AchetezRocco and His Brothers Affiche du film Poster Movie Rocco et ses frères (14 x 22 In - 36cm x 56cm) Belgian Style A de Pop Culture Graphics sur gratuite dès 25€ Choisir vos préférences en matière de cookies. Nous utilisons des cookies et des outils similaires qui sont nécessaires pour vous permettre d'effectuer des achats, pour améliorer vosNews Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Spectateurs 4,1 1311 notes dont 81 critiques noter de voirRédiger ma critique Synopsis Fuyant la misère dans laquelle elle a sombré depuis qu'elle est veuve, Rosaria abandonne sa Calabre pour s'installer à Milan. Avec ses jeunes fils, elle rejoint l'aîné, Vincenzo, qui les a précédés. Après maintes déconvenues, Rosaria parvient à louer un sous-sol où elle peut installer sa famille. Rocco et Simone, deux de ses fils, trouvent rapidement du travail et se prennent de passion pour la boxe. Prix spécial du jury à la Mostra de Venise en 1960, Rocco et ses frères» est un objet à part dans l'oeuvre de Visconti. Il scelle la rencontre du réalisateur avec le duo Alain Delon-Claudia Cardinale. Un duo qu'il réunira à nouveau pour Le Guépard», en 1963. Regarder ce film Acheter ou louer sur CANAL VOD VIVA Location dès 2,99 € HD PremiereMax Location dès 2,99 € HD LaCinetek Location dès 2,00 € UniversCiné Location dès 2,99 € Voir toutes les offres VODService proposé par Rocco et ses frères Blu-ray Blu-ray Voir toutes les offres DVD BLU-RAY Bande-annonce 128 Interviews, making-of et extraits 148 1428 Dernières news Acteurs et actrices Casting complet et équipe technique Critique Presse Le Journal du Dimanche Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. 1 article de presse Critiques Spectateurs Visconti élève ce qui aurait pu n’être qu’un drame social jusqu’à la tragédie. Mais sans négliger pour autant l’aspect documentaire. On reste surpris par ce qui est révélé du fossé entre le nord et le sud de l’Italie. L’immigration des méridionaux dans les centres industriels du Nord fait penser à l’immigration maghrébine en région parisienne. La coproduction franco-italienne permet de voir une partie de la fine fleur ... Lire plus Pourquoi "Rocco e i suoi fratelli" est-il le meilleur film de Visconti ? Première réponse qui s'impose d'elle-même C'est le film au carrefour entre l'approche néo-réaliste et l'approche dramatico-esthétique de Visconti. Imaginez les deux meilleurs Visconti "La Terra trema" et "Il Gattopardo" réunis en un film, celà donne "Rocco e i suoi fratelli". "Rocco..." est aussi un oeuvre titanesque parce qu'elle aborde avec humilité et ... Lire plus "Rocco e i suoi fratelli" fait partie de ces films adulés, qui ont leur place dans le panthéon de l'histoire du cinéma. Je l'ai découvert, un an après un autre film de Visconti "il Gattopardo". Ce n'est plus du tout la même chose l'un était une sorte d'opéra flamboyant, celui-ci se rapproche plus du néoréalisme. C'est une histoire d'immigrés en Italie, une famille composée de plusieurs frères qui vont s'aimer et se déchirer pour ... Lire plus La pefection d'un film en NB mené d'une main de maitre. La photographie est magnifique et l'originalité de l'histoire est bien retranscrite par le scénario. La solidarité familiale mis à mal par les aléas de la vie et de l'amour. Chef d'oeuvre ! 