz dans le rĂ©seau. Des centres territoriaux de mĂ©thanisation, traitant dans un digesteur central des rĂ©sidus divers dĂ©chets de tonte, d’élagage, lisier ou fumier fonctionnent aussi. Ces installations, souvent coĂ»teuses et qui soulĂšvent frĂ©quemment des problĂšmes de rentabilitĂ©, ne sont toutefois mises en Ɠuvre que sur des sites de grosse capacitĂ©. Elles ne suppriment pas, par ailleurs, la nĂ©cessitĂ© de stocker environ 50% des tonnages de biomasse dans des dĂ©charges. Les installations de mĂ©thanisation utilisent en gĂ©nĂ©ral 50% d’effluents d’élevage, 25% de substrats agricoles carbonĂ©s et 25% de biodĂ©chets exogĂšnes. Les effluents d’élevage sont de vraies levures de la mĂ©thanisation, mais sont peu mĂ©thanogĂšnes et doivent donc ĂȘtre complĂ©tĂ©s par des substrats carbonĂ©s. Un projet agricole de ce type coĂ»te en moyenne ~1 million d’euros M€ pour une puissance Ă©lectrique fournie de ~150 kW de 50 Ă  1000 kW, avec une efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique totale de 65% environ. La chaleur est en gĂ©nĂ©ral peu valorisĂ©e, sauf pour le process lui-mĂȘme et l’énergie des bĂątiments, mais les digestats produits sont rĂ©cupĂ©rĂ©s, car la phase liquide est un engrais azotĂ©, la phase solide pouvant ĂȘtre utilisĂ©e comme compost. Biogaz par mĂ©thanation ou gazĂ©ification La gazĂ©ification est une opĂ©ration relativement complexe, effectuĂ©e sur des matiĂšres carbonĂ©es minĂ©rales ou organiques charbon, hydrocarbures ou sur la biomasse, en vue de produire un biogaz appelĂ© gaz de synthĂšse, qui est combustible mais est surtout utilisĂ© pour des transformations chimiques, notamment pour produire de l’hydrogĂšne Lire La production d’hydrogĂšne » vert . Le gaz de synthĂšse est un produit trĂšs valorisable, composĂ© essentiellement d’oxyde de carbone CO et d’hydrogĂšne H2. Dans cette opĂ©ration, dite thermochimique, il s’agit de transformer la biomasse en un gaz possĂ©dant de l’énergie Ă  l’aide d’un Ă©chage prĂ©alable, puis d’une phase de prĂ©paration, qui se dĂ©roule ensuite en plusieurs Ă©tapes, Ă  haute tempĂ©rature. Elle donne lieu Ă  une rĂ©action de pyrolyse suivie d’une combustion produisant la chaleur nĂ©cessaire pour sĂ©cher la matiĂšre d’Ɠuvre et permettre la gazĂ©ification des produits. Elle se dĂ©roule en milieu rĂ©ducteur on ajoute juste assez d’oxygĂšne pour apporter l’énergie nĂ©cessaire en vue d’activer les rĂ©actions de gazĂ©ification. On peut aussi fabriquer des biocarburants avec ce gaz Figure 12 Lire Biogaz, biomĂ©thane et Power-to-Gas. Ce gaz de synthĂšse peut ĂȘtre injectĂ© sur le rĂ©seau d’un distributeur ou utilisĂ© sur place pour produire de la chaleur ou de la chaleur et de l’électricitĂ© en co-gĂ©nĂ©ration. Les bio-carburants Les biocarburants ne datent pas d’hier. DĂšs l’antiquitĂ©, et sans doute avant, les hommes avaient dĂ©couvert le pouvoir calorifique des huiles vĂ©gĂ©tales, puisqu’ils utilisaient des lampes Ă  huile et connaissaient les vertus Ă©nergĂ©tiques de l’alcool, appelĂ© aujourd’hui Ă©thanol. Lorsque Rudolf Diesel inventa le moteur Ă  explosion, au dĂ©but du siĂšcle passĂ©, c’est un dĂ©rivĂ© pĂ©trolier qu’il a utilisĂ© mais le moteur Ă  Ă©thanol avait aussi Ă©tĂ© inventĂ©. Ce n’est que vers la fin du 20Ăšme siĂšcle que les grands agriculteurs, devenus agro-industriels, mais aussi les pĂ©troliers, ont compris que les cĂ©rĂ©ales, la betterave sucriĂšre, les produits olĂ©agineux colza, tournesol pouvaient ĂȘtre de gros pourvoyeurs d’énergie et donc permettre la production de biocarburants Figure 13. Mais les filiĂšres automobiles ne pouvaient fournir de nouveaux moteurs 100 % verts, technologiquement diffĂ©rents de ceux fonctionnant aux hydrocarbures fossiles ; par ailleurs il n’était pas question de dĂ©tourner massivement la production agricole des marchĂ©s alimentaires. C’est pourquoi la solution du mĂ©lange biocarburant–hydrocarbure, Ă  faible proportion de biocarburant 10 % a Ă©tĂ© adoptĂ©e en Europe, contrairement au BrĂ©sil qui a optĂ© pour des moteurs fonctionnant Ă  85 % d’éthanol, extrait d’une canne Ă  sucre abondante et bon marchĂ©. Comme dans le domaine alimentaire, oĂč l’on trouve des filiĂšres basĂ©es les unes sur les polysaccharides amidon et sucre, les autres sur les huiles et les graisses olĂ©agineux, protĂ©agineux, deux grandes filiĂšres dominent la production des biocarburants celle de l’alcool Ă©thylique Ă©thanol, et de son dĂ©rivĂ© l’éthyle tertiobutyle Ă©ther ETBE, et celle de l’éther mĂ©thylique d’huile vĂ©gĂ©tale EMHV ou biodiesel. La premiĂšre alimente les moteurs Ă  essence, la seconde les moteurs diesel. L’usage de biocarburants est trĂšs vertueux sur le plan Ă©cologique, Ă©conomique, et stratĂ©gique, car il entraĂźne une baisse importante des rejets atmosphĂ©riques de CO2, ouvre des dĂ©bouchĂ©s aux productions agricoles excĂ©dentaires, et contribue Ă  l’indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique des pays. Ces filiĂšres, aujourd’hui matures et dĂ©veloppĂ©es industriellement Ă  grande Ă©chelle, sont toutefois dĂ©nommĂ©es de 1Ăšre gĂ©nĂ©ration » car basĂ©es sur des ressources agricoles dites traditionnelles, et donc soumises Ă  terme Ă  une concurrence d’usage elles menacent non seulement la fourniture d’aliments Ă  des populations en forte croissance, donc mondialement de plus en plus nombreuses, mais entrent en concurrence avec les ressources d’origine pĂ©troliĂšre, aux cours fluctuants. C’est pourquoi le dĂ©veloppement de filiĂšres de 2Ăšme gĂ©nĂ©ration a Ă©tĂ© entrepris il s’agit d’extraire l’énergie contenue dans la partie non alimentaire des plantes, donc de leurs composants ligno-cellulosiques. ConcrĂštement cela consiste Ă  transformer les molĂ©cules de cellulose en glucose, qu’on soumet ensuite Ă  une fermentation permettant de produire de l’éthanol. Techniquement possible, le dĂ©veloppement de cette voie se heurte au problĂšme des rendements, au dĂ©part trĂšs faibles, et suppose donc la mise au point de procĂ©dĂ©s enzymatiques et mĂ©taboliques performants, Ă  partir de nouvelles enzymes et de levures. Joue en faveur de tels dĂ©veloppements l’avantage majeur des procĂ©dĂ©s biotechnologiques par rapport Ă  ceux de la chimie traditionnelle, thermo-chimie notamment ; les traitements s’effectuent sur des substrats hĂ©tĂ©rogĂšnes et non purifiĂ©s, dans des conditions opĂ©ratoires proches du naturel, c’est-Ă -dire dans des suspensions aqueuses diluĂ©es, Ă  basse tempĂ©rature, et sous une pression atmosphĂ©rique. Ces avantages sont nĂ©anmoins limitĂ©s par un certain nombre d’inconvĂ©nients liĂ©s Ă  la complexitĂ© des processus, Ă  la stabilisation des souches et Ă  la difficultĂ© de pilotage des opĂ©rations de fermentation. Le bioĂ©thanol Selon la nature de la biomasse, le bioĂ©thanol peut ĂȘtre fabriquĂ© par divers procĂ©dĂ©s Figure 14. Les graines de cĂ©rĂ©ales 1Ăšre gĂ©nĂ©ration peuvent soit ĂȘtre broyĂ©es puis liquĂ©fiĂ©es, avant de subir une saccharification, suivie d’une fermentation, d’une distillation et d’une dĂ©shydratation. Un autre procĂ©dĂ© consiste Ă  produire par centrifugation un lait d’amidon, en phase liquide, puis Ă  l’hydrolyser pour en extraire le glucose, qui est ensuite traitĂ© par fermentation, distillation, puis dĂ©shydratation. Si la biomasse source est constituĂ©e de canne Ă  sucre ou de betterave, on doit d’abord extraire le sucre, en le sĂ©parant de ses substrats tels que bagasse ou pulpes de betterave, puis, comme prĂ©cĂ©demment, le traiter par fermentation, distillation, et dĂ©shydratation Tableau 