Cest qui le con qu'a dit ça ? - Topic "Ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons" du 25-04-2018 03:29:13 sur les forums de jeuxvideo.com

Dans notre premier numĂ©ro consacrĂ© Ă  la culture, Quentin Meyer s’interroge sur les conditions de sa dĂ©mocratisation. La culture, paraĂźt-il, rassemble. Source intarissable de dĂ©bats, de partages ou de confrontations, elle semble en rĂ©alitĂ© davantage nous concevoir. Chacun des intĂ©rĂȘts culturels que nous portons sont autant d’agglos qui nous composent. D’oĂč l’idĂ©e selon laquelle la culture peut ĂȘtre une solution aux problĂšmes sociaux. Celles et ceux qui sont dĂ©jĂ  allĂ©s au théùtre de leur propre initiative le savent, il y a une bonne chance sur trois pour que la salle contienne un adolescent qui, venu avec sa classe de français, fait preuve d’un je-m’en-foutisme complet vis-Ă -vis de ce qui se joue sous ses yeux. Cet Ă©tat d’esprit peut ĂȘtre personnel. Il s’agit ici du fameux voisin de sĂ©ance de treize ans qui ronfle – au mieux sur son fauteuil, au pire sur votre bras qu’il enduit d’un gĂ©nĂ©reux filet de bave – ou reste fixĂ© sur son tĂ©lĂ©phone qu’il a malencontreusement oubliĂ© » d’éteindre. Mais dans d’autres cas, et c’est ce qui nous intĂ©resse ici, il peut s’agir d’un dĂ©ni extraverti, voire revendiquĂ©. Notre jeune adolescent s’arrange pour garder une mine naturelle tout en mangeant son sandwich volontairement bruyamment, se retourne pour faire des grimaces Ă  son voisin de derriĂšre ou hurle avec ses amis. En bref, le type qui apparaĂźt comme un terrible gangster aux yeux de la grand-mĂšre d’à cĂŽtĂ© et comme un dĂ©bile Ă  ceux de sa classe qui se contentent de l’observer de loin. Et enfin comme quelqu’un de finalement plutĂŽt normal Ă  ceux qui prennent le temps d’aller le connaĂźtre. La culture, un Ă©lĂ©ment essentiel Ă  l’éducation ? Difficile d’affirmer que la culture peut rĂ©ellement sauver les enfants qui prĂ©tendent lui faire barrage. Mais le lien entre dĂ©ni de la culture et rejet social est Ă©vident. Dans Un prĂȘtre chez les loubards, Guy Gilbert avait retranscrit l’ébahissement des journalistes dont il a Ă©tĂ© tĂ©moin lorsqu’il avait, au cours d’une revue de presse, soutenu que les plus dĂ©favorisĂ©s parmi les jeunes voyous » possĂ©daient rarement un vocabulaire dĂ©passant les deux cents mots. Soit-dit en passant, quel merveilleux spectacle a dĂ» ĂȘtre celui de journalistes Ă©crivant dans leurs carnets avec la mĂȘme mine que s’ils avaient Ă©tĂ© envoyĂ©s en reportage animalier. En bref, un comportement marginal semblerait gĂ©nĂ©ralement partir d’un manque d’épanouissement personnel vis-Ă -vis de l’éducation, que celle-ci soit scolaire ou parentale. Il convient de prĂ©ciser que ce manque quant Ă  l’éducation parentale ne laisse pas forcĂ©ment lieu Ă  un sentiment de rejet de la part de ses parents – le sens familial est mĂȘme parfois omniprĂ©sent dans cette entitĂ© marginalisĂ©e. Guy Gilbert en 2009. Photo Wikimedia Commons Or, la culture fait partie intĂ©grante de l’éducation. Jusqu’à un certain Ăąge, elle dĂ©pend principalement, sinon exclusivement, du modĂšle parental. En d’autres termes, un enfant ĂągĂ© de moins de quinze ans a peu de chances de s’intĂ©resser Ă  la poĂ©sie si ses propres parents considĂšrent la lecture de cette derniĂšre comme un loisir ennuyeux et rĂ©servĂ© Ă  d’autres couches sociales. MĂȘme un enfant sans lien fort avec ses parents calquera souvent sur eux inconsciemment, certes son dĂ©sintĂ©rĂȘt pour la culture sur ces derniers. Ce fait n’est pas compliquĂ© Ă  Ă©lucider quelle que soit l’affection que l’on porte Ă  sa famille, on tend Ă  s’imprĂ©gner ce n’est pas une universalitĂ© de la mentalitĂ© gĂ©nĂ©rale dĂ©gagĂ©e par cette derniĂšre. Pour s’en libĂ©rer, une profonde rĂ©flexion qui vient en gĂ©nĂ©ral assez tardivement est nĂ©cessaire ; rĂ©flexion Ă  l’issue de laquelle on se rend compte que les idĂ©es de fatalitĂ© ou de destin sont absurdes, et que se dire Je suis 
 de nature » relĂšve d’un certain manque d’esprit. Mais tant que cet effort spirituel n’a pas Ă©tĂ© fait, celui qui n’a pas Ă©tĂ© Ă©duquĂ© dans l’amour de la culture tendra Ă  rire volontairement de maniĂšre Ă  se faire entendre dĂšs qu’un enseignant lira un poĂšme, justifiant sa propre hilaritĂ© par un esprit terre-Ă -terre de sa part. Et, malheureux retour des choses, son camarade dont les parents ont axĂ© l’éducation sur la culture aura tendance Ă  mĂ©priser le premier, justifiant ce mĂ©pris par son autonomie supĂ©rieure. Aucun des deux ne daignera avouer, en gĂ©nĂ©ral, que son propre comportement n’est pas tout Ă  fait autodidacte. LE RESTE DE CET ARTICLE EST RÉSERVÉ À NOS ABONNÉS Combat est un mĂ©dia indĂ©pendant rĂ©munĂ©rĂ© uniquement par ses lecteurs et lectrices. Pour poursuivre la lecture de cet article, vous pouvez souscrire Ă  un abonnement web bouton ci-dessous. Vous pouvez Ă©galement vous procurer notre magazine dont est issu cet article ou souscrire Ă  un abonnement papier depuis notre page Boutique & Abonnement » dans notre menu. Merci ! 🙂