81 Critiques Spectateurs Photos 11 Photos Secrets de tournage Delon chez Visconti Rocco et ses frères est le premier film que tourne Alain Delon sous la direction de Luchino Visconti. En 1961, il joue au théâtre sous la direction du cinéaste italien Dommage qu'elle soit une putain aux côtés de Romy Schneider, qu'il a rencontrée en 1958 sur le tournage de Christine. Le comédien retrouve Visconti en 1962 pour le tournage du Guépard, Palme d'or à Cannes. A la même période, Alain Delon tourne deux films avec un autre grand metteur Lire plus Lion d'argent à Venise Rocco et ses frères est présenté en 1960 à la Mostra de Venise, où il obtient le Lion d'argent. Cette année-là , le Lion d'or est attribué au Passage du Rhin d'Andre Cayatte. Le premier grand rôle de Girardot Nadia, la prostituée, est incarnée par Annie Girardot qui trouve là son premier grand rôle au cinéma. Elle retrouve Luchino Visconti qui, en 1958, avait mis en scène au théâtre Deux sur la balançoire, pièce dans laquelle la comédienne donnait la réplique à Jean Marais. Sur le tournage de Rocco et ses frères, elle rencontre Renato Salvatori, qu'elle épouse en 1962. Suite au succès du film, l'actrice devient une vedette dans les années soixante en Lire plus 7 Secrets de tournage Infos techniques Nationalités France, Italie Distributeur Les Acacias Récompenses 4 nominations Année de production 1960 Date de sortie DVD 05/09/2017 Date de sortie Blu-ray 22/11/2016 Date de sortie VOD 22/11/2016 Type de film Long-métrage Secrets de tournage 7 anecdotes Budget - Date de reprise 15/07/2015 Langues Italien Format production - Couleur N&B Format audio - Format de projection - N° de Visa 23213 Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Commentaires
L'actrice française la plus populaire des années 70 a quitté la scène. Annie Girardot est décédée le 28 février 2011 à l'âge de 79 ans. Celle qui interpréta Gabrielle Russier dans Mourir d'aimer Cayatte, 1970 et Docteur Françoise Gailland dans le film éponyme de Jean-Louis Bertucelli en 1975, deux portraits de femmes libres, fortes, décomplexées et bien dans leur temps, laisse désormais la place à tous les rôles qu'elle a interprétés avec tant de naturel au cinéma entre 1955 et le début de sa carrière cinématographique, Annie Girardot avait croisé les plus grands Jean Gabin dans Le rouge est mis Grangier, 1957 et Maigret tend un piège Delannoy, 1957, Alain Delon dans Rocco et ses frères Visconti, 1960, Lino Ventura dans Le bateau d'Emile de la Patellière, 1961. Et, en Italie, l'actrice avait joué dès les années 60 pour des cinéastes réputés comme Luchino Visconti Rocco et ses frères, sur le tournage duquel elle rencontra son futur mari, Renato Salvatori, Marco Ferreri La mari de la femme à barbe, 1963 ; Dillinger est mort, 1968 ; La semence de l'homme, 1969 ou Mario Monicelli Les camarades, 1963, face à Marcello Mastroianni. Annie Girardot et Alain Delon dans Rocco et ses frères Visconti, 1960 image décennie 1970 sera marquée par de très grands succès populaires où le talent d'Annie Girardot, alternant comédies et mélodrames, réunit tous les suffrages Mourir d'aimer, La vieille fille Blanc, 1971, face à Philippe Noiret, La gifle C. Pinoteau, 1974, où elle joue la mère d'Isabelle Adjani, Docteur Françoise Gailland César de la meilleure actrice à la clé, Tendre poulet 1977 et On a volé la cuisse de Jupiter 1977, deux films de Philippe de Broca, toujours face à Philippe Noiret, ou La zizanie Zidi, 1977 où elle donne la réplique à Louis de Funès. Annie Girardot dans Docteur Françoise Gailland Bertucelli, 1975 image les années 80, faute peut-être de rôles vraiment intéressants, Annie Girardot disparaît petit à petit de l'affiche. Mais Claude Lelouch, avec qui elle a tourné Vivre pour vivre en 1966 face à Yves Montand et Un homme qui me plaît en 1969 face à Belmondo, continue de confier des rôles à l'actrice qui, un temps, partagea sa vie Partir, revenir 1984, Il y a des jours et des lunes 1990, Les misérables 1994, film pour lequel elle reçoit de manière particulièrement émouvante le César de la meilleure actrice dans un second rôle. Un César qu'elle décrochera à nouveau pour sa formidable interprétation de la mère castratrice d'Isabelle Huppert dans La pianiste Haneke, 2001. Souffrant de la maladie