3. Lorsque la biomasse employĂ©e est ligno-cellulosique 2ĂšmegĂ©nĂ©ration, le bioĂ©thanol est fabriquĂ© selon les mĂȘmes principes aprĂšs un prĂ©-traitement mĂ©canique trituration, une hydrolyse est effectuĂ©e sous l’action d’enzymes pour Ă©laborer un substrat fermentescible, soumis alors Ă  des levures. AprĂšs cette fermentation le produit obtenu est distillĂ© pour en extraire l’éthanol. Ce procĂ©dĂ© nĂ©cessite donc de fabriquer les enzymes Ă  partir de bactĂ©ries et de champignons, et de disposer des levures appropriĂ©es. Ces enzymes et ces levures sont difficiles Ă  sĂ©lectionner et Ă  exploiter si l’on veut bĂ©nĂ©ficier d’un rendement Ă©levĂ© et de conditions de production Ă  grande Ă©chelle, en utilisant, de plus, diverses matiĂšres premiĂšres ; c’est pourquoi ce procĂ©dĂ©, dĂ©veloppĂ© notamment Ă  Pomacle Bazancourt projet Futurol, en est encore au stade prĂ©-industriel. Tableau 3 Rendements et coĂ»ts de la production de bio-Ă©thanol obtenue Ă  partir de diverses plantes Ressource vĂ©gĂ©tale QuantitĂ© brute rĂ©coltĂ©e tonnes Produit plateforme Produit final transformĂ© Ă©thanol hl CoĂ»t de production hors valorisation des coproduits €/litre CoĂ»t de production avec valorisation des coproduits €/litre- Betterave ~96 ~16 tonnes de sucre ~ 96 0,60 0,50 Canne Ă  sucre ~90 Ă  110 ~12 Ă  16 tonnes de sucre 80 Ă  100 0,20 MaĂŻs 10 6,3 tonnes d’amidon ~ 40 0,75 0,50 BlĂ© 7,5 4,2 tonnes d’amidon ~ 26 0,75 0,50 Source France Agrimer. Pour adapter parfaitement le bioĂ©thanol aux contraintes de fonctionnement des moteurs, les pĂ©troliers lui font subir une rĂ©action chimique avec un produit bien connu, l’isobutĂšne, pour obtenir la molĂ©cule ETBE. C’est le produit qui se trouve dans le carburant E10 distribuĂ© par les pompes Ă  essence, dans une proportion de 10%. Il faut cependant savoir, qu’à masse Ă©gale, le pouvoir calorifique du bioĂ©thanol n’est que 0,64 fois celui du super sans plomb. Le biodiesel Le biocarburant dĂ©nommĂ© biodiesel peut ĂȘtre fabriquĂ© Ă  partir de graines de vĂ©gĂ©taux olĂ©agineux, ce qui se pratique actuellement Ă  grande Ă©chelle ou sur la base de plantes cultivĂ©es, diffĂ©rentes selon les rĂ©gions tournesol et colza en Europe ; maĂŻs principalement utilisĂ© aux États-Unis ; soja et huile de palmiste en Asie produit issu des noyaux des fruits des palmiers Ă  huile, leur pulpe fournissant l’huile de palme. Dans tous les cas, les huiles de ces plantes doivent d’abord ĂȘtre extraites par une trituration, suivie d’une filtration. Les dĂ©chets de cette opĂ©ration sont des tourteaux, Ă©nergĂ©tiques et riches en protĂ©ines, trĂšs apprĂ©ciĂ©s notamment pour l’alimentation des animaux. Les huiles brutes sont ensuite semi-raffinĂ©es par un traitement de dĂ©mucilagination puis de neutralisation. Pour les rendre utilisables dans des moteurs, les huiles sont ensuite traitĂ©es chimiquement selon l’un ou l’autre de deux procĂ©dĂ©s distincts une trans-estĂ©rification, avec du mĂ©thanol, qui fournit un ester mĂ©thylique d’huile EMHV lequel est aussi apprĂ©ciĂ© pour Ă©laborer des lubrifiants et des solvants ; cette rĂ©action fournit en outre du glycĂ©rol, produit plateforme trĂšs utilisĂ© en chimie du vĂ©gĂ©tal ; une hydrogĂ©nation qui retire les atomes d’oxygĂšne indĂ©sirables. Il est intĂ©ressant de noter aussi que le biodiesel de 1Ăšre gĂ©nĂ©ration peut aussi ĂȘtre fabriquĂ© Ă  partir de graisses animales, et mĂȘme d’huiles usagĂ©es. Il existe aussi une filiĂšre biodiesel de 2Ăšme gĂ©nĂ©ration, utilisant des plantes dĂ©diĂ©es graminĂ©es ou des dĂ©chets ligneux. Dans ce cas c’est une voie thermochimique qui est mise en Ɠuvre. Elle comporte un prĂ©traitement par torrĂ©faction, puis une gazĂ©ification et une purification, suivie par une rĂ©action de Fischer Tropsch. Le pouvoir calorifique du biodiesel est proche de celui du gazole traditionnel, 1 tonne d’ester EMHV Ă©quivalant Ă  0,9 tonne de gazole. Les algues et les cyanobactĂ©ries Elles sont une autre source potentielle de biocarburants. Les algues et les cyanobactĂ©ries sont des organismes photosynthĂ©tiques dotĂ©s de propriĂ©tĂ©s particuliĂšrement intĂ©ressantes ils fixent environ la moitiĂ© du gaz carbonique absorbĂ© dans toute la biosphĂšre tandis que leur production de biomasse par unitĂ© de surface est plusieurs fois supĂ©rieure Ă  celle des vĂ©gĂ©taux terrestres. Ils pourraient donc jouer un rĂŽle essentiel dans la panoplie des ressources du futur. Le milieu vivant du plancton phytoplancton et zooplancton, dont il existe des milliers d’espĂšces, constitue la base de la chaĂźne alimentaire de l’ensemble des organismes marins poissons et autres produits de la mer, consommĂ©s massivement ; mais il existe aussi de nombreuses algues et animaux aquatiques des eaux douces riviĂšres ou lacs et des piscines d’aquaculture. Les dĂ©bouchĂ©s alimentaires des produits de la pĂȘche et de l’aquaculture occupent dĂ©jĂ  une place majeure dans l’économie mondiale, mais ce qui intĂ©resse encore plus aujourd’hui les chercheurs et industriels, ce sont les matiĂšres prĂ©sentes dans ces algues. DĂ©jĂ  exploitĂ©es depuis longtemps pour des usages biochimiques pharmacie et cosmĂ©tiques, certaines contiennent en effet des molĂ©cules particuliĂšrement riches en poly-saccharides, en protĂ©ines, en polyphĂ©nols, en lipides et en sels minĂ©raux. Dans les usages Ă©nergĂ©tiques, les microalgues sont extrĂȘmement intĂ©ressantes, car leur productivitĂ© surfacique est potentiellement trĂšs Ă©levĂ©e 50 000 litres d’huile par hectare, contre 6000 pour l’huile de palme ! À l’avenir, Ă  partir de procĂ©dĂ©s de photosynthĂšse naturelle ou artificielle, ces organismes pourraient convertir le CO2 de l’atmosphĂšre ou celui collectĂ© Ă  la sortie des grandes usines, dans des installations dĂ©diĂ©es, hors mer et hors terres Ă  vocation agricole, dans des bassins ou des lagunes saumĂątres ou alcalines fonctionnant directement ou non Ă  l’énergie solaire. Pourraient ainsi ĂȘtre Ă©laborĂ©es des molĂ©cules carbonĂ©es riches en Ă©nergie, en particulier des biocarburants Figure 15. Les choses n’en sont pas encore lĂ . Bien que, depuis plusieurs annĂ©es, des stations d’essais et de dĂ©monstration prĂ©industrielles dĂ©veloppent et testent activement des procĂ©dĂ©s de culture et d’extraction Ă  haut rendement de matiĂšres Ă©nergĂ©tiques huile principalement, ces perspectives sont, Ă  l’échelle d’une Ă©conomie rĂ©gionale ou nationale, restent lointaines 20 ans au moins. GĂ©nĂ©ration et co-gĂ©nĂ©ration d’électricitĂ© biosourcĂ©e La valorisation Ă©nergĂ©tique de la biomasse peut aller jusqu’à la gĂ©nĂ©ration d’électricitĂ© toutes les fois oĂč un coĂ»t avantageux du combustible 60€ / par tonne livrĂ©e ajoutĂ© au prix du CO2 Ă©vitĂ© 15€ / par tonne livrĂ©e rend la thermoĂ©lectricitĂ©-biomasse trĂšs compĂ©titive. Tel est le cas pour les industries et les collectivitĂ©s qui utilisent de plus en plus de chaufferies fonctionnant au bois ou Ă  la paille 3000 sites existants, croissance 5 Ă  10 % / an, dont une partie associĂ©es Ă  des installations de co-gĂ©nĂ©ration. La cogĂ©nĂ©ration est la production simultanĂ©e de deux Ă©nergies diffĂ©rentes dans un mĂȘme processus. Le cas le plus frĂ©quent est la production d’électricitĂ© et de chaleur, la chaleur Ă©tant issue de la production Ă©lectrique ou l’inverse. ConcrĂštement, le bois est brĂ»lĂ© dans le foyer d’une chaudiĂšre, qui produit de la vapeur haute pression, qui entraĂźne l’axe d’une turbine. Cet axe entraĂźne Ă  son tour un alternateur, qui produit de l’électricitĂ©. La vapeur d’eau basse pression issue de la turbine passe dans un condenseur, qui fournit de la chaleur Figure 16. Un bon exemple de ce type d’installation est fourni par l’usine de pĂąte Ă  papier de Saint FĂ©licien au QuĂ©bec. La fourniture, en cogĂ©nĂ©ration-biomasse, de 1 MW Ă©lectrique de puissance suppose, en moyenne, la production prĂ©alable de 5 MW thermiques, soit l’utilisation de 6 MW PCI en puissance d’énergie primaire-biomasse compte tenu d’un rendement chaudiĂšre de 85 %. Pour une exploitation de 7 000 H par an, soit 42 000 MWh PCI fournis, l’installation nĂ©cessite donc, pour 1MWe de puissance fournie, la combustion annuelle d’environ 14 000t de biomasse cellulosique fraĂźche. 