\n ouvrez des écoles vous fermerez des prisons
4d « Ouvrez des Ă©coles vous fermerez des prisons . » Respect monsieur l’instituteur đŸ™đŸœ. Accueil Citations par catĂ©gories Les meilleures citations Votre citation ? Page Facebook Twitter DĂ©couvrez des citations diverses et variĂ©es, certaines des citations sont connues, certaines citations sont d'auteurs cĂ©lĂšbres, retrouvez toutes vos plus belles citations. Facebook Twitter Instagram Facebook Twitter Instagram Accueil Citations par catĂ©gories Les meilleures citations Votre citation ? Page Facebook TwitterCitations, Le PrĂ©sent, Proverbe, Sagesse, Valeurs, VĂ©ritĂ©, Vie3 fĂ©vrier 2016 / Aucun commentaire Ouvrez des Ă©coles, vous fermerez des prisons. » Vous pourriez aussi aimer Soyez fous sinon vous allez devenir dingues. » 16 mars 2022 Les gens se fichent complĂštement de ton Ă©tat, tous ce qui les intĂ©ressent c’est leur propre personne ! » 22 aoĂ»t 2016 Il vaut mieux ĂȘtre dĂ©testĂ© pour ce que tu es, plutĂŽt qu’ĂȘtre aimĂ© pour ce que tu n’es pas.» – Kurt Cobain 25 dĂ©cembre 2016Laisser un commentaire Votre adresse e-mail ne sera pas publiĂ©e. Nom E-mail Site web Commentaire Parfoisnous devions fermer les fenĂȘtres pour pouvoir entendre nos Ă©lĂšves », raconte-t-elle Ă  l'AFP. « Une des nos Ă©lĂšves de 15 ans, Rita el-Eid, a Pascale Bourhane’s Post See other posts by Pascale Cher RĂ©seau, je vous prĂ©sente Madame Rose 🐙, ici en rose, qui a accueilli en pleine nuit en nĂ©onat, une jolie petite fille un peu fĂąchĂ©e mais pas longtemps , pour lui donner la main, ou plutĂŽt un tentacule, et la rassurer. Une amitiĂ© Ă©ternelle est nĂ©e. C’est ici l’occasion de remercier toutes celles et tous ceux qui, dans l’ombre fabriquent des pieuvres au crochet pour apaiser mais aussi stimuler les sensations tactiles des nouveau-nĂ©s, pris en charge dans les services de nĂ©onat de toute la France, qu’ils soient prĂ©maturĂ©s ou non. Elles sont un soutien indĂ©fectible aux soins de dĂ©veloppement en nĂ©onat. Merci Ă  MJ, notre rĂ©fĂ©rente des Petites Pieuvres de Versailles. N’hĂ©sitez pas Ă  aller voir sur le site PPSC Petite Pieuvre Sensation Coton, et Ă  les soutenir. Nos petits patients seront ravis. Merci aux parents du bĂ©bĂ© et Ă  ceux de la pieuvre pour m’avoir autorisĂ©e Ă  diffuser la photo. Le point de vue du juge des enfants honoraire et ancien prĂ©sident du tribunal pour enfants de BOBIGNY jean-pierre Rosenczveig sur les annonces du Ministre de l’intĂ©rieur. A lire d’urgence pour se forger sa propre opinion. La derniĂšre proposition du ministre de l’intĂ©rieur visant Ă  faire appel Ă  l’ArmĂ©e pour prendre en charge de jeunes dĂ©linquants ne manque pas de faire polĂ©mique. Elle recouvre pourtant nombre de sujets qui mĂ©riteraient d’ĂȘtre saisis sĂ©rieusement par-delĂ  les effets d’annonce ». Cliquez ci-dessous pour lire la suite. EN 2022, CAP SUR L'INNOVATION 🚀 avec l'exoscope, pour donner les meilleures chances aux enfants atteints de tumeurs cĂ©rĂ©brales 🗣 Le diagnostic de tumeur cĂ©rĂ©brale est toujours une catastrophe qui s’abat sur l’enfant et sa famille. Ils vont devoir affronter un parcours du combattant
 Notre rĂŽle, Ă  nous mĂ©decins, est de leur offrir non seulement une survie prolongĂ©e mais aussi la possibilitĂ© d’en profiter pleinement leur permettre d’aller Ă  l’école, de jouer, de courir comme tous les enfants. » Pr Federico Di Rocco, neurochirurgien pĂ©diatrique Ă  l'HĂŽpital Femme MĂšre Enfant Hospices Civils de Lyon, et porteur du projet. Notre objectif❓Doter le bloc de neurochirurgie pĂ©diatrique de l’hĂŽpital Femme MĂšre Enfant d’un Ă©quipement chirurgical robotisĂ© Ă  la pointe de la technologie, offrant une prĂ©cision et donc une sĂ©curitĂ© maximisĂ©es dans le cadre de l’ablation de la tumeur pour de meilleures chances de survie, et pour une vie sans sĂ©quelles. 👉 FondationHCL Innovation Exoscope Neurochirurgie PĂ©diatrie Explore topics Grandefigure du 19eme siĂšcle, Victor Hugo affirma : « Ouvrez des Ă©coles et vous fermerez des prisons ». TirĂ©e de l'une de ses plus grandes Ɠuvres, « Les MisĂ©rables », son propos Ă©tait justifiĂ©. Ainsi, au 19eme siĂšcle, une grande partie de la population souffrait d'analphabĂ©tisme.