d'Alzheimer, Annie Girardot a fait ses ultimes apparitions sur grand écran dans C'est beau une ville la nuit 2006 de Richard Bohringer, Boxes 2006 de Jane Birkin et Christian 2007 d'Elisabeth Löchen. Isabelle Huppert, Michael Haneke et Annie Girardot au moment de la sortie de La pianiste 2001 du réalisateur autrichien image en 1962 à Renato Salvatori 1933-1988, Annie Girardot avait une fille, Giulia, née en 1962. Séparée de l'acteur italien, elle avait été aussi la compagne de Claude Lelouch, de Bernard Fresson son partenaire dans Les feux de la chandeleur, 1972, de Serge Korber et du musicien Bob Decout. Petite anecdote Alain Delon ne fit pas vraiment mine de passer à tabac Annie Girardot dans une célèbre scène de Traitement de choc Jessua, 1972. Ami de Renato Salvatori, l'acteur en profitait pour "punir" l'actrice de sa passion pour Bernard Fresson !
Rocco une présentation de Danse Danse et de la Place des Arts, sera à l’affiche de la Cinquième Salle du 3 au 14 mars. Vanessa Guimond Vendredi, 27 février 2015 12:00 MISE À JOUR Vendredi Disparue il y a dix ans, Annie Girardot a été l'une des plus grandes comédiennes françaises. Retour sur la vie d'une femme ordinaire au parcours extraordinaire."Si elle n'avait pas été aussi entière, aussi passionnée, si elle n'avait pas autant aimé, ça aurait peut-être été plus facile à certains moments, mais est-ce qu'elle aurait autant aimé sa vie?", se demande Lola Vogel, petite-fille de l'actrice à la fin du documentaire "Annie Girardot selon son coeur" de Frédéric Zamochnikoff, disponible sur RTSPlay jusqu'au 26 avril vie faite de hauts et de bas, de succès et de traversées du désert qui débute en 1931 à Paris. Née d'une mère sage-femme et d'un père marié à une autre femme qui ne la reconnaît pas, Annie Girardot est une élève brillante qui se fait très vite remarquer grâce à son excellente élocution. Elle qui voulait tout d'abord faire des études d'infirmière pour suivre la vocation de sa mère s'inscrit finalement au Conservatoire, où elle côtoie Jean-Paul Belmondo, Jean-Pierre Marielle ou encore Jean rencontre décisive avec Jean CocteauEt si elle termine ses études d'art dramatique avec deux premiers prix de comédie, c'est une rencontre avec Jean Cocteau qui lance sa carrière. En 1956, il l'engage pour jouer dans la pièce "La Machine à écrire" et lui permet d'entrer à la Comédie-Française. Il perçoit tout de suite son immense talent de tragédienne, mais sent que quelque chose ne colle pas dans son allure. Il lui propose de se couper les cheveux très courts, ce qui n'était pas courant à cette époque chez les actrices en vogue. Cette nouvelle coiffure va transcender sa force intérieure et révéler sa personnalité. Elle sera désormais "La Girardot".Lorsque le cinéma lui ouvre ses portes, elle démissionne de la Comédie-Française. Luchino Visconti lui propose de jouer dans son film "Rocco et ses frères" au côté d'Alain Delon qui fait aussi ses débuts. Le film sort en 1960. C'est un succès et elle devient une star.>> A voir, une scène entre Annie Girardot et Alain Delon dans le film "Rocco et ses frères" Contenu externe Ce contenu externe ne peut pas être affiché car il est susceptible d'utiliser des cookies. Pour voir ce contenu vous devez autoriser les cookies. Autoriser les cookies Boudée par la Nouvelle vagueSur ce tournage, elle tombe amoureuse de l'acteur italien Renato Salvatori. Ils se marient deux ans plus tard et ont une fille, Giulia. Annie Girardot partage alors sa vie entre la France et l'Italie. Elle tourne dans plusieurs films, sans grand succès. Suit une première période de Nouvelle Vague en plein boom dans les années 1960 ne s'intéresse pas à elle, la considérant comme une actrice d'une autre époque, ce qui l'attriste. Mais "Annie c'est le public, c'est la