6. Les bioĂ©nergies dans la transition Ă©nergĂ©tique Surtout depuis les derniĂšres dĂ©cennies du 20Ăšme siĂšcle, la transition Ă©nergĂ©tique est devenue une ardente obligation » Lire La transition Ă©nergĂ©tique un concept Ă  gĂ©omĂ©trie variable et La transition Ă©nergĂ©tique, un enjeu majeur pour la planĂšte. Pour Ă©viter la poursuite d’une dĂ©gradation de l’environnement planĂ©taire, dont de graves risques climatiques, tous les pays sont invitĂ©s Ă  rendre leur dĂ©veloppement Ă©conomique aussi soutenable que possible. En matiĂšre d’approvisionnement Ă©nergĂ©tique, cet objectif signifie une plus grande maĂźtrise de la demande, via plus de sobriĂ©tĂ© lorsqu’elle est possible et plus d’efficacitĂ© des utilisations de l’énergie, et une rĂ©orientation de l’offre vers des sources d’énergie moins polluantes et moins Ă©mettrices de gaz Ă  effet de serre GES que les sources fossiles. Quelle place doivent occuper les bioĂ©nergies dans les bilans Ă©nergĂ©tiques susceptibles d’assurer une transition Ă©nergĂ©tique ? Avantages des bioĂ©nergies Compte-tenu du recours massif au bois de feu dans les pays encore peu industrialisĂ©s, cette place est dĂ©jĂ , et de loin, la plus importante Ă  l’échelle mondiale. Elle devrait s’accroĂźtre encore et gagner de nouveaux pays au vu des nombreux avantages que prĂ©sente cette ressource Ă©nergĂ©tique la masse vĂ©gĂ©tale, Ă  l’échelle planĂ©taire, bien que trĂšs inĂ©galement rĂ©partie, est extrĂȘmement abondante ; la production annuelle de cellulose, principal composant du bois, est d’environ 100 milliards de tonnes, donc au moins vingt fois supĂ©rieure Ă  celle du pĂ©trole ; Ă  cette ressource s’ajoute la masse des dĂ©chets organiques rĂ©sidus agricoles et industriels, ordures, dĂ©chets verts Ă©conomiquement et Ă©cologiquement valorisables ; en France, ils reprĂ©sentent environ 600 millions de tonnes/an. par opposition Ă  l’usage des matiĂšres fossiles, bientĂŽt Ă©puisĂ©es, la biomasse est indĂ©finiment renouvelable, parce qu’à notre Ă©chelle humaine, l’énergie solaire sera toujours prĂ©sente, de mĂȘme que l’eau et le gaz carbonique, Ă  condition de respecter leur qualitĂ© et les grands Ă©quilibres naturels en trente ans, la vĂ©gĂ©tation mondiale a augmentĂ© de 14 % ! ; les bioĂ©nergies issues de cette biomasse sont trĂšs diversifiĂ©es combustibles solides sous forme de pellets, gazeux ou liquides, se prĂȘtent aisĂ©ment Ă  des formes de distribution multiples vrac, sacs, rĂ©seaux de chaleur, rĂ©servoirs de gaz ou distribution Ă  la pompe ; en outre, tous peuvent ĂȘtre convertis en Ă©lectricitĂ©, avec ou sans co-gĂ©nĂ©ration ; sur le plan Ă©cologique cycle du carbone, la biomasse est totalement vertueuse elle absorbe autant de CO2 par la photosynthĂšse qu’elle en rejette par la combustion des ĂȘtres vivants et par la combustion sous toutes ses formes ; son bilan carbone est donc neutre ; la production des bioĂ©nergies est aussi Ă©cologiquement avantageuse car ses processus de transformation se dĂ©roulent Ă  basse tempĂ©rature, Ă  l’exemple de la mĂ©thanisation Ă  la ferme ou de la production de bioĂ©thanol ; la combustion des biogaz peu carbonĂ©s est par ailleurs beaucoup moins polluante en particules fines que celle des hydrocarbures liquides ; toujours sur le plan Ă©cologique, cette biomasse est par nature biodĂ©gradable ; elle ne laisse donc Ă  court-moyen terme aucun dĂ©chet organique, les composants minĂ©raux mĂ©taux pouvant de plus ĂȘtre rĂ©cupĂ©rĂ©s Ă  des fins agronomiques ; sur le plan Ă©conomique, dans le contexte de l’économie circulaire, sa valorisation peut ĂȘtre intĂ©grale ; selon le principe de cascade, la plante entiĂšre fruits, tiges, feuilles, troncs, Ă©corce peut en effet Ă  ĂȘtre transformĂ©e, donc dotĂ©e de valeur ajoutĂ©e, et ce sur le lieu de production, sans transport et avec crĂ©ation d’emplois locaux ; last but not least, contrairement Ă  la plupart des sources renouvelables, les ressources issues de la biomasse sont stockables et peuvent mĂȘme stocker, aprĂšs conversion, celles issues de sources intermittentes comme dans le power-to-gas. InconvĂ©nients Ă  prendre en considĂ©ration Face Ă  tous ces avantages qui militent en faveur d’un trĂšs large recours aux bioĂ©nergies, plusieurs limites pourront venir, dans certains pays plus que dans d’autres, des inconvĂ©nients suivants la difficultĂ© d’accĂšs aux ressources, notamment dans les zones Ă  faible densitĂ© vĂ©gĂ©tale mais aussi dans les forĂȘts de montagne ainsi que les problĂšmes de transport de matiĂšre lourdes telles que les grumes ou de trop faible densitĂ© telles que les taillis ou les plantes herbacĂ©es ; les sur-coĂ»ts d’exploitation imputables Ă  la difficultĂ© Ă©conomique d’extraire les matiĂšres Ă©nergĂ©tiques dans les vĂ©gĂ©taux humides et matiĂšres organiques dĂ©jections animales, boues imbibĂ©es d’eau, ainsi que ceux du traitement et de la consommation d’énergie grise d’un bout Ă  l’autre de la chaĂźne de production des biogaz et biocarburants, principalement dans le cas des plantes Ă  faible rendement Ă©nergĂ©tique ou des dĂ©chets agricoles et sylvicoles ; le fait que tous les processus de combustion Ă©mettent des GES, mĂȘme si, sur une durĂ©e de quelques annĂ©es permettant la repousse des plantes, leur cycle du carbone est neutre ; les risques de pĂ©nurie ou de dĂ©sĂ©quilibre des marchĂ©s, notamment alimentaires, dĂ»s Ă  des concurrences d’usage, comme dans le cas d’agriculteurs allemands ou amĂ©ricains cultivant du maĂŻs uniquement pour produire du biogaz ou de l’éthanol ; s’agissant des biocarburants, Ă©thanol ou biodiesel, tous les moteurs ne sont pas encore aptes Ă  les utiliser Ă  100%. In fine, une Ă©valuation prĂ©cise des avantages de chaque bioĂ©nergie face Ă  ses concurrents potentiels pourra seule emporter la dĂ©cision, mais il y a fort Ă  parier qu’elle lui sera favorable dans de nombreuses situations, notamment dans les pays, riches en biomasse, mais encore trĂšs pauvres en utilisation de sources d’énergie modernes et efficaces Lire L’approvisionnement en Ă©nergie des populations d’Afrique non raccordĂ©es au rĂ©seau diagnostic et solutions et Quelles transitions Ă©nergĂ©tiques en Afrique subsaharienne ? Notes et rĂ©fĂ©rences [1] Les matiĂšres fossiles ou non- biodĂ©gradables ne sont lĂ©galement pas de la biomasse. [2] Source H. Bichat et P. Mathis [3] Source France Agrimer Bibliographie complĂ©mentaire Les ressources du futur issues du monde vĂ©gĂ©tal – – 408 p – Mars 2017 – Editeur Covabis Biocarburants / Cinq questions qui dĂ©rangent / / – / Editions Technip – 2008 Les triples A de la bio-Ă©conomie – EfficacitĂ©, sobriĂ©tĂ©, et diversitĂ© de la croissance verte –Ed. L’Harmattan – 294 P. – 2012 Ouvrage coordonnĂ© par Claude Roy – Le Club des Bio-Ă©conomistes. La biomasse, Ă©nergie d’avenir – HervĂ© Bichat et Paul Mathis – 225 p. – Editions Quae – Mars 2013 Bioraffinerie 2030 – Une question d’avenir – Pomacle Bazancourt – Ouvrage collectif. 