TrÚs tÎt ce dimanche matin, un octogénaire qui conduisait en contresens sur l'autoroute A7 a provoqué un dramatique accident. Celui-ci a coûté la vie à deux personnes. Le dramatique incident a eu lieu trÚs tÎt ce dimanche matin sur les routes de l'IsÚre, vers 3h20. Comme l'indique le Dauphiné Libéré, un octogénaire a provoqué un accident mortel en prenant l'autoroute A7 à contresens. Atteint de la maladie d'Alzheimer, il a été déboussolé à son arrivée au péage de Reventin-Vaugris. Ne disposant pas de moyen de paiement, il a fait demi-tour. A hauteur d'Auberives-sur-VarÚze, il a percuté une autre voiture avec une famille à son bord. Le bilan est lourd car il fait état de deux morts, le retraité et un homme ùgé de 40 ans. Trois personnes ont également été blessées et emmenées vers différents hÎpitaux, dont une jeune fille de 12 ans. Un autre accident par la suite Un peu plus tard et en amont de cet accident, un autre véhicule a percuté cinq autres voitures à l'arriÚre du bouchon créé par ce ralentissement. Le conducteur a été placé en garde à vue, il était positif aux stupéfiants et à l'alcool.
EnMontérégie : la commission scolaire Riverside a fermé l'école Mount Bruno. Les écoles Pointe-Olivier et du Richelieu. Dans les Laurentides :
Sous-payĂ©s, dĂ©considĂ©rĂ©s, mal formĂ©s c'est peu dire que les professeurs des Ă©coles, enseignants en maternelle et primaire, se sentent dĂ©classĂ©s, loin de l'image d'Epinal des "hussards de la RĂ©publique" investis de la mission de former les futures Ă©lites de la nation. Le "plus beau mĂ©tier du monde" n'attire plus, fait fuir les meilleurs profils et dĂ©motive les autres
 ce qui peut expliquer en bonne partie les mauvaises notes des Ă©coliers français. 466 postes restĂ©s vacants Ainsi, l'an dernier, sur postes ouverts, 466 sont restĂ©s vacants, la dĂ©saffection touchant surtout les acadĂ©mies de CrĂ©teil et de Versailles qui concentrent les territoires en difficultĂ© scolaire REP et REP+. A CrĂ©teil, on a dĂ» abaisser le niveau d'admission au concours Ă  6/20. Et ces deux acadĂ©mies ont mĂȘme créé un second concours pour arriver Ă  recruter. "Ce ne sont pas les meilleurs qui viennent, euphĂ©mise GĂ©raldine Guillot, professeure des Ă©coles en REP Ă  Bobigny, en Seine-Saint-Denis. C'est pourtant dans nos quartiers qu'on aurait besoin des professeurs les plus aguerris. Lire aussiAu coeur d'un CP dĂ©doublĂ© de Seine-Saint-Denis Recours aux contractuels De fait, le gouvernement n'a pu tenir la promesse du candidat Macron de ne plus affecter aucun professeur en zone prioritaire pendant ses trois premiĂšres annĂ©es d'enseignement, mĂȘme si la prime de euros instaurĂ©e pour les enseignants des Ă©tablissements REP+ a permis de mieux stabiliser les Ă©quipes. Faute de titulaires, ces acadĂ©mies sont obligĂ©es de multiplier le recours aux contractuels, des jeunes au CV parfois maigre payĂ©s Ă  peine plus que le smic. Le nombre de ces prĂ©caires a grimpĂ© de 38% dans le premier degrĂ© Ă  la rentrĂ©e de septembre dernier! Le contraire de ce qu'il faudrait faire, selon NoĂ©mie Le DonnĂ©, spĂ©cialiste de l'Ă©ducation Ă  l'OCDE, pour qui "Ă  regarder les comparaisons internationales, ce qui compte pour faire progresser les Ă©lĂšves dĂ©favorisĂ©s, c'est de leur donner de bons enseignants, les plus expĂ©rimentĂ©s". Au cƓur de cette crise des vocations, le trop bas salaire des professeurs des Ă©coles 10% en dessous de la moyenne des 38 pays l'OCDE et deux fois moindre qu'en Allemagne.

Depuismardi, la majoritĂ© des Ă©coles fermĂ©es peuvent tout de mĂȘme accueillir les enfants des personnels prioritaires. Ce qui nĂ©cessite une organisation particuliĂšre.

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Ouvrez les écoles et vous fermerez les prisons ». Voici une citation de ce cher Victor Hugo. Il sous-entend ici qu'il faudrait avoir été instruit, pour ne pas enfreindre la loi. Que l'illégalité est due à l'ignorance. Cette phrase n'est-elle pas le reflet de l'ignorance de l'époque plutÎt ?
S’il a tenu Ă  garder le silence sur les faits par peur des reprĂ©sailles » et comme le lui autorise la loi, Rafal Kwasniewski s’est lancĂ© dans un vibrant...S’il a tenu Ă  garder le silence sur les faits par peur des reprĂ©sailles » et comme le lui autorise la loi, Rafal Kwasniewski s’est lancĂ© dans un vibrant plaidoyer pour tenter de convaincre le tribunal de lui laisser une chance ».Car le trentenaire, avec l’appui de son avocat Me Mehdi Akroum, a rĂ©ussi Ă  obtenir une place dans un master 2 bac + 5 de l’UniversitĂ© de Pau et des Pays de l’Adour UPPA. Un master trĂšs sĂ©lectif » C’est un master trĂšs sĂ©lectif qui ne compte que 20 places ! La directrice est parfaitement au courant de sa situation » intervient l’avocat, sans cacher que cette derniĂšre n’était pas vraiment emballĂ©e au dĂ©part ». La rĂ©daction vous conseille La rĂ©daction vous conseille Mais il a visiblement su la convaincre en lui prĂ©sentant le dossier universitaire polonais de son client, dĂ©jĂ  dĂ©tenteur d’une licence avec mention » et d’un master 1 en philologie anglaise. Il avait mĂȘme obtenu une bourse pour aller Ă©tudier au Akroum, qui a dĂ©crochĂ© le feu vert de l’UPPA le matin mĂȘme, plaide en faveur d’un rĂ©gime de semi-libertĂ© Au lieu de jouer Ă  la console, il ira Ă  la fac ! » Ouvrez les Ă©coles, vous fermerez les prisons » Si l’universitĂ© lui a accordĂ© sa confiance, vous devez aussi le faire
 » insiste-t-il, n’hĂ©sitant pas Ă  citer Victor Hugo Ă  la rescousse Ouvrez les Ă©coles, vous fermerez les prisons ». La rĂ©daction vous conseille La rĂ©daction vous conseille À la barre, aidĂ© d’une interprĂšte, le prĂ©venu ne mĂ©nage pas non plus ses efforts. J’aimerais pouvoir Ă©tudier en prĂ©sentiel. J’ai commencĂ© Ă  apprendre le français Ă  la maison d’arrĂȘt. Si vous me donnez une chance de finir mes Ă©tudes, j’élargirai mes compĂ©tences en anglais, j’amĂ©liorerai ma situation professionnelle et ma vie en Pologne
 Et pourquoi pas vivre en France oĂč les gens sont plus gentils ? Je demande que mon avenir ne soit pas complĂštement anĂ©anti. Je vous remercie de tout cƓur. »Il aime la France et Disneyland »Un vibrant discours, assez inhabituel dans une salle d’audience, qui n’a cependant pas Ă©mu le ministĂšre public. Tout d’un coup, alors qu’il n’a aucune attache ici, Pau l’intĂ©resse pour ses Ă©tudes ? » s’étonne la magistrate qui relĂšve ses prĂ©cĂ©dentes dĂ©clarations en garde Ă  vue Son argument Ă©tait qu’il a toujours aimĂ© la France et Disneyland ! »Elle requiert 3 ans de prison avec mandat de dĂ©pĂŽt et une interdiction dĂ©finitive du territoire carte du master n’a pas non plus convaincu le tribunal qui a confirmĂ© le maintien en dĂ©tention mais ramenĂ© la peine Ă  deux Kwasniewski n’étudiera pas de sitĂŽt Ă  la fac de Pau. À la sortie de prison, il devra quitter la France pour une pĂ©riode d’au moins 10 ans et devra s’acquitter de l’amende douaniĂšre fixĂ©e Ă  120 000 euros.