vie... Normal qu'elle n'ait pas intéressé les snobs", analyse le réalisateur Claude d'ailleurs lui qui va relancer la carrière de la jeune femme en l'engageant au côté d'Yves Montand dans "Vivre pour vivre". Et pour prouver à tout le monde qu'elle mérite ce rôle, il n'hésite pas à lui faire passer des essais. Ce film est vécu comme une actrice qui ne triche pas avec les sentimentsDans les années 1970, le succès est au rendez-vous. Elle tourne avec Michel Audiard dans "Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas... mais elle cause !" qui lui permet de se frotter à des rôles de comédies, elle qui s'était fait un nom grâce aux drames. Puis c'est "Mourir d'aimer" et "La vieille fille" où elle forme pour la première fois un couple à l'écran avec Philippe réalisateurs et les producteurs se l'arrachent, assurés de faire le plein d'entrées. Elle devient l'actrice française la plus populaire et la mieux payée du moment. Une femme qui ne triche pas, entière et proche des gens. "Elle n'a jamais joué, elle a toujours été", relève sa petite-fille Lola 1976, elle interprète dans "Docteur Françoise Gailland" le rôle d'une femme médecin qui découvre qu'elle a un cancer. Une de ses plus belles interprétations qui lui vaut un premier César, celui de la meilleure actrice. Annie Girardot est une actrice qui sait nous faire cadeau de ses cicatrices, de sa vie. Un détour raté du côté de la chansonAu début des années 1980, lassée de jouer toujours les mêmes rôles, elle a envie d'autre chose. En couple avec le réalisateur et auteur de chansons Bob Decout, elle décide de se lancer dans la chanson. Ensemble, ils montent un spectacle musical dans lequel elle investira beaucoup d'énergie et d'argent, mais qui sera un fiasco couple tente sans beaucoup plus de réussite d'autres projets qui tiennent l'actrice éloignée du théâtre et du cinéma. On commence à l'oublier. Son nom apparaît encore dans quelques films et pièces de théâtre. Mais le moral est au plus bas. Elle fait le vide autour d'elle et tombe dans les César de plusEt c'est une fois de plus le réalisateur Claude Lelouch qui la fait renaître au milieu des années 1990. Il lui propose de jouer dans "Les Misérables" qui lui vaut un César du meilleur second réalisateur raconte que le jour du tournage de la scène qui lui a permis d'obtenir ce prix, l'actrice lui avait demandé de pouvoir prendre sa journée. Elle ne se sentait pas en état de jouer suite à de nombreux problèmes dans sa vie privée. Claude Lelouch lui propose alors de ne faire qu'une seule prise et de la libérer. Et là , il se passe quelque chose d'extraordinaire. Elle lâche tout et fait la prise du siècle dans une improvisation qui mêle son rôle dans le film et ce qu'elle vit alors dans sa vie personnelle.>> A voir, la scène du film "Les Misérables" entre Annie Girardot et Michel Boujenah qui a valu à l'actrice un César en particulier depuis 2m24 Contenu externe Ce contenu externe ne peut pas être affiché car il est susceptible d'utiliser des cookies. Pour voir ce contenu vous devez autoriser les cookies. Autoriser les cookies Il y avait chez elle la dérision et le drame dans le même lit et c'était un tout petit lit Lors de la remise des César, en larme et après plusieurs minutes de standing ovation du public, elle laisse une fois de plus parler son coeur "je ne sais pas si j'ai manqué au cinéma français mais, à moi, le cinéma a manqué. Follement. Éperdument. Douloureusement. Et votre témoignage, votre amour, me font penser que peut-être, je dis bien peut-être, je ne suis pas encore tout à fait morte".