252 p. – Sept 2014 – Ed. L’Harmattan Energies renouvelables en agriculture – Editions France Agricole / Bernard Pellecuer / 2015 Rapport de l’OPECST/ AssemblĂ©e nationale -SĂ©nat- De la biomasse Ă  la bioĂ©conomie une stratĂ©gie pour la France – 194 p – 10 fĂ©vrier 2016 – Audition publique du 25 juin 2015 Une stratĂ©gie bioĂ©conomie pour la France – Plan d’action 2018-2020 – Plaquette 12 pages MinistĂšre de l’agriculture – FĂ©vrier 2018 L’EncyclopĂ©die de l’Énergie est publiĂ©e par l’Association des EncyclopĂ©dies de l’Environnement et de l’Énergie contractuellement liĂ©e Ă  l’universitĂ© Grenoble Alpes et Ă  Grenoble INP, et parrainĂ©e par l’AcadĂ©mie des sciences. Pour citer cet article, merci de mentionner le nom de l’auteur, le titre de l’article et son URL sur le site de l’EncyclopĂ©die de l’Énergie. Les articles de l’EncyclopĂ©die de l’Énergie sont mis Ă  disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification International. Sila teneur en eau estUtilisez le tableau de conversion20,0 % ou moins: numĂ©ro no 6: 20,1 % Ă  35,0 %: numĂ©ro no 11A – pour Ă©valuer la teneur en eau selon la lecture au cadran et la tempĂ©rature du maĂŻs. numĂ©ro no 11B – pour ajuster la teneur en eau prĂ©liminaire selon le poids spĂ©cifique de l’échantillon de maĂŻs RĂ©coltĂ© assez humide 30-35 % d'humiditĂ©, le maĂŻs grain humide peut ĂȘtre broyĂ© et stockĂ© dans un silo Ă©troit ou dans un silo boudin. À condition d'en consommer plus de 150 kg par jour 40 vaches minimum de façon Ă  Ă©viter les risques d'Ă©chauffement Ă  la reprise.© WATIER-VISUELLa partie noble de la plante est une source d'amidon de qualitĂ©, qui s'associe bien Ă  l'herbe pĂąturĂ©e et aux fourrages riches en celluloses digestibles pour densifier les rations en Ă©nergie. UTILISÉ POUR L'ALIMENTATION DES PORCS depuis les annĂ©es cinquante, le maĂŻs grain humide MGH entre de plus en plus souvent dans la ration des vaches laitiĂšres. Dans ce cas, c'est un concentrĂ© intĂ©ressant pour valoriser la culture du maĂŻs, en complĂ©ment de l'ensilage plante entiĂšre. Cela permet de gagner en autonomie alimentaire sans engager de frais de sĂ©chage et sans besoin de structure de stockage. Certains nutritionnistes privilĂ©... Vous avez parcouru 6% de l'article > AccĂ©dez Ă  tous les articles > Recevez la newsletter > Recevez 2 numĂ©ros chez vous UTILISÉ POUR L'ALIMENTATION DES PORCS depuis les annĂ©es cinquante, le maĂŻs grain humide MGH entre de plus en plus souvent dans la ration des vaches laitiĂšres. Dans ce cas, c'est un concentrĂ© intĂ©ressant pour valoriser la culture du maĂŻs, en complĂ©ment de l'ensilage plante entiĂšre. Cela permet de gagner en autonomie alimentaire sans engager de frais de sĂ©chage et sans besoin de structure de stockage. Certains nutritionnistes privilĂ©gieraient mĂȘme le maĂŻs grain humide sur l'ensilage plante entiĂšre dans la ration des laitiĂšres, en l'associant Ă  d'autres fourrages de OU INERTÉ, DEUX MODES DE CONSERVATIONIl existe essentiellement deux techniques de conservation du maĂŻs grain humide. Chacune impose une absence d'oxygĂšne, donc un mode de stockage Ă©tanche. Si le grain est moissonnĂ© assez tĂŽt, Ă  une humiditĂ© entre 30 et 35 %, il peut ĂȘtre ensilĂ© aprĂšs avoir Ă©tĂ© broyĂ© et tassĂ©. Dans ce cas, les bactĂ©ries lactiques fermentent les glucides et abaissent rapidement le pH 4 Ă  4,5. Cette conservation se fait en silo couloir Ă©troit ou en silo boudin, mais impose un avancement minimum de 10 cm par jour de façon Ă  Ă©viter la reprise en fermentation. Autre mĂ©thode de conservation l'inertage. Elle concerne des grains moissonnĂ©s plus secs 2 Ă  30 % d'humiditĂ© qui sont conservĂ©s entiers, souvent dans un big bag respiration des grains consomme l'oxygĂšne et produit du gaz carbonique pour un abaissement modĂ©rĂ© du pH 5 Ă  5,5. L'inertage en big bag de 800 kg est recommandĂ© pour des consommations quotidiennes infĂ©rieures Ă  150 kg bruts, mais elle impose un broyage ou un aplatissage Ă  la reprise. Il existe une autre mĂ©thode qui permet d'Ă©viter tout broyage. Il s'agit d'un traitement Ă  l'ammoniac des grains avant de les stocker hermĂ©tiquement en big bag. L'ammoniac dĂ©grade la paroi cireuse du grain, ce qui permet de l'utiliser en l'Ă©tat par la vache laitiĂšre sans gaz est injectĂ© dans le maĂŻs grain entier, Ă  raison de 20 kg/t avant son stockage en big bag. L'humiditĂ© doit ĂȘtre suffisante 32 Ă  38 % pour bien fixer l'ammoniac. L'intĂ©rĂȘt de cette mĂ©thode est aussi d'enrichir le maĂŻs en azote 140 g de PDIN/PDIE au lieu de 82 g pour un MGH non traitĂ©. Comme l'ammoniac imprĂšgne l'amidon du grain, il permet un enrichissement en PDIA non nĂ©gligeable 82 g au lieu de 60 g. La technique apparaĂźt trĂšs intĂ©ressante dans cette pĂ©riode de correcteur azotĂ© hors de prix. Le maĂŻs grain ainsi traitĂ© peut se conserver deux Ă  trois ans dans son big bag, et reste beaucoup plus stable Ă  l'ouverture qu'un maĂŻs inertĂ©. Le prix du traitement Ă  l'ammoniac se situe dans une fourchette de 38 Ă  40 €/t. Le maĂŻs grain est la partie noble de la plante. Qu'il soit sec ou humide 25 Ă  35 % d'humiditĂ©, il possĂšde la mĂȘme composition chimique, avec Ă©videmment une dominante en amidon 742 g/kg de MS supĂ©rieure au blĂ© 698 g/kg.UNE SOURCE D'AMIDON DE BONNE QUALITÉDe ce fait, sa densitĂ© Ă©nergĂ©tique est trĂšs Ă©levĂ©e 1,22 UFL/ kg de MS, bien au-dessus d'un ensilage maĂŻs plante entiĂšre qui intĂšgre une partie tige-feuilles assez pauvre moins de 0,6 UFL. Dans les rations pour vaches laitiĂšres, le maĂŻs grain a aussi la rĂ©putation d'ĂȘtre dĂ©gradĂ© plus lentement dans le rumen, donc potentiellement moins acidogĂšne. C'est indĂ©niable pour le maĂŻs grain sec dont l'amidon vitreux se dĂ©grade lentement DT 56 %. Cela l'est moins pour le MGH qui se dĂ©grade assez vite dans le rumen DT 74 % mais moins rapidement qu'un blĂ© DT 80 %. Le MGH ne peut donc pas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une source importante d'amidon lent. Sa dĂ©gradabilitĂ© dans le rumen est tout juste un peu plus faible que l'amidon d'un ensilage maĂŻs plante en- 3 QUESTIONS À... tiĂšre. Le risque d'acidose n'est donc pas Ă  nĂ©gliger. Dans le dĂ©partement de l'Illeet- Vilaine, 14 % des producteurs de lait utilisent du maĂŻs grain dans la ration de leurs vaches laitiĂšres. 