Ouvrezdes Prisons, Vous fermerez des Ecoles ! 6 Janvier 2015 RĂ©digĂ© par Bruno des Baumettes et publiĂ© depuis Overblog Ouvrez des Ă©coles, vous fermerez des prisons Chaos ContrĂŽlĂ© (02/07/13) : Victor Hugo a dit: "Ouvrir une Ă©cole, c'est fermer une prison" , aux Etats-Unis on fait le contraire ! Des hommes, des prisons et des camps (14/08/12) : « Ouvrir une Ă©cole, c’est fermer Discours devant l'AssemblĂ©e nationale en 1848 de Victor Hugo J’ai dĂ©jĂ  votĂ© et je continuerai de voter la plupart des rĂ©ductions proposĂ©es, Ă  l’exception de celles qui me paraĂźtraient tarir les sources mĂȘmes de la vie publique et de celles qui, Ă  cĂŽtĂ© d’une amĂ©lioration financiĂšre douteuse, me prĂ©senteraient une faute politique certaine. C’est dans cette derniĂšre catĂ©gorie que je range les rĂ©ductions proposĂ©es par le comitĂ© des finances sur ce que j’appellerai le budget des lettres, des sciences et des arts. Que penseriez-vous, messieurs, d’un particulier qui aurait 1500 francs de revenus, qui consacrerait tous les ans Ă  sa culture intellectuelle, pour les sciences, les lettres et les arts, une somme bien modeste 5 francs, et qui, dans un jour de rĂ©forme, voudrait Ă©conomiser sur son intelligence six sous ? VoilĂ , messieurs, la mesure exacte de l’économie proposĂ©e. Eh bien ! ce que vous ne conseillez pas Ă  un particulier, au dernier des habitants d’un pays civilisĂ©, on ose le conseiller Ă  la France. Je viens de vous montrer Ă  quel point l’économie serait petite ; je vais vous montrer maintenant combien le ravage serait grand. Ce systĂšme d’économie Ă©branle d’un seul coup tout net cet ensemble d’institutions civilisatrices qui est, pour ainsi dire, la base du dĂ©veloppement de la pensĂ©e française. Et quel moment choisit-on pour mettre en question toutes les institutions Ă  la fois ? Le moment oĂč elles sont plus nĂ©cessaires que jamais, le moment oĂč, loin de les restreindre, il faudrait les Ă©tendre et les Ă©largir. Eh ! Quel est, en effet, j’en appelle Ă  vos consciences, j’en appelle Ă  vos sentiments Ă  tous, Quel est le grand pĂ©ril de la situation actuelle ? L’ignorance. L’ignorance encore plus que la misĂšre. L’ignorance qui nous dĂ©borde, qui nous assiĂšge, qui nous investit de toutes parts. C’est Ă  la faveur de l’ignorance que certaines doctrines fatales passent de l’esprit impitoyable des thĂ©oriciens dans le cerveau des multitudes. Et c’est dans un pareil moment, devant un pareil danger, qu’on songerait Ă  attaquer, Ă  mutiler, Ă  Ă©branler toutes ces institutions qui ont pour but spĂ©cial de poursuivre, de combattre, de dĂ©truire l’ignorance. On pourvoit Ă  l’éclairage des villes, on allume tous les soirs, et on fait trĂšs bien, des rĂ©verbĂšres dans les carrefours, dans les places publiques ; quand donc comprendra-t-on que la nuit peut se faire dans le monde moral et qu’il faut allumer des flambeaux dans les esprits ? Oui, messieurs, j’y insiste. Un mal moral, un mal profond nous travaille et nous tourmente. Ce mal moral, cela est Ă©trange Ă  dire, n’est autre chose que l’excĂšs des tendances matĂ©rielles. Eh bien, comment combattre le dĂ©veloppement des tendances matĂ©rielles ? Par le dĂ©veloppement des tendances intellectuelles ; il faut ĂŽter au corps et donner Ă  l’ñme. Quand je dis il faut ĂŽter au corps et donner Ă  l’ñme, ne vous mĂ©prenez pas sur mon sentiment. Vous me comprenez tous ; je souhaite passionnĂ©ment, comme chacun de vous, l’amĂ©lioration du sort matĂ©riel des classes souffrantes ; c’est lĂ  selon moi, le grand, l’excellent progrĂšs auquel nous devons tous tendre de tous nos veux comme hommes et de tous nos efforts comme lĂ©gislateurs. Eh bien, la grande erreur de notre temps, ça a Ă©tĂ© de pencher, je dis plus, de courber l’esprit des hommes vers la recherche du bien matĂ©riel. Il importe, messieurs, de remĂ©dier au mal ; il faut redresser pour ainsi dire l’esprit de 1’homme ; il faut, et c’est la grande mission [ 
 ] relever l’esprit de l’homme, le tourner vers la conscience, vers le beau, le juste et le vrai, le dĂ©sintĂ©ressĂ© et le grand. C’est lĂ , et seulement lĂ , que vous trouverez la paix de l’homme avec lui-mĂȘme et par consĂ©quent la paix de l’homme avec la sociĂ©tĂ©. Pour arriver Ă  ce but, messieurs, que faudrait-il faire ? Il faudrait multiplier les Ă©coles, les chaires, les bibliothĂšques, les musĂ©es, les théùtres, les librairies. Il faudrait multiplier les maisons d’études oĂč l’on mĂ©dite, oĂč l’on s’instruit, oĂč l’on se recueille, oĂč l’on apprend quelque chose, oĂč l’on devient meilleur ; en un mot, il faudrait faire pĂ©nĂ©trer de toutes parts la lumiĂšre dans l’esprit du peuple ; car c’est par les tĂ©nĂšbres qu’on le perd. Ce rĂ©sultat, vous