>> A voir, Annie Girardot reçoit le César du meilleur second rôle pour "Les Misérables" Contenu externe Ce contenu externe ne peut pas être affiché car il est susceptible d'utiliser des cookies. Pour voir ce contenu vous devez autoriser les cookies. Autoriser les cookies Malgré un autre César du meilleur second rôle pour "La Pianiste" de Michael Haneke en 2002, sa carrière ne redémarre pas du combat contre la maladie d'AlzeihmerElle se sait alors atteinte de la maladie d'Alzeihmer depuis plusieurs années et doit désormais avoir recourt à une oreillette pour jouer. De 2001 à 2003, elle reprend néanmoins au théâtre pour presque 200 représentations "Madame Marguerite", un rôle qu'elle avait déjà interprété avec succès dans les années 1970 et pour lequel on lui décerne le Molière de la meilleure 2005, elle joue avec courage le rôle d'une femme qui perd la mémoire dans "Je préfère qu'on reste amis...", premier long-métrage d'Eric Toledano et Olivier finalement en 2006 que sa famille annonce publiquement sa maladie afin de mettre fin aux rumeurs qui la disent souffrir d'alcoolisme, ce qui expliquerait ses trous de mémoire et sa plusieurs mois, l'actrice acceptera les caméras de Nicolas Beaulieu afin de montrer au quotidien son combat de femme malade. Un portrait émouvant à voir dans le documentaire "Ainsi va la vie", sorti en avoir joué dans près de 200 films et téléfilms et une quarantaine de pièces de théâtre, Annie Girardot décède en 2011 à l'âge de 79 ans. Le jour de ses obsèques, à la sortie de l'église, l'assemblée l'applaudit durant de très longues minutes. Une dernière ovation pour une icône qui avait si bien su conquérir le coeur du Quartier-la-Tente Encette année 1960, l’icône du cinéma français est à l’affiche du polar Plein soleil, puis du drame Rocco et ses frères. Le premier d’entre eux est à suivre à partir de 20h55 ce Le Pigeon » Renato Salvadori et Claudia Cardinale dans Le Pigeon » en 1958 Collection Christophel © Cinecitta/Lux FilmC’est l’un des films les plus drôles, les plus réussis de l’âge d’or de la comédie italienne. Courtisée par Renato Salvatori photo, surveillée par son frère sicilien, Claudia Cardinale sème la zizanie dans la bande de bras cassés Vittorio Gassman, Marcello Mastroianni, Totò qui planifient un cambriolage et finissent par se taper un plat de pâtes aux pois chiches. Claudia a 19 ans, traîne en savates et en robe noire, se cache derrière une porte à peine entrouverte, mais, mamma mia !, qu’elle est craquante ! L’air d’une sainte-nitouche, le regard de braise, elle n’a pas un grand rôle, mais elle promet ! Elle raconte qu’alors, le cinéma, [elle] n’y comprenai [t] rien ». Mais le cinéma, lui, la comprend. On comprend aussi que le producteur du film, Franco Cristaldi, l’ait épousée. On aurait tous fait pareil. Comédie italienne de Mario Monicelli 1958. Avec Vittorio Gassman, Claudia Cardinale, Toto et Marcello Mastroianni. 1h46. Rocco et ses frères »Claudia Cardinale dans Rocco et ses frères » en 1960 Collection Christophel © Cocinor-Marceau L’un des grands films de Visconti, qui observe avec un œil critique la remise sur pied d’une Italie dévastée. Visiblement, le cinéaste s’intéresse plus aux quatre personnages masculins, figures tragiques d’une société réduite à la morale du loup, chacun pour soi et Marx pour tous. Entre Alain Delon, Renato Salv Cet article est réservé aux abonnés. Pour lire la suite, profitez de nos offres dès 1€ Je teste sans engagement En choisissant ce parcours d’abonnement promotionnel, vous acceptez le dépôt d’un cookie d’analyse par Google. Paiement sécurisé Sans engagement Accès au service clientTitre original Rocco e i suoi fratelli Scénario Luchino Visconti, Suso Cecchi D’Amico, Pasquale Festa Campanile, Massimo Franciosa, Enrico Medioli Image Giuseppe Rotunno Son Giovanni Rossi Musique Nino Rota Montage Mario Serandrei Production Titanus, Les Films Marceau Source TF1 Studio, Les Acacias InterprétationAlain Delon, Renato Salvatori, Annie Girardot, Katina