55 % d'entre eux, soit environ 250 Ă©levages, l'utilisent sous forme humide et pour moitiĂ©, ils pratiquent un traitement Ă  l'ammoniac du KG PAR VACHELe MGH est utilisĂ© dans les rations hivernales, en complĂ©ment de l'ensilage de maĂŻs qui domine toujours les rations bretonnes. Les quantitĂ©s distribuĂ©es dĂ©pendent de la richesse en amidon du fourrage de façon Ă  ce que la ration totale ne dĂ©passe pas le seuil critique de 27 % d'amidon. Dans ce cas, le maĂŻs grain humide peut avoir deux fonctions corriger un ensilage maĂŻs pauvre en amidon trois points d'amidon peuvent se corriger par 1 kg de MGH ou enrichir en Ă©nergie une ration mixte comprenant une part consĂ©quente d'ensilage d'herbe. En gĂ©nĂ©ral, nous ne dĂ©passons pas 1 Ă  1,5 kg de maĂŻs grain humide par vache et par jour. Le traitement Ă  l'ammoniac peut ĂȘtre judicieux Ă  cette pĂ©riode en permettant une Ă©conomie de 400 g de correcteur azotĂ©e, soit un gain de 3 Ă  4 €/1 000 l », explique Alain Bourge, d'Eilyps Conseil Ă©levage d'Ille-et-Vilaine.Autre usage pendant la pĂ©riode de pĂąturage oĂč l'amidon du maĂŻs grain humide permet de densifier la ration en Ă©nergie. En gĂ©nĂ©ral, nous ne dĂ©passons pas le seuil de 2,5 kg/jour, car peu d'Ă©leveurs arrĂȘtent l'ensilage maĂŻs pendant le pĂąturage. Bien sĂ»r, il n'y a pas de traitement Ă  l'ammoniac ici de façon Ă  ne pas rajouter de l'azote soluble. » Un Ă©leveur qui distribue du maĂŻs grain humide en hiver et au printemps en utilise environ 500 kg par vache. Avec un rendement moyen estimĂ© Ă  90 q/ha Ă  35 % d'humiditĂ©, un troupeau de 60 vaches nĂ©cessitera un peu plus de 3 ha. C'est assez souple car, en fonction des surfaces disponibles en maĂŻs et du rendement de l'annĂ©e, l'Ă©leveur remplit en prioritĂ© ses silos de fourrage et dispose ensuite du maĂŻs grain humide nĂ©cessaire. Cela permet de gagner en autonomie mais comme tout aliment fermier, il faut ĂȘtre trĂšs attentif Ă  ne pas le gaspiller », avertit Alain CHANTIER EST RAPIDEJĂ©rĂ©mie, Ă©leveur dans l'Ille-et- Vilaine avec 90 laitiĂšres Ă  9 200 kg, utilise le MGH dans la ration des vaches depuis 2008. Il lui en faut 25 t traitĂ©es Ă  l'ammoniac en big bag pour la ration hivernale et 25 t broyĂ©es et stockĂ©es en silo boudin pour le printemps. Je distribue 1,2 kg de MGH par vache en hiver dans une ration Ă©quilibrĂ©e Ă  30 kg de lait avec 50 kg d'ensilage maĂŻs, 5 kg d'ensilage luzerne et 3,7 kg de correcteur azotĂ©. Au printemps, avec une ration de deux tiers d'ensilage maĂŻs et un tiers de pĂąturage, je passe Ă  2 kg par vache. » L'exploitation de 155 ha de SAU compte chaque annĂ©e environ 54 ha de maĂŻs. En annĂ©e normale, 40 ha sont ensilĂ©s, 7 ha passent en maĂŻs grain humide, le reste est moissonnĂ© sec et vendu. Pour moi, le maĂŻs grain humide prĂ©sente plusieurs intĂ©rĂȘts. C'est d'abord un amidon moins acidogĂšne que le blĂ© qui permet de densifier les rations en Ă©nergie. Il faut cependant ĂȘtre trĂšs prudent sur la fibrositĂ© de la ration. C'est d'autant plus intĂ©ressant chez nous que certaines de nos terres trĂšs humides imposent du maĂŻs chaque annĂ©e. Ainsi toutes les autres cĂ©rĂ©ales blĂ©, triticale produites sur l'exploitation sont vendues. » L'Ă©leveur apprĂ©cie aussi un chantier rapide le grain est moissonnĂ© le matin, puis ensilĂ© ou traitĂ© l'aprĂšsmidi par une entreprise. Le stockage a un coĂ»t, mais il est simple big bag ou boudin. Il faut veiller Ă  l'Ă©tanchĂ©itĂ©, donc protĂ©ger le boudin des oiseaux. Il faut aussi avancer d'au moins 10 cm par jour. Je m'assure en utilisant un conservateur. Seul inconvĂ©nient il faut remplir la mĂ©langeuse Ă  la pelle. »Le traitement Ă  l'ammoniac avant l'inertage a plusieurs avantages il enrichit de façon non nĂ©gligeable le maĂŻs en azote et permet de distribuer le grain en l'Ă©tat sans avoir Ă  le broyer. Le gaz attaque la paroi cireuse du grain et lui donne une teinte brune. L'idĂ©al est d'avoir un taux d'humiditĂ© entre 32 et 38 %. © © CHRISTIAN WATIER 3 QUESTIONS À... LE MAÏS ENSILAGE N'EST PAS UN FOURRAGE MICHEL LEPERTEL, NUTRITIONNISTE INDÉPENDANT Vous avez toujours Ă©tĂ© critique vis-Ă -vis de l'utilisation de l'ensilage maĂŻs dans les rations pour vaches laitiĂšres. Que reprochezvous Ă  ce fourrage ? M. L. Je lui reproche justement de ne pas ĂȘtre un fourrage. À mon sens, le maĂŻs est une cĂ©rĂ©ale dont la partie noble est le grain. Le reste de la plante n'a guĂšre plus de valeur alimentaire que de la paille ou du mauvais foin. Pour preuve, j'ai fait analyser des tiges de maĂŻs en distinguant la partie infĂ©rieure Ă  l'Ă©pi, qui reprĂ©sente environ 60 % de l'ensemble tige-feuilles, et la partie supĂ©rieure Ă  l'Ă©pi en intĂ©grant les rafles et les spathes. RĂ©sultats des digestibilitĂ©s enzymatiques respectives de 43,6 % MAT 36 g/kg de MS et 47,2 % MAT 34 g. La valeur alimentaire de la partie tige-feuilles du maĂŻs se dĂ©prĂ©cie trĂšs vite une fois passĂ©e le stade de la floraison femelle. Au stade ensilage, Ă  32 % de MS, les tiges et les feuilles n'ont pas leur place dans la ration des vaches laitiĂšres. Et que dire des ensilages Ă  35-37 % de MS et plus, toujours frĂ©quents dans les campagnes. Ensiler du maĂŻs Ă  ces stades Ă  autant de sens qu'ensiler une cĂ©rĂ©ale quinze jours avant la moisson. » Le maĂŻs n'aurait pas sa place dans les systĂšmes fourragers ? M. L. Si ! mais pas dans la proportion que nous connaissons. Dans nos rĂ©gions de l'Ouest notamment, le maĂŻs ensilage est une facilitĂ© qui permet de rĂ©colter en une fois, sans beaucoup d'efforts et sans se poser de questions Ă  14-16 t de MS/ ha. Mais je le rĂ©pĂšte 0,92 UFL, 43 de PDIN et 35 % d'amidon, ce n'est pas une analyse qui caractĂ©rise un fourrage. Le maĂŻs aurait davantage sa place dans un systĂšme fourrager laitier en Ă©tant rĂ©coltĂ© sous forme de maĂŻs grain humide. C'est lĂ  une source d'amidon digestible de qualitĂ©, que l'on peut associer Ă  de vrais fourrages riches en cellulose, avec une part importante de fibres efficaces et Ă©quilibrĂ©es en Ă©nergie et protĂ©ine, donc aptes Ă  faire fonctionner le rumen efficacement. Le maĂŻs ensilage plante entiĂšre n'a aucune de ces qualitĂ©s. En plat unique, il est souvent facteur d'acidose dommageable pour l'Ă©conomie de l'Ă©levage laitier et il impose des consommations d'intrants azotĂ©s trĂšs coĂ»teux, avec une part d'azote soluble pour dĂ©grader des fibres peu digestibles. » Quels sont ces fourrages de qualitĂ© Ă  associer Ă  du MGH ? M. L. Leur choix est Ă  raisonner globalement au niveau de l'assolement de l'exploitation en faisant en sorte de ne jamais avoir de sols nus. Donc, cela peut ĂȘtre des dĂ©robĂ©es ou des prairies multi-espĂšces. J'apprĂ©cie la qualitĂ© des mĂ©langes RGH-TV. Ils sont Ă©quilibrĂ©s en UFL et PDIN avec beaucoup de cellulose digestible, des fibres pour faire ruminer, des sucres, des sels minĂ©raux, du bĂȘta-carotĂšne. Mais il faut rĂ©apprendre Ă  faire des ensilages d'herbe de qualitĂ© au bon stade, en Ă©vitant la conditionneuse et avec une hauteur de coupe Ă  8 cm minimum. Ensuite, privilĂ©gier l'autochargeuse et les brins longs pour la fibrositĂ©, et ne pas hĂ©siter Ă  rĂ©aliser un vrai prĂ©fanage, Ă  condition d'assurer un excellent tassement du silo. Autre fourrage intĂ©ressant le mĂ©teil, associant cĂ©rĂ©ales et protĂ©agineux. RĂ©coltĂ© assez tĂŽt, au stade floraison des protĂ©agineux, il offre des valeurs alimentaires intĂ©ressantes 0,88-0,90 UFL et 90-95 de PDIN. Dans un premier temps, il serait facile de ramener le maĂŻs ensilage Ă  moins de 50 % de la part des fourrages dans la ration. Avant d'oser aller plus loin et n'utiliser que du MGH associĂ© Ă  des fourrages. Exemple d'une ration Ă©quilibrĂ©e Ă  32 kg de lait ensilage d'herbe RGH-TV 9,2 kg ; ensilage de mĂ©teil 4,2 kg ; ensilage maĂŻs 4,2 kg ; paille 0,50 kg ; orge 3 kg ; correcteur azotĂ© 0,98 UFL, 290 PDIN, 195 PDIE 2,2 kg. Une ration Ă  ensilage maĂŻs dominant consommerait au minimum 4,5 kg de correcteur azotĂ©. » L'AVIS DE.... LA COMPLÉMENTARITÉ ENTRE LES FOURRAGES GILDAS CABON, ingĂ©nieur Arvalis- Institut du vĂ©gĂ©tal Comme le mĂ©teil, le maĂŻs est une plante qui associe une partie concentrĂ©, l'amidon des grains, et une partie fourrage, le reste de la plante. Vers 32 % de matiĂšre sĂšche, la DMO de la partie vĂ©gĂ©tative hors amidon est de 58 Ă  60 %, et apporte nettement plus de 50 % de la matiĂšre organique digestible. Plus la rĂ©colte tarde, plus le maĂŻs ressemble Ă  une association de grains et de fourrage pauvre, nĂ©cessitant des complĂ©ments protĂ©iques, et mĂ©ritant d'ĂȘtre associĂ© Ă  des fibres trĂšs digestibles herbe jeune bien conservĂ©e pour Ă©viter l'excĂšs d'amidon qui conduit Ă  l'acidose. Avant de condamner le maĂŻs, il vaut mieux corriger les dĂ©rives vers des rĂ©coltes trop tardives, et considĂ©rer son rendement Ă  l'hectare en UFL et PDIE, ainsi que sa facilitĂ© de rĂ©colte et de conservation. Il vaut mieux raisonner la complĂ©mentaritĂ© entre les diffĂ©rents fourrages plutĂŽt que de les opposer. » Editions France Agricole La France Agricole Phytoma La France Agricole Employeur Jobagri Vitijob Agrodistribution Machinisme et rĂ©seaux Vitisphere Ă©ditĂ© avec La Vigne Le Lien horticole La Toque TrophĂ©e national des lycĂ©es agricoles Innov-Agri GFA Events