l’aurez quand vous voudrez. Quand vous le voudrez, vous aurez en France un magnifique mouvement intellectuel ; ce mouvement, vous l’avez dĂ©jĂ  ; il ne s’agit pas de l’utiliser et de le diriger ; il ne s’agit que de bien cultiver le sol. Ă©poque oĂč vous ĂȘtes est une Ă©poque riche et fĂ©conde ; ce ne sont pas les intelligences qui manquent, ce ne sont pas les talents ni les grandes aptitudes ; ce qui manque, c’est l’impulsion sympathique, c’est l’encouragement enthousiaste d’un grand gouvernement. Je voterai contre toutes les rĂ©ductions que je viens de vous signaler et qui amoindriraient l’éclat utile des lettres, des arts et des sciences. Je ne dirai plus qu’un mot aux honorables auteurs du rapport. Vous ĂȘtes tombĂ©s dans une mĂ©prise regrettable ; vous avez cru faire une Ă©conomie d’argent, c’est une Ă©conomie de gloire que vous faites. Je la repousse pour la dignitĂ© de la France, je la repousse pour 1’honneur de la RĂ©publique. » Petit supplĂ©ment Louise Michel et Victor Hugo Viro Major l'hommage de Victor Hugo Ă  Louise Michel Viro Major Ayant vu le massacre immense, le combat Le peuple sur sa croix, Paris sur son grabat, La pitiĂ© formidable Ă©tait dans tes paroles. Tu faisais ce que font les grandes Ăąmes folles Et, lasse de lutter, de rĂȘver de souffrir, Tu disais " j'ai tuĂ© ! " car tu voulais mourir. Tu mentais contre toi, terrible et surhumaine. Judith la sombre juive, Aria la romaine Eussent battu des mains pendant que tu parlais. Tu disais aux greniers " J'ai brĂ»lĂ© les palais !" Tu glorifiait ceux qu'on Ă©crase et qu'on foule. Tu criais " J'ai tuĂ© ! Qu'on me tue ! - Et la foule Ecoutait cette femme altiĂšre s'accuser. Tu semblais envoyer au sĂ©pulcre un baiser ; Ton oeil fixe pesait sur les juges livides ; Et tu songeais pareille aux graves EumĂ©nides. La pĂąle mort Ă©tait debout derriĂšre toi. Toute la vaste salle Ă©tait pleine d'effroi. Car le peuple saignant hait la guerre civile. Dehors on entendait la rumeur de la ville. Cette femme Ă©coutait la vie aux bruits confus D'en haut, dans l'attitude austĂšre du refus. Elle n'avait pas l'air de comprendre autre chose Qu'un pilori dressĂ© pour une apothĂ©ose ; Et, trouvant l'affront noble et le supplice beau Sinistre, elle hatait le pas vers le tombeau Les juges murmuraient " Qu'elle meure ! C'est juste Elle est infĂąme - A moins qu'elle ne soit Auguste " Disait leur conscience. Et les jugent, pensifs Devant oui, devant non, comme entre deux rĂ©cifs HĂ©sitaient, regardant la sĂ©vĂšre coupable. Et ceux qui, comme moi, te savent incapable De tout ce qui n'est pas hĂ©roisme et vertu, Qui savent que si l'on te disait " D'ou viens tu ? " Tu rĂ©pondrais " Je viens de la nuit ou l'on souffre ; Oui, je sors du devoir dont vous faites un gouffre ! Ceux qui savent tes vers mystĂ©rieux et doux, Tes jours, tes nuits, tes soins, tes pleurs donnĂ©s Ă  tous, Ton oubli de toi-mĂȘme Ă  secourir les autres, Ta parole semblable aux flammes des apĂŽtres ; Ceux qui savent le toit sans feu, sans air, sans pain Le lit de sangle avec la table de sapin Ta bontĂ©, ta fiertĂ© de femme populaire. L'Ăąpre attendrissement qui dors sous ta colĂšre Ton long regard de haine Ă  tous les inhumains Et les pieds des enfants rĂ©chauffĂ©s dans tes mains ; Ceux-la, femme, devant ta majestĂ© farouche MĂ©ditaient, et malgrĂ© l'amer pli de ta bouche MalgrĂ© le maudisseur qui, s'acharnant sur toi Te jetai tout les cris indignĂ©s de la loi MalgrĂ© ta voix fatale et haute qui t'accuse Voyaient resplendir l'ange Ă  travers la mĂ©duse. Tu fus haute, et semblas Ă©trange en ces dĂ©bats ; Car, chĂ©tifs comme tous les vivants d'ici-bas, Rien ne les trouble plus que deux Ăąmes mĂȘlĂ©es Que le divin chaos des choses Ă©toilĂ©es Aperçu tout au fond d'un grand coeur inclĂ©ment Et qu'un rayonnement vu dans un flamboiement. Victor Hugo DĂ©cembre 1871 Lettres de 1850 Ă  1879 de Louise Michel, la "dĂ©vote de la RĂ©volution", Ă  Hugo, le "MaĂźtre" Monsieur, Je ne sais ce que je vous dirai mais je suis au dĂ©sespoir et il faut que je vous Ă©crive pour souffrir moins. Je ne m’inquiĂšte pas si ma lettre doit vous paraĂźtre Ă©trange car vous ne me connaissez pas et tout ce qui me tourmente ne peut vous toucher, mais il faut que je vous le dise pour me calmer un instant. Mme Dehamis, ma grand-mĂšre que je ne n’ai jamais quittĂ©e, est dangereusement malade et je me trouve sans force et sans courage contre cette affreuse inquiĂ©tude. Je suis comme folle, je ne sais ce que je fais ni ce que je dis. L’idĂ©e de la perdre est horrible pour moi et je n’en ai pas d’autre. Je vois bien qu’il n’y a plus d’espoir et que tout ce qu’on me dit de rassurant n’est que pour me consoler et cependant, malgrĂ© son Ăąge, je