Paxinou, Roger Hanin, Claudia Cardinale, Suzy Delair Fuyant la pauvreté dans leur province de l’Italie du Sud, la famille Parondi – la mère veuve, Rosaria, et ses cinq fils, Vincenzo, Simone, Rocco, Ciro et Luca – vient s’établir à Milan. Vincenzo se marie. Simone s’entraîne pour devenir boxeur. Rocco est employé dans une teinturerie. Ciro suit des cours du soir tout en travaillant pour devenir ouvrier spécialisé. L’harmonie de la famille va être perturbée par l’entrée en scène de Nadia, une jeune prostituée dont Simone et Rocco tombent tour à tour amoureux. Prix spécial du Jury & Prix Fipresci Venise 1960 Visconti a conçu cette chronique comme une enquête réaliste et grouillante de vie, sur laquelle se greffe un drame lyrique qui frôle parfois le mélodrame et parfois aussi, réussit à atteindre le ton de la tragédie. À travers les méandres de ce film-fleuve, il expose toute une conception de la condition humaine, dure, cruelle, absurde, mais belle aussi et exaltante. Visconti est lucide et pessimiste mais non désespéré. Dans l’univers qu’il nous présente, la souffrance et la joie, l’amour et la haine coexistent et s’entremêlent. » Marcel Huret, Télérama, 26 mars 1961 Dans nos archives... Photos Anthony Delon à la tour de la Chaïne © Fema / Yves Salaün — Présentation du Cercle Rouge par Sophie Mirouze et Jérôme Bonnell au Théatre Verdière © Fema / Yves Salaün — Projection de Monsieur, Klein, Hommage à Alain Delon © Fema / Yves Salaün — Jean-Baptiste Thoret, table ronde autour de l'hommage à Alain Delon © Fema / Yves Salaün — Samuel Blumenfeld, Table ronde autour de l'hommage à Alain Delon © Fema / Yves Salaün — Table ronde autour de l'hommage à Alain Delon animée par Denitza Bantcheva, avec Samuel Blumenfeld et Jean-Baptiste Thoret © Fema / Yves Salaün — Table ronde autour de l'hommage à Alain Delon animée par Denitza Bantcheva, avec Samuel Blumenfeld et Jean-Baptiste Thoret © Fema / Yves Salaün — Table ronde autour de l'hommage à Alain Delon animée par Denitza Bantcheva, avec Samuel Blumenfeld et Jean-Baptiste Thoret © Fema / Yves Salaün — Table ronde autour de l'hommage à Alain Delon animée par Denitza Bantcheva, avec Samuel Blumenfeld et Jean-Baptiste Thoret © Fema / Yves Salaün — Le Cercle Rouge, Théâtre Verdière © Fema / Yves Salaün — Marie Diagne, association Le Cinéma parle, présentation du Samouraï en version audiodécrite © Fema / Yves Salaün — Le Samouraï, Jean Pierre Melville - Séance avec les associations Ciné-ma différence et Le Cinéma parle © Fema / Yves Salaün — Samuel Blumenfeld et Francine Bergé, Hommage à Alain Delon avant la projection de Monsieur Klein © Fema / Yves Salaün — Anthony Delon, Hommage à Alain Delon avant la projection de Monsieur Klein © Fema / Yves Salaün — Table ronde autour de l'hommage à Alain Delon avec Denitza Bantcheva, Samuel Blumenfeld et Jean Baptiste Thoret © Fema / Yves Salaün — Denitza Bantcheva, Table ronde autour de l'hommage à Alain Delon © Fema / Yves Salaün — Table ronde autour de l'hommage à Alain Delon avec Denitza Bantcheva, Samuel Blumenfeld et Jean Baptiste Thoret © Fema / Philippe Lebruman — Vidéos Textesréaliserun reportage qui sera partagé lors d’une projection le dernier samedi du Festival. Rocco et ses frères, un film de Luchino Visconti. Vidéo In Project 2018 – Festival Premiers Plans – Report’Cité – Cinéma Parlant – Podeliha 2 « À un mois de l'ouverture de la 30e édition, les équipes de Premiers Plans sont dans le stress le plus total : le site internet du festival