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Le tasseur pilote la vis du moulin Ă  l’aide d’une tĂ©lĂ©commande, la cadence de chantier est Ă©levĂ©e. Erreur, le groupe n'existe pas! VĂ©rifiez votre syntaxe! ID 3 Un ancien bĂątiment a Ă©tĂ© converti en site de stockage Ă  la SCEA Lan ar C’hoat. Les 2 silos sont facilement accessibles pour la confection du tas de maĂŻs grain humide ainsi que pour le dĂ©bĂąchage. 750 tonnes de maĂŻs sont stockĂ©es sur le site de production de la SCEA Lan ar C’hoat, gĂ©rĂ©e par Thomas RenĂ©, Ă  MoĂ«lan-sur-Mer 29. Nous pouvons porter la capacitĂ© Ă  1 000 tonnes », chiffre- t-il. Ce maĂŻs est mis Ă  l’abri dans un ancien poulailler collĂ© aux bĂątiments d’élevage, qui contient 2 silos couloirs de 35 m de long pour 8 m de large et 2,20 m de hauteur. Ces dimensions sont idĂ©ales pour une vitesse d’avancement rapide du tas. Pour garantir une conservation optimale, le jeune Ă©leveur multiplie les sĂ©curitĂ©s, en utilisant une bĂąche double peau qui vient coller au maĂŻs et est simple Ă  mettre en place », selon l’éleveur. Du maĂ«rl concassĂ© vient rappuyer le tout, des boudins de sable plaquent l’ensemble. Je dĂ©bĂąche environ 60 cm toutes les semaines pour alimenter la prĂ©-soupe. Le maĂ«rl concassĂ© peut couler dans le maĂŻs, il sera consommĂ© par les cochons. Ce maĂ«rl fin sĂšche aussi dans un mĂȘme temps la bĂąche ». Ces prĂ©cautions prises par l’éleveur limitent les pertes, la moindre moisissure est retirĂ©e ». Sur une annĂ©e, les dĂ©chets sont minimes, l’équivalent du volume d’un petit godet. L’accĂšs au dessus du silo est rendu possible par des murets prĂ©sents sur la pĂ©riphĂ©rie. Le front d’attaque est propre, les moisissures sont faibles. Garder un front d’attaque propre Le sol de l’ancien poulailler a Ă©tĂ© creusĂ© de 2 m pour pouvoir accueillir les 2 silos, avant de recevoir une chape de bĂ©ton. Les silos ont Ă©tĂ© construits en alignant des T en bĂ©ton prĂ©fabriquĂ©s. L’élĂ©vation de murets en pĂ©riphĂ©rie du bĂątiment donne accĂšs au-dessus du tas de maĂŻs grain humide. C’est beaucoup plus sĂ©curisant, il n’y a pas d’échelle. Pour la confection du silo, la pose des boudins est facilitĂ©e ». Une dalle bĂ©tonnĂ©e a Ă©tĂ© coulĂ©e devant ces silos pour faciliter les manƓuvres des chariots tĂ©lescopiques et garder l’environnement propre. En l’étĂ© et quand un des 2 silos est vide, le site de stockage est idĂ©al grĂące Ă  son grand volume pour parquer du matĂ©riel ou des cĂ©rĂ©ales. De la cadence lors du chantierLors du chantier de rĂ©colte, tout est mis en Ɠuvre pour augmenter la cadence de travail. La fosse de rĂ©ception peut recevoir 35 tonnes de grain. Cette fosse alimente le moulin avec une vis de diamĂštre de 200 mm. Le moulin tourne en permanence, il n’y a pas de temps mort ». Le tasseur contrĂŽle la vis qui rejoint le silo Ă  l’aide d’une tĂ©lĂ©commande, il peut l’arrĂȘter si besoin. MaĂŻs Grain de maĂŻs (Zea mays L.). Valeurs. Moyennes sur brut/sec/autre Min/max sur brut Min/max sur sec Min/max autre unitĂ© Composition Ă©lĂ©mentaire; ParamĂštre Brut Sec UnitĂ© Autre PubliĂ© le 11 dĂ©cembre 2019 Mis Ă  jour le 10 dĂ©cembre 2019 Ă  1005 En grains, comme en fourrage, l’annĂ©e 2019 se solde par des rendements moyens en baisse Ronan Lombard. Surface stable pour le fourrage, en hausse pour le grain. Le maĂŻs a connu une campagne 2019 surtout marquĂ©e par une baisse des rendements. Entre autres Ă©pisodes climatiques, la sĂ©cheresse Ă  des stades prĂ©coces a Ă©tĂ© trĂšs 2019, les surfaces semĂ©es en maĂŻs en France Ă©taient d’un peu plus de 2,8 millions d’hectares, rĂ©partis Ă  part Ă©gale entre maĂŻs grain surfaces en hausse de 5% et fourrager surfaces stables. Les surfaces supplĂ©mentaires en maĂŻs grain sont enregistrĂ©es principalement dans les rĂ©gions oĂč les semis de colza ont Ă©tĂ© accidentĂ©s. Avec les difficultĂ©s climatiques qui ont affectĂ© toutes les productions fourragĂšres, le besoin en stocks pour la pĂ©riode hivernale a conduit Ă  des transferts de rĂ©coltes prĂ©vues en grain vers le fourrage, estimĂ©s Ă  plus de Des cultures de rattrapage Les semis se sont Ă©talĂ©s de mi-mars pour les premiers maĂŻs grain Ă  fin mai. En zone fourrage, le crĂ©neau favorable sur la deuxiĂšme quinzaine d’avril a Ă©tĂ© peu utilisĂ©, par crainte d’attaques prĂ©coces de ravageurs, dans le contexte de l’arrĂȘt du traitement de semences insecticide de rĂ©fĂ©rence. Le dĂ©but de cycle a Ă©tĂ© lent en raison d’un dĂ©ficit de tempĂ©ratures important en mai, jusqu’à mi-juin. De nombreux dĂ©gĂąts de ravageurs ont Ă©tĂ© observĂ©s aprĂšs les semis corvidĂ©s, sangliers, taupins, et la mouche des semis destruction de la graine a fait parler d’elle. Avec l’ensemble de ces ravageurs, on peut estimer que plusieurs dizaines de milliers d’hectares ont dĂ» ĂȘtre ressemĂ©s. Dans d’autres parcelles, le peuplement a Ă©tĂ© affectĂ©, rĂ©duisant de fait le potentiel. Le dĂ©ficit hydrique a Ă©tĂ© quasi gĂ©nĂ©ralisĂ© lors de la phase la plus sensible des cultures. Les interventions de dĂ©sherbage de post-levĂ©e ont Ă©tĂ© rendues difficiles par les conditions peu favorables jusqu’à dĂ©but juin, avec peu de jours disponibles, des amplitudes thermiques assez importantes, ainsi que des Ă©pisodes venteux. Les crĂ©neaux pour les interventions mĂ©caniques ont Ă©tĂ© assez rares et les passages souvent trop tardifs, engendrant des efficacitĂ©s parfois mĂ©diocres. Stress hydrique prĂ©coce Le fait marquant de la campagne est le fort dĂ©ficit hydrique dĂšs mi-juin, voire avant dans certaines rĂ©gions. Les cultures, avec un systĂšme racinaire insuffisant, du fait des conditions de dĂ©but de cycle, ont Ă©tĂ© fortement stressĂ©es dĂšs la fin de la montaison. Ceci a conduit Ă  des gabarits rĂ©duits, notamment dans les sols superficiels. La phase la plus critique du cycle, autour des stades floraison et fĂ©condation, s’est dĂ©roulĂ©e en situation de stress hydrique marquĂ© dans beaucoup de rĂ©gions, aggravĂ© par deux pĂ©riodes de tempĂ©ratures Ă©levĂ©es. Cela a eu pour consĂ©quences une rĂ©duction du nombre de grains par Ă©pi. Dans les situations les plus stressĂ©es, on a pu observer une frĂ©quence importante de plantes sans Ă©pi. Les cultures ont dĂ©marrĂ© lentement et ont Ă©tĂ© exposĂ©es aux attaques de ravageurs Ronan Lombard. Les pluies sont revenues tardivement, fin juillet Ă  dĂ©but aoĂ»t, et de façon inĂ©gale sur le territoire. Cela a permis un remplissage correct des grains. La fin de cycle s’est dĂ©roulĂ©e sous un climat plus frais, avec un rĂ©gime de pluies proche de la normale. L’évolution des plantes a alors Ă©tĂ© plutĂŽt lente. En maĂŻs fourrage, les chantiers de rĂ©colte ont Ă©tĂ© plus Ă©talĂ©s qu’à l’habitude. De mi-aoĂ»t, voire avant, jusqu’à mi-octobre. Les rendements sont Ă  la baisse un peu partout, de 30 Ă  50% infĂ©rieurs, jusqu’à des situations proches de la normales de 6-7t Ă  17-18t MS/ha. Les rĂ©gions Pays-de-la-Loire, Poitou-Charentes, Centre, Auvergne, Bourgogne, Franche-ComtĂ© et Lorraine sont celles oĂč les maĂŻs fourrage, trĂšs peu irriguĂ©s, ont le plus souffert. D’un point de vue qualitĂ©, la variabilitĂ© est forte Ă©galement, tant au niveau des gabarits des plantes, que de la richesse en grains et leur teneur en amidon. Fortunes diverses en grain mais moyenne en baisse En maĂŻs grain, le rendement national est estimĂ© Ă  89q/ha, en baisse par rapport Ă  la moyenne quinquennale 96,7 q/ha. Les restrictions d’irrigation n’ont pas permis d’assurer l’expression du potentiel dans beaucoup de rĂ©gions. En Alsace, Aquitaine, Midi-PyrĂ©nĂ©es, RhĂŽne-Alpes les rendements sont proches des 100q/ha. Dans le Sud-Ouest, malgrĂ© des semis tardifs, la pluviomĂ©trie estivale a permis de maintenir des niveaux de productivitĂ© satisfaisant. Pour le maĂŻs grain humide, destinĂ© Ă  la Faf sur le quart nord-ouest du pays. Les rendements sont infĂ©rieurs Ă  la moyenne Ă©galement.