ne puis m’imaginer qu’il me soit possible de vivre sans elle. J’oublie presque qu’il me resterait ma mĂšre Ă  consoler. Depuis que je suis au monde, je n’ai jamais quittĂ© mon aĂŻeule. Elle a Ă©tĂ© ma seule institutrice. Nous ne vivions que l’une pour l’autre et maintenant tout cela va finir. Je ne sais ce que je vous dis. Mes idĂ©es se brouillent mais vous me pardonnerez et vous m’écrirez quelques lignes pour me donner un peu de courage car je n’en ai plus. On dit que je suis pieuse, eh bien, si je la perdais, il me semble que je ne croirais plus rien. Dieu serait trop cruel. Je trouve sous ma main je ne sais quels brouillons ; je vous les envoie. Ce sont peut-ĂȘtre les derniers que vous recevrez de moi. Si je la perdais, je ne ferais plus rien ou bien cela me ferait mourir. Alors, frĂšre, vous feriez quelques vers sur ma tombe. Adieu, pardon de cette lettre, je suis folle de douleur, je ne sais que devenir, tout me semble mort, Ă©crivez-moi. Automne 1850 Merci, Ô merci mille fois. C’est du bonheur, au milieu de toutes mes peines, de me rĂ©fugier en vous comme dans un autre monde. Je ne vous Ă©crirai pas souvent mais de bien longues lettres oĂč je vous enverrai toute mon Ăąme. Si j’ai cru que vous ne me rĂ©pondiez pas, c’était sans vous accuser. Hugo, je croyais Ă  la fatalitĂ©. Je dĂ©sespĂ©rais mĂȘme de Dieu et il semblait qu’il devait me maudire parce qu’en doutant de lui j’avais foi en vous. Merci encore. N’importe ce qui m’arrive si je vous le confie, je souffrirai moins. Qu’importe la distance entre nous, mon Ăąme est un rayon de la vĂŽtre et je laisse courir ma pensĂ©e sans m’inquiĂ©ter. Pardon de ne pas vous Ă©crire avec plus de respect mais avec vous ces mots glacĂ©s me font mal, et puis, moi qui ne vous verrai jamais, pourquoi me serait-il dĂ©fendu de vous le dire, Hugo ? Vous comprendriez qu’un prisonnier aimĂąt le seul rayon de soleil qui brillerait dans sa solitude. Laissez-moi vous dire tout ce que je pense, comme si vous Ă©tiez lĂ , devant le foyer et dans le fauteuil vide de ma grand-mĂšre, vos mains dans les miennes, ainsi que nous restions de longues heures le soir, elle et moi. Avez-vous Ă©prouvĂ© parfois de ces instants oĂč l’ñme brise le corps ? C’est ainsi que je mourrai, et alors je serai bien heureuse, je la reverrai. Et si Dieu me donne des ailes, je veillerai sur vous. Dites-moi si vous avez Ă©prouvĂ© de ces pensĂ©es qui dĂ©vorent et qu’on ne comprend pas ? Ce doit ĂȘtre la langue du ciel ou celle de l’enfer. On ne le sait que dans le tombeau. Tout me semble comme un rĂȘve ; mais c’est peut-ĂȘtre le rĂȘve qui est la vie. J’en suis venue Ă  douter de tout, mĂȘme de la rĂ©alitĂ© de l’existence. J’écrirai quelques pages de ma vie, mais pour vous seul. Tout ce que je vous dirai ne sera qu’entre dieu et nous. Et vous comprendrez pourquoi j’ai cru Ă  la fatalitĂ©, et pourquoi, quand un nom magique a brillĂ© dans ma nuit, j’ai criĂ© vers lui. Mais ce n’est pas aujourd’hui que je vous dirai tout cela, il m’est impossible de suivre une idĂ©e, et ces pensĂ©es que je ne puis dĂ©mĂȘler me dĂ©chirent. Il me semble que mon front se brise pour les laisser s’envoler et je ne trouve pas une parole pour vous Ă©crire. Hugo, ne m’oubliez jamais, dites-moi que vous pensez Ă  moi. Lors mĂȘme que cela ne serait pas, dites-le moi. ... Ô non, la lettre que je vous ai Ă©crite ne sera pas la derniĂšre, comme je vous le disais dans un de ces instants de dĂ©couragement oĂč je doute de tout, exceptĂ© de vous. Aujourd’hui, je me sens de la force et du courage et je crois Ă  ma destinĂ©e. Que ce soit orgueil ou pressentiment, qu’importe, je vous le dirai, car je ne voudrais pas qu’une seule de mes pensĂ©es fĂ»t un secret pour vous. N’ĂȘtes-vous pas un frĂšre pour moi, Hugo, et plus qu’un frĂšre, car nous n’avons qu’une Ăąme. Je voudrais vous remercier encore de m’avoir dit de vous Ă©crire souvent, Ă  vous qui avez tant d’autres prĂ©occupations que mes lettres. J’ai mille choses Ă  vous dire et je ne trouve qu’un seul mot pour tout cela, j’ai bien le droit de vous le redire, moi qui me suis donnĂ©e Ă  Dieu pour toujours, c’est comme si un habitant de l’autre monde venait de la tombe ou du ciel vous rĂ©pĂ©ter, frĂšre, que je vous aime, parce que vous ĂȘtes gĂ©nĂ©reux et grand au milieu de tant de caractĂšres hideux. Ah, vous ne savez pas combien vous ĂȘtes grand, mĂȘme aux yeux de la calomnie. J’ai le droit aussi de vous le dire, moi qui vous ferais de mĂȘme des reproches si j’avais des doutes. À bientĂŽt, car, si je ne vous Ă©crivais pas, je ne pourrais supporter la vie. Lespeines de moins d'un mois seront interdites. Celles de 1 Ă  6 mois pourront ĂȘtre effectuĂ©es en milieu ouvert. Emmanuel Macron annonce une