C’est le moment de se plonger dans l’histoire du cinéma, et de découvrir ces vieux films qu’on n’a jamais pris le temps de regarder, ou de redécouvrir ceux qu’on a enterrés loin dans ses souvenirs d’enfance. Voici huit incontournables du cinéma américain, français ou italien, à visionner pour la beauté des images, pour la recette redoutable des films noirs d’époque, ou simplement pour la beauté des du crépuscule de Billy Wilder 1950Ce chef-d’oeuvre de Billy Wilder est souvent cité comme l’archétype du film noir, et pour cause, il en réunit tous les éléments clés un héros solitaire, une femme fatale, une histoire d’emprise, le tout raconté en voix-off par le mort lui-même, qui plante le décor dans un Hollywood tyrannique en pleine ascension du cinéma parlant. William Holden y joue Joe Gillis, un scénariste pourchassé par des créanciers, qui se réfugie dans un vieux manoir de Sunset Boulevard qu’il pense désaffecté. Il y fait la rencontre de Norma Desmond Gloria Swandon, icône déchue du cinéma muet qui noie son chagrin en rejouant ses meilleures scènes à l’infini dans cette bâtisse gothique figée dans le temps. Un film qui tacle le milieu hollywoodien et ses égos blessés, où l’on croise aussi Cecil B. DeMille dans son propre rôle de producteur tyrannique, dans les décors réels de la Paramount. Le tout servi par des prises de vues sublimes en noir et Boulevard Silver Screen Collection/Getty ImagesFemmes de George Cukor 1939À voir ne serait-ce que pour son casting, entièrement féminin, qui réunit Joan Crawford, Norma Shearer, Rosalind Russell, Paulette Goddard et Joan Fontaine, plus piquantes que jamais. Et pour la grande variété de costumes imaginés par Adrian, couturier star du Hollywood de l’époque, qui rappellent le travail d’Elsa Schiaparelli dans les années 1930. Notamment dans une scène de défilé de mode, la seule du film tournée en couleurs, irrésistible avec sa maitresse de cérémonie et ses décors en carton-pâte. Attention, époque oblige, le film est bourré de clichés misogynes qui provoquent plus d’un grincement de dents une bande de femmes qui occupent leurs journées dans les salons d’un institut de beauté, où elles s’adonnent aux commérages et à des réflexions sur le mariage et l’adultère où l’homme est à peine mis en cause, et les femmes sommées de se battre pour son affection. Le propos a plus que vieilli, mais les actrices sont irrésistibles, et les dialogues John Kobal Foundation/Getty ImagesLes Diaboliques d’Henri-Georges Clouzot 1955Un incontournable du cinéma français, librement adapté du roman Celle qui n’était plus, de Boileau-Narcejac, et dont le tire fait référence au recueil de nouvelles de Jules Barbey d’Aurevilly, auquel Clouzot emprunte également la citation d’ouverture. Simone Signoret et Véra Clouzot y forment un tandem de femmes blessées face à l’infecte Michel Delassalle Paul Meurisse, mari de l’une et amant de l’autre, et directeur d’une école privée où l’on aperçoit, parmi les élèves, un jeune Johnny Hallyday. D’abord ennemies, puis réunies dans leur haine mutuelle pour Delassalle, les deux femmes mettent au point un plan d’attaque visant à l’anéantir. L’histoire du film a été marquée par un tournage douloureux pour les acteurs, poussés dans leurs retranchements par un Clouzot perfectionniste jusqu’à l’obsession. Une tension qu’on lit dans le jeu des personnages, qui n’en est que plus Diaboliques Filmsonor / Collection ChristophelLa Panthère rose de Blake Edwards 1963-1982Le célèbre animal flegmatique apparait pour la première fois en 1963, au générique du film éponyme signé Blake Edwards. Dans ce premier volet des aventures de Jacques Clouzot, inspecteur de police excentrique et maladroit brillamment interprété par Peter Sellers, la panthère rose est le nom d’un bijou sur lequel il enquête. Le personnage de Clouzot y est encore relégué au second plan. C’est dans les épisodes suivants qu’il se révèle, plongeant un peu plus profond dans la maladresse et dans l’absurde, une tornade humaine tout en costumes grotesques qui pousse à bout ses supérieurs et dont le succès n’est