DĂ©couvrirle MaĂŻs Grain . Le maĂŻs est la cĂ©rĂ©ale la plus produite dans le monde et se positionne juste derriĂšre le blĂ© en France. Avec sa teneur riche en amidon, le maĂŻs est intĂ©ressant pour l'Ă©levage de bovins, de volailles et de porcins. Ainsi, 75% de la production française est destinĂ©e Ă  l’alimentation animale.
Gestion du maĂŻs-grain humide Gestion du maĂŻs-grain humide Introduction Gestion des rĂ©coltes De nos jours, la rĂ©colte et l’entreposage du maĂŻs-grain humide Ă©grenĂ© et du maĂŻs-Ă©pi humide pour nourrir les bovins sont une pratique rĂ©pandue chez les producteurs laitiers et les Ă©leveurs de bovins de boucherie d’AmĂ©rique du Nord. La production de maĂŻs-grains humide prĂ©sente plusieurs avantages et quelques inconvĂ©nients. MaĂŻs-grain humide et maĂŻs-Ă©pi humide La teneur en eau recommandĂ©e du grain pour la rĂ©colte du maĂŻs-grain humide se situe entre 26 et 32 %. La pĂ©riode optimale pour rĂ©colter le maĂŻs-grain humide est habituellement quand le maĂŻs atteint sa maturitĂ© physiologique. Elle se manifeste par la prĂ©sence d'un point noir sur le bout du grain. La ligne de maturitĂ© aura progressĂ© sur tout le grain, et la prĂ©sence d'un point noir sur le bout du grain indique que le dĂ©pĂŽt d’amidon est terminĂ©. Le point noir apparaĂźt quand la teneur en eau du grain se situe entre 28 et 35 pour cent, selon l’hybride et les conditions ambiantes. Avantages agronomiques et Ă©conomiques ‱ La rĂ©colte a lieu plusieurs semaines plus tĂŽt que les rĂ©coltes destinĂ©es Ă  l’entreposage Ă  sec. Cela permet de rĂ©duire de trois Ă  six pour cent, les pertes au champ et Ă  la rĂ©colte. ‱ Élimination des coĂ»ts de sĂ©chage. Le terme maĂŻs-grain humide est relatif. La digestibilitĂ© de l’amidon contenu dans le maĂŻs-grain humide dont la teneur en eau se situe entre 22 et 24 % sera moins Ă©levĂ©e que celle du maĂŻs dont la teneur en eau se situe entre 28 et 30 %, et son apport nutritionnel sera trĂšs diffĂ©rent. De mĂȘme, des recherches menĂ©es par l'UniversitĂ© du NĂ©braska dĂ©montrent que le maĂŻs-grain plus humide > 26 pour cent d’humiditĂ© devient plus digestible au fil du temps passĂ© en entreposage figure 1. Divers laboratoires offrent des tests de digestibilitĂ© de l’amidon pour aider les nutritionnistes Ă  mieux quantifier les changements qui surviennent pendant l’entreposage. ‱ En gĂ©nĂ©ral, le coĂ»t moindre des produits de base est associĂ© aux prix saisonniers des semences et Ă©pargnes reliĂ©es aux coĂ»ts du sĂ©chage et Ă  ceux dus aux taux d’impuretĂ©s aux Ă©lĂ©vateurs Ă  grains. InconvĂ©nients ‱ La commercialisation est moins souple que dans le cas du grain sec. ‱ De l’équipement supplĂ©mentaire peut ĂȘtre nĂ©cessaire pour rĂ©colter, manutentionner et entreposer le maĂŻs-grains humide. ‱ Des installations d’entreposage pour une grande quantitĂ© de grains sont nĂ©cessaires. ‱ La rĂ©colte et l’ensilage peuvent s’avĂ©rer mouvementĂ©s. Digestion in situ ruminale de la matiĂšre sĂšche ‱ Les pertes dues Ă  un mauvais entreposage peuvent ĂȘtre importantes si l’ensilage n’est pas bien fait. 100 DISMS % Quelques-unes des mĂ©thodes de stockage couramment utilisĂ©es pour entreposer le maĂŻs-grain humide sont la prĂ©paration et le compactage dans des silos verticaux, des silos-boudins ou des silos-couloirs, ou l’entreposage du maĂŻs entier dans des silos hermĂ©tiques. La mĂ©thode d’entreposage choisie dĂ©pend du type d'Ă©quipement utilisĂ© pour l'alimentation et de la taille de l’exploitation. Peu importe le type d’entreposage utilisĂ©, il doit ĂȘtre gĂ©rĂ© de façon minutieuse. Cela permet la bonne conservation du maĂŻs-grain humide et l’optimisation de sa valeur nutritive. 80 60 30 % 40 24 % 20 0 0 DRC 56 112 168 224 280 PĂ©riode d’ensilage jours 24 HMC 28RECON 336 30 HMC 392 35RECON Benton, Erickson et Klopfenstein, UniversitĂ© du Nebraska, Lincoln; RĂ©sumĂ© no 936. SĂ©ances de l’ASDS et de l’ADSA de 2004, St. Louis, Missouri À la suite de l’examen de 36 Ă©tudes publiĂ©es sur la nutrition des bovins, Owens et Thornton 1976 ont conclu que si l’on comparait le maĂŻs-grain humide aux flocons de maĂŻs dans une alimentation ne comportant qu’une source de grain, pour chaque tranche d'un pour cent au-dessus de 24 pour cent, la consommation de matiĂšre sĂšche diminue d’environ un pour cent. Ils ont donc conclu que l’énergie mĂ©tabolisable contenue dans le maĂŻs-grain humide augmente avec la teneur en eau. En moyenne, la valeur Ă©nergĂ©tique du maĂŻs-grain humide Ă©quivaut Ă  celle du maĂŻs sec quand sa teneur en eau est de 23 pour cent. Elle augmente de 0,3 pour cent pour chaque tranche d’un pour cent d’humiditĂ© supplĂ©mentaire. Formation d’un point noir au bout du grain Tous les produits sont des marques de commerce de leurs fabricants. L’ovale DuPont est une marque dĂ©posĂ©e de DuPont. Les produits de marque Pioneer sont assujettis aux conditions d’achat qui font partie des documents d’étiquetage et d’achat. , mc, ms Marques de commerce et de service de Pioneer. © 2013, PHII PioneerForage 32 Transformation MaĂŻs-Ă©pi humide et rĂ©colte par snaplage » Les producteurs laitiers et les Ă©leveurs de bovins de boucherie ont rĂ©cemment adoptĂ© une mĂ©thode relativement nouvelle pour faire la rĂ©colte du maĂŻs-grain humide connue sous le nom de earlage » ou snaplage » ici, les deux termes peuvent ĂȘtre interchangĂ©s. En principe, l’ earlage » consiste Ă  ne rĂ©colter que les grains et la rafle de maĂŻs et est effectuĂ© avec une moissonneuse-batteuse rĂ©glĂ©e pour retenir la rafle. Le snaplage » consiste Ă  rĂ©colter l’épi au complet, y compris l’enveloppe, la hampe, la rafle et quelques feuilles. Ce produit est rĂ©coltĂ© Ă  l’aide d’une tĂȘte cueilleuse montĂ©e sur une rĂ©colteuse-hacheuse-chargeuse Ă  flĂ©aux Ă  double coupe munie d’un conditionneur de grains. Cette mĂ©thode permet d’effectuer la rĂ©colte et la transformation du grain en une seule Ă©tape et permet une Ă©conomie substantielle de temps et de carburant si on la compare Ă  d’autres mĂ©thodes. Parmi les mĂ©thodes les plus courantes de transformation du maĂŻs-grain humide, on retrouve le broyage Ă  l’aide d’un bol de broyage broyeur Ă  marteaux, le roulage ou l’ensilage de la rĂ©colte en entier dans des structures hermĂ©tiques. Comme tout produit ensilĂ©, le maĂŻs-grain humide doit ĂȘtre bien gĂ©rĂ© tout au long du compactage et de l’entreposage. La rĂ©duction de la taille des particules facilite l’exclusion d’oxygĂšne pendant le compactage et contribue Ă  limiter la quantitĂ© d'air