profonde rĂ©forme du systĂšme des peines. Exit les Par Marie Campistron, Ludwig Gallet, Juliette Pousson, Ronan TĂ©soriĂšre et Maxime François Le 1 avril 2021 Ă  16h32Nouveau tour de vis sur tout le territoire français. Mercredi soir, et devant plus de trente millions de tĂ©lĂ©spectateurs, Emmanuel Macron a mis un terme Ă  la stratĂ©gie diffĂ©renciĂ©e et territorialisĂ©e contre l’épidĂ©mie. Tous les Français, Ă  compter de samedi, seront logĂ©s Ă  la mĂȘme enseigne. Au menu, notamment la limitation des dĂ©placements dans un pĂ©rimĂštre de dix km, l’interdiction des dĂ©placements interrĂ©gionaux et la fermeture des Ă©coles pour trois semaines. Sans oublier le maintien du couvre-feu Ă  19 pour lire la suiteDĂ©jĂ  abonnĂ© ? Se connecter Ouvrezdes Ă©coles, vous fermerez des prisons. » de Victor Hugo. 571 likes · 5 talking about this. Je vous invite sur le chemin de libertĂ© Elles ont fermĂ© leurs portes une bonne semaine avant le reconfinement gĂ©nĂ©ralisĂ© prĂ©vu ce matin, sur ordre du ministre sortant de l’Éducation, Tarek Majzoub, et suite aux recommandations du ComitĂ© scientifique de suivi de la pandĂ©mie de Covid-19. Qu’elles soient publiques ou privĂ©es, les Ă©coles du pays ont l’obligation de se conformer Ă  la dĂ©cision officielle. L’enseignement, annoncĂ© comme hybride Ă  la rentrĂ©e, se poursuivra donc en ligne, au moins jusqu’à la fin novembre, aprĂšs un apprentissage en prĂ©sentiel de trois semaines pour les classes Ă  examens officiels, d’une petite semaine seulement pour les autres. Cette dĂ©cision ne fait pourtant pas l’unanimitĂ©. Si nombre de parents d’élĂšves se disent soulagĂ©s, car ils craignent pour la santĂ© de leurs enfants et de leurs proches, d’autres s’opposent Ă  la fermeture des Ă©tablissements scolaires, persuadĂ©s que les enfants ne sont pas des supertransmetteurs du coronavirus. Sans oublier, disent-ils, que l’équilibre mental de leurs enfants est en jeu. Les autoritĂ©s ont imposĂ© la fermeture des Ă©coles malgrĂ© le respect sans failles des mesures sanitaires par nombre d’établissements », gronde Lina Comaty Abou Adal, une mĂšre de famille. RĂ©sultat, nos enfants sont Ă  la maison, alors qu’ils ont parfaitement intĂ©grĂ© les gestes barriĂšres, mĂȘme les plus jeunes. Ils doivent pourtant apprendre Ă  vivre avec le virus. » Avec nombre de parents d’élĂšves du collĂšge Louise Wegmann, la jeune femme mĂšne campagne pour la crĂ©ation d’un groupe de pression susceptible de faire changer les autoritĂ©s d’avis. Sa pĂ©tition a rĂ©coltĂ© plus de 2 000 signatures en 24 heures, ce qui tĂ©moigne de l’existence d’une volontĂ© », estime-t-elle. Elle Ă©voque alors les couacs de l’enseignement Ă  distance, la consĂ©cration des inĂ©galitĂ©s sociales, l’internet dĂ©fectueux, les pannes d’électricitĂ©, l’inadĂ©quation des cours, le manque de matĂ©riel informatique, les moyens limitĂ©s des familles Ă  faible revenu, la crise qui touche les classes moyennes
Confirmant ces propos, une source proche du ministĂšre de l’Éducation rĂ©vĂšle que seulement 30 % des Ă©lĂšves du pays ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un enseignement Ă  distance acceptable depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie. Les autres, principalement des Ă©lĂšves de l’école publique, d’écoles privĂ©es gratuites ou d’établissements de moindre importance, n’ont reçu que des bribes d’enseignement, quelques vidĂ©os ou photos sur un tĂ©lĂ©phone portable, ou souvent rien, ajoute-t-on de mĂȘme source. L’Organisation mondiale de la santĂ© a pourtant bien recommandĂ© de ne fermer les Ă©coles qu’en dernier recours », soutient Mme Comaty. De mĂȘme, selon la SociĂ©tĂ© française de pĂ©diatrie, l’enfant de moins de 10 ans en particulier ne contribue pas significativement Ă  la transmission de SARS-CoV2 ». L’institution française assure en effet que l’enfant est souvent asymptomatique », et que les bĂ©nĂ©fices Ă©ducatifs et sociaux apportĂ©s par l’école sont trĂšs supĂ©rieurs aux risques d’une Ă©ventuelle contamination en milieu scolaire ». RassurĂ©e, la mĂšre de famille dĂ©nonce le manque de vision des autoritĂ©s libanaises », l’absence de dĂ©bat sur l’importance de l’éducation » aussi. Dans le monde entier, les Ă©coles sont ouvertes. Mais au Liban, c’est le premier secteur bouclĂ© », dĂ©plore-t-elle, regrettant une atteinte aux droits de l’enfant et de la femme », catĂ©gories les plus touchĂ©es par la fermeture des Ă©coles. La solution ? Que les parents aient le choix d’envoyer leurs enfants Ă  l’école ou de les garder Ă  la maison », l’école publique, des mesures sanitaires illusoiresPour l’État, qui a dĂ©crĂ©tĂ© la fermeture gĂ©nĂ©ralisĂ©e du pays, les considĂ©rations sont tout autres. Face Ă  la recrudescence