que pur fruit du hasard, et d’une chance insolente. Si la série compte neuf films en tout, c’est dans les épisodes 2 à 7 que se révèle tout le génie de Peter Panthère rose Collection ChristophelQu’est-il arrivé à Baby Jane de Robert Aldrich 1962À voir absolument si on s’est laissé prendre par la première saison de Feud, la série de Ryan Murphy retraçant la rivalité entre Bette Davis et Joan Crawford, qui tient pour décor le tournage de Qu’est-il arrivé à Baby Jane ?. Le film réunit ces deux monuments du cinéma hollywoodien dans un quasi huis-clos angoissant qui prend pour décor une vieille villa d’époque. Bette Davis y interprète Baby Jane Hudson, une ancienne enfant star devenue alcoolique, perdue dans les souvenirs de sa gloire passée. Joan Crawford tient le rôle de sa soeur, Blanche Hudson, dont la carrière d’actrice a de loin dépassé celle de sa cadette, clouée dans un fauteuil roulant suite à un accident de voiture. Entre haine, jalousie, secrets de famille et mauvais traitements, les deux femmes entretiennent une relation toxique qui ne va qu’en s’empirant, jusqu’à plonger dans l’ arrivé à Baby Jane ? Warner Brothers/Getty ImagesCharade de Stanley Donen 1963Audrey Hepburn et Cary Grant forment un duo parfait dans le Paris des années 1960, entre le jardin des Champs-Élysées, le jardin du Palais-Royal, les vieux quais de métro et la Comédie Française. L’actrice joue Regina Lampert, une femme déterminée à divorcer qui, de retour d’un voyage, retrouve son appartement vide et apprend le décès de son mari. Avec l’aide de Peter Joshua, un homme rencontré lors de son voyage dont elle sait encore peu de choses, elle tente d’échapper à une bande de malfrats qui en veulent à son héritage, dont elle ignore tout. Mais l’identité de Joshua s’avère trouble. Une comédie policière irrésistible, servie par les décors du Paris d’une autre époque, par la complicité des deux acteurs et par les costumes d’Audrey Hepburn signée Hubert de Givenchy, d’une élégance Stanley Donen Films / Collection ChristopheLFenêtre sur cour d’Alfred Hitchcock 1954Là encore, une élégance rare dans les costumes, comme cette robe noir et blanche portée par Grace Kelly, signée la célèbre costumière Edith Head, dans laquelle on reconnait l’influence du New Look de Christian Dior. Surtout un film on ne peut plus à propos par les temps qui courent, où James Stewart joue Jeff Jefferies, un photo-reporter cloué chez lui dans un fauteuil roulant suite à une mauvaise chute. Enfermé dans son appartement, plombé par la chaleur estivale, l’homme commence à observer les allers et venues des habitants de l’immeuble d’en face. Rapidement, il soupçonne l’un d’entre eux de meurtre, et décide d’enquêter avec les moyens du bord. Un chef-d’oeuvre tourné à huis clos, avec un fantastique jeu de décor, qui parle d’intimité, de voyeurisme et de sur cour Paramount Pictures/Sunset Boulevard/Corbis via Getty ImagesRocco et ses frères de Luchino Visconti 1961C’est l’un des plus beaux rôles d’Alain Delon, qui partage notamment l’affiche avec Renato Salvatori, Claudia Cardinale et Annie Girardot. Pour fuir la misère qui sévit dans l’Italie du sud de l’après-guerre, une mère et ses quatre fils s’exilent à Milan, chez l’ainé de la fratrie. Peu à peu, ils vont s’affranchir de cette mère protectrice, pour se construire des existences propres dans une ville qu’ils ne connaissent pas, où les vieilles tensions s’exacerbent. Une mise en scène sublime comme Visconti en a le secret, dans un film initiatique d’une rare beauté, sur fond de combats de boxe, d’histoires d’amour entrecroisées et de quête d’ et ses frères Cocinor-Marceau / Collection ChristopheL via AFPRetrouvez aussi sur 15 films feel good à revoirLes meilleurs films de Grace KellyLes meilleurs films d'Audrey HepburnZEkAfC.