qui entre par la surface exposĂ©e durant la phase d'alimentation. Plus le maĂŻs est tranchĂ© fin, plus il est facile Ă  compacter. Le degrĂ© de transformation requis diffĂšre entre la production laitiĂšre et les parcs d’engraissement. Les producteurs laitiers ont tendance Ă  hacher le maĂŻs-grain humide plus finement pour qu’il transite plus rapidement dans le systĂšme digestif des vaches. Si la teneur en eau des grains tombe sous 25 pour cent, les conditionneurs devraient rouler ou broyer le maĂŻs plus finement et y ajouter de l’eau si possible. La fermentation des grains ensilĂ©s dont la teneur en eau est infĂ©rieure Ă  26 pour cent pourrait ĂȘtre plus lente ou incomplĂšte, entraĂźnant des pertes en cours d’entreposage et une rĂ©duction de la disponibilitĂ© de l’amidon. En fait, certaines Ă©tudes indiquent que le grain ensilĂ© dont la teneur en eau varie entre 19 et 26 pour cent a une valeur nutritionnelle infĂ©rieure Ă  celle des flocons de maĂŻs secs ou Ă  celle de grains de maĂŻs dont la teneur en eau est plus Ă©levĂ©e. De l’eau peut ĂȘtre ajoutĂ©e au grain ensilĂ© pour rĂ©tablir sa teneur en eau, mais la quantitĂ© d’eau nĂ©cessaire pour y parvenir est Ă©norme. Pour augmenter d'un pour cent la teneur en eau du grain, il faut y ajouter un pour cent et demi de son poids en eau. Par exemple, il faut 13 litres d’eau pour faire passer la teneur en eau d’une tonne de maĂŻs-grain humide de 25 Ă  26 pour cent ; il faut 140 litres d’eau pour faire passer la teneur en eau du maĂŻs sec de 15 Ă  26 pour cent. TĂȘte cueilleuse montĂ©e sur une rĂ©colteuse-hacheuse-chargeuse Ă  flĂ©aux Ă  double coupe Si le maĂŻs-grain humide est conditionnĂ© dans un moulin Ă  cylindres, tous les grains devraient ĂȘtre concassĂ©s en au moins quatre Ă  six morceaux, pas seulement Ă©corchĂ©s ou fendillĂ©s. Les broyeurs Ă  marteaux ou les bols de broyage produisent gĂ©nĂ©ralement de plus petites particules, selon la taille du filtre et la vitesse de la prise de force. IdĂ©alement, tous les grains devraient ĂȘtre concassĂ©s, mais le rĂ©sultat obtenu en utilisant un bol de broyage serait probablement de la farine contenant trop de produits fins. Si on utilise un bol de broyage, un objectif rĂ©aliste est d’obtenir moins de cinq pour cent de grains entiers et moins de vingt pour cent de produits fins. Le conditionnement optimal du maĂŻs-grain humide consiste Ă  atteindre l’équilibre entre la digestibilitĂ© maximale et une acidose potentielle. Si l’on compare le maĂŻs-grain humide broyĂ© au maĂŻs-grain humide floconnĂ©, ce dernier permet de simplifier la gestion du silo moins de produits fins. De plus, l'ingestion de matiĂšre sĂšche IMS et le gain moyen quotidien GMQ sont gĂ©nĂ©ralement plus Ă©levĂ©s avec le maĂŻs-grain humide floconnĂ©. Cependant, l’efficience alimentaire est gĂ©nĂ©ralement meilleure quand le maĂŻs-grain humide broyĂ© est utilisĂ©. Le choix de la mĂ©thode de conditionnement dĂ©pend grandement d’une prĂ©fĂ©rence nutritionnelle qui tient compte des diffĂ©rents ingrĂ©dients de rations disponibles, de la quantitĂ© de maĂŻs-grain humide utilisĂ© et du type de bĂ©tail. La teneur en eau optimale du grain pour la rĂ©colte du maĂŻs-Ă©pi humide se situe entre 34 et 40 pour cent. La teneur en eau de l’épi au complet sera habituellement de quatre Ă  six pour cent plus Ă©levĂ©e que celle du grain parce que la teneur en eau de la rafle est plus Ă©levĂ©e que celle du grain. Au moment de faire la rĂ©colte par earlage », privilĂ©giez une rĂ©colte dont la teneur en eau est plus Ă©levĂ©e. Un maĂŻs-Ă©pi humide dont la teneur en eau est plus Ă©levĂ©e aura meilleur goĂ»t, fermentera mieux, et sa rafle et son amidon seront plus digestibles. Cependant, si le maĂŻs-Ă©pi humide ou le maĂŻs-grain humide sont rĂ©coltĂ©s quand leur teneur en eau est supĂ©rieure Ă  celle qui est recommandĂ©e, le rendement de la matiĂšre sĂšche sera rĂ©duit. Cela pourrait provoquer une fermentation importante et entraĂźner une perte d’énergie pendant l’entreposage. Une erreur frĂ©quente consiste Ă  laisser le maĂŻs-Ă©pi humide devenir trop sec avant la rĂ©colte. RĂ©colter le maĂŻs quand sa teneur en eau est infĂ©rieure Ă  celle qui est recommandĂ©e risque Ă©galement de provoquer des pertes de matiĂšre sĂšche rĂ©sultant du risque accru de chute des Ă©pis et de dommages causĂ©s par les intempĂ©ries. De plus, il est plus difficile de le compacter et d’en retirer l’air. L’air emprisonnĂ© augmente les risques de croissance des moisissures ou de production de chaleur excessive pouvant causer la perte d’élĂ©ments nutritifs. Les cultivateurs devraient considĂ©rer l’ajout d’eau pendant l’ensilage si la teneur en eau passe sous les 25 pour cent pour le maĂŻs Ă©grenĂ© ou sous les 32 pour cent pour le maĂŻs-Ă©pi humide. Le rĂ©glage adĂ©quat de l’équipement peut avoir une incidence importante sur la quantitĂ© et la qualitĂ© du produit rĂ©coltĂ©. Consultez votre guide de l’utilisateur pour plus de renseignements sur le rĂ©glage adĂ©quat. Dans le cas du maĂŻs-Ă©pi humide, il est essentiel de conserver les Ă©pis, les hampes et quelques feuilles tout en Ă©vitant de rĂ©colter trop de feuilles ou de matĂ©riaux de tige. Les feuilles et les Ă©pluchures rĂ©coltĂ©es devraient ĂȘtre coupĂ©es ou hachĂ©es pour Ă©viter de retrouver de longs fragments de feuilles dans le mĂ©lange. RĂ©glez le conditionneur de grains afin d’optimiser la transformation des grains et des Ă©pis. L'espace entre les cylindres du conditionneur de grain devra gĂ©nĂ©ralement ĂȘtre rĂ©glĂ© Ă  < 3 mm. MaĂŻs-grain humide hachĂ© dans un bol de broyage MaĂŻs-grain humide en flocons Ce qui prĂ©cĂšde est fourni Ă  titre informatif seulement. Veuillez communiquer avec votre reprĂ©sentant Pioneer pour obtenir des renseignements et des recommandations propres Ă  vos activitĂ©s. Tous les produits sont des marques de commerce de leurs fabricants. L’ovale DuPont est une marque dĂ©posĂ©e de DuPont. Les produits de marque Pioneer sont assujettis aux conditions d’achat qui font partie des documents d’étiquetage et d’achat. , mc, ms Marques de commerce et de service de Pioneer. © 2013, PHII PioneerForage 33 6Impacts ressentis par MickaĂ«l Poillion Impacts agronomiques + MickaĂ«l a vu sa consommation de produits phytosanitaires diminuer de 30 % en 7 ans + Ainsi que sa consommation d’engaisde 15 % en 7 ans - La gestion des adventices n’est pas enco e optimale.Avec l’objectif de Ă©duie de 50 % l’utilisation des p oduits phytosanitaies, MickaĂ«l va certainement devoir rĂ©utiliser la
Leterme de maĂŻs ensilage dĂ©signe le maĂŻs, dont la plante entiĂšre est appelĂ©e maĂŻs fourrage [1], quand il est destinĂ© Ă  ĂȘtre stockĂ© sous forme d'ensilage [2].. On peut distinguer le maĂŻs ensilage du maĂŻs grain.Le maĂŻs ensilage est cultivĂ© pour l'alimentation du bĂ©tail. L'utilisation du maĂŻs ensilage en tant que plante fourragĂšre s'est dĂ©veloppĂ©e dans les annĂ©es 1960.
Commentconserver le maĂŻs grain humide ? Le maĂŻs grain humide se rĂ©colte entre 28 et 38 % d’humi-ditĂ©. ConservĂ© sous forme humide, il ne s’altĂšre pas et garde toutes ses qualitĂ©s nutritionnelles. Ces derniĂšres sont identiques Ă  celles d’un maĂŻs grain sec. L’économie des frais de sĂ©chage et de transport est un atout indis- Dansles coteaux non irriguĂ©s de Saint Michel-de-Villadeix, les Ă©leveurs de la cuma du Caudeau ont optĂ© pour des rations riches en Ă©nergie et cellulose. Tel Philippe Chadourne qui a choisi le « boudinage » de maĂŻs grain. ouhU.
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