des contaminations, la panique a rapidement gagnĂ© la population, et des parents d’élĂšves ont accusĂ© les autoritĂ©s de vouloir tuer leurs enfants, confie la source proche du ministĂšre. Il faut aussi compter avec la crise financiĂšre. À l’école publique, l’argent manque, les masques de protection aussi, souligne un expert. Il est illusoire de prĂ©tendre appliquer les mesures sanitaires car l’eau et le savon sont rares. Quant au secteur hospitalier, il est saturĂ©. Il n’est donc pas envisageable de prendre le moindre risque de contamination. »L’avis Ă©tatique est largement partagĂ© par nombre de parents d’élĂšves qui font part de leur soulagement. Il y a eu tellement de cas importĂ©s Ă  l’école que j’en Ă©tais inquiĂšte, mĂȘme si la distanciation et les mesures d’hygiĂšne Ă©taient parfaitement appliquĂ©es », avoue Leila son prĂ©nom a Ă©tĂ© changĂ© Ă  sa demande, dont les enfants sont scolarisĂ©s dans un collĂšge privĂ© de la capitale. InquiĂšte car elle doute du protocole de protection des Ă©lĂšves. Des cas contacts ont bien Ă©tĂ© identifiĂ©s. Mais aucune quarantaine n’a Ă©tĂ© imposĂ©e, aucun test n’a Ă©tĂ© rĂ©clamĂ©. C’était du n’importe quoi! dĂ©nonce-t-elle. MĂȘme soulagement de la part de Maya Geara, prĂ©sidente du ComitĂ© de parents d’élĂšves du collĂšge Saint-GrĂ©goire et membre d’un collectif de comitĂ©s de parents. Il est certain que les trois quarts des parents prĂ©fĂšrent les cours en prĂ©sentiel. Sauf qu’ils craignent pour la santĂ© de leurs enfants et refusent de prendre le moindre risque. Nous envoyions nos enfants Ă  l’école la peur au ventre. Ça n’avait plus de sens, d’autant que les hĂŽpitaux sont submergĂ©s et refusent des malades », dit-elle. La question suscite dĂ©sormais un dĂ©bat entre les parents dĂ©sireux d’envoyer leurs enfants Ă  l’école et ceux qui prĂ©fĂšrent les garder Ă  la maison. Au LycĂ©e franco-libanais de Verdun, deux clans d’importance Ă©gale se sont formĂ©s, note le prĂ©sident du comitĂ© de parents, Maan el-Amine. Ceux qui refusent d’envoyer leurs enfants Ă  l’école par peur du coronavirus et quel que soit le protocole sanitaire. Et les autres qui estiment nĂ©cessaire de maintenir les Ă©coles ouvertes pour prĂ©server la santĂ© mentale des enfants, compte tenu que le danger n’est pas trĂšs Ă©levĂ© », explique-t-il. Mais pour une mĂšre d’élĂšve au collĂšge Melkart, le dĂ©bat est vain. Un bouclage de deux semaines ne servira Ă  rien, note Lamia Darouni. Ne vaut-il pas mieux apprendre Ă  vivre avec le coronavirus dans le strict respect des gestes barriĂšres ? » Prudence ! » prĂ©conisent les mĂ©decinsLa rĂ©ponse est toute trouvĂ©e pour les mĂ©decins. Pour l’instant, il faut parer au plus pressĂ©, vu la saturation des hĂŽpitaux. Nombre d’institutions Ă©ducatives publiques et privĂ©es n’ont pas les moyens d’appliquer le protocole sanitaire mis en place par les ministĂšres de l’Éducation et de la SantĂ© », rappelle le docteur Assem Araji, prĂ©sident de la commission parlementaire de la SantĂ©. Une situation qui a suscitĂ© la peur panique des parents, des enseignants et des Ă©tablissements eux-mĂȘmes, poussant carrĂ©ment des parents Ă  ne pas envoyer leurs enfants Ă  l’école ». Il faut aussi compter avec une nouvelle rĂ©alitĂ©, la recrudescence des contaminations d’enfants en l’absence de services pĂ©diatriques de Covid-19. Nous constatons la montĂ©e des cas de diarrhĂ©e et de maux de ventre qui se sont avĂ©rĂ©s ĂȘtre des atteintes au Covid-19 », note le pĂ©diatre Robert Sacy. Si les enfants n’ont pas dĂ©veloppĂ© de symptĂŽmes graves jusque-lĂ , ils sont source de contagion, contrairement Ă  ce que l’on pensait deux semaines plus tĂŽt », soutient le spĂ©cialiste en nĂ©onatologie et rĂ©animation pĂ©diatrique, Ă©voquant des atteintes graves de parents, qui ont nĂ©cessitĂ© l’hospitalisation ». Les enfants pourraient aussi dĂ©velopper des symptĂŽmes plus sĂ©rieux », craint-il, exprimant son inquiĂ©tude vu le manque de service pĂ©diatrique de coronavirus en milieu hospitalier. D’oĂč la nĂ©cessitĂ© de faire preuve de grande prudence ». Elles ont fermĂ© leurs portes une bonne semaine avant le reconfinement gĂ©nĂ©ralisĂ© prĂ©vu ce matin, sur ordre du ministre sortant de l’Éducation, Tarek Majzoub, et suite aux recommandations du ComitĂ© scientifique de suivi de la pandĂ©mie de Covid-19. Qu’elles soient publiques ou privĂ©es, les Ă©coles du pays ont l’obligation de se conformer Ă  la dĂ©cision officielle. L’enseignement,...
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Selonle dernier bilan des autorités sanitaires, le Brésil, immense pays de 210 millions d'habitants, compte désormais 98 cas de Covid